26 novembre 2015

Orphelin de bistro et bobos à la con

Le Tourbillon a fermé à La Défense. Je suis « orphelin de bistro près du bureau » (voir mon billet d’hier). Ce midi, je n’avais pas envie de manger à la cantine, avec les collègues, où j’aurais eu « entrée plat dessert » pour un peu plus de cinq euros. Je suis donc allé dans un bistro ouvert depuis un peu plus d’un mois, « la cantine du 38 ». J’y ai mangé un sandwich au pâté. Ils me l’ont servi avec des cornichons. Je n’aime pas les cornichons. Ces abrutis sont conservés dans du vinaigre et dénaturent le goût du pâté. Avec deux bières, j’ai payé 11 euros. Au Tourbillon, ça me revenait à 7€80. Par contre, j’ai observé l’ambiance, regardé les plats servis en salle. Le tout avait l’air sympathique en méritant le prix. J’irai volontiers pour les grandes occasions.
Ce soir, passant devant le Tourbillon fermé, comme tous les soirs dorénavant, j’ai décidé d’aller cher le coiffeur et, en sortant, je suis allé boire une bière à la brasserie juste à côté, à 20 mètres du Tourbillon, le Nouveau Monde. La pinte était à 6€40 contre 3€50 au Tourb. Cela fait à peu près le double, ce n’est pas supportable. Je ne critique pas. Ni à « La Cantesine du 38 », d’ailleurs, ce n’est pas la même bière. Néanmoins, dans le portefeuille, ça compte.
Néanmoins, ces considérations bristotesques m’interpellent. Le bistro de ce soir était plein à craquer avec des gens que je ne connaissais pas, donc des types qui n’allaient pas au Tourbillon. L’afterwork, on appelle cela, maintenant. Des gugusses qui vont boire un coup au bistro après le travail. Il faut donner un nom : l’afterwork.
Je passe le fait que si je vais boire un coup après le boulot, c’est « justement » pour ne pas boire avec des collègues, pour terminer la journée de travail. Basta. Si un décide de se joindre à moi, c’est avec plaisir mais on ne parle pas de boulot. Or, ces crétins ne font que cela. Je vais préciser ma pensée parce que j’ai dit plusieurs fois que ça me fait chier de ne pas parler boulot quand je bouffe à la cantine avec des collègues : je me fous de leur vie privée et de leurs centres d’intérêt. Mais c’est à l’heure de midi. Le soir, on devient client de bistro. Alors, au Nouveau Monde, j’écoutais les discussions. A chier.
C’est un bistro « moderne ». Je ne vais pas reprocher aux patrons de vouloir gagner de l’argent, ils font ce qu’ils veulent. La « Cantine du 38 » est un peu identique mais ils ont ouvert depuis trop peu de temps pour avoir une clientèle du soir. En fait, c’est profondément « bobo ». Les clients viennent parce que c’est à la mode, parce que « la bière est chère c’est donc de la qualité ». Ils n’ont rien compris. D’ailleurs, quand je suis arrivé, le comptoir était plein et j’ai eu du mal à trouver une place. Une demi-heure après, disons vers 19h30, il était vide, la salle et la terrasse étaient entièrement occupées.
Je conchie, gentiment, ces braves gens. L’afterwork doit se passer au comptoir, tournées après tournées. Celui du Tourbillon était grand, ils n’y allaient pas, préférant un bistro plus cher, plus moderne. Ils en font un passage obligé, surtout le jeudi soir : aller au bistro avec des collègues. Aussi bien, ils se prennent pour des rebelles et des amateurs de bière. Ils vont boire des pintes avec des collègues pour chier sur le patron.
Moi, je vais au bistro pour boire des bières et déconner avec des copains.
Des pauvres types qui n'ont aucune vie sociale hors du boulot et détruisent leur vie familiale pour le faire. Et qui n'on aucune vie privée puisqu'ils vont boire avec leurs collègues.

25 novembre 2015

Fin de cycle au Tourbillon à La Défense : un bistro magique qui ferme


Voilà ce qu'on a bu avec Hip entre 17h et 18h30. Pour un type comme moi qui ne bois jamais de vin entre les repas... Saint Julien 2004. 44 euros au lieu de 88. On aurait eu tort de se priver, non ? Même si cela fait assez peu populaire... 

C'est de la faute à Hip. Nous avions rendez-vous au Tourbillon pour un déjeuner. On a bu cela :


Puis :


C'était la tournée du patron. Ah ! Le patron ! J'attendais Hip en discutant avec lui et me dis : viens à 17 heures. Je fais tout à demi-tarif. Déjà qu'en temps normal la pression est à 3€50 !  

C'est triste un bistro qui ferme définitivement. J'en ai vu plusieurs qui ont coulé et qui ont changé de patron. C'est triste. Mais ça l'est plus quand le bistro tourne bien et qu'il ferme uniquement parce qu'un promoteur immobilier a décidé de le démolir pour construire je ne sais quel truc d'abruti à la place : un centre commercial, un gratte ciel,... Le premier que j'ai connu est les Monts d'Aubrac à Bicêtre. On a un Auchan à la place. C'est con : je vais plus souvent au bistro que dans un hyper et j'ai un Leclerc en bas de chez moi. 

Le deuxième, c'est aujourd'hui. C'est le Tourbillon à La Défense. Ma cantine depuis deux ou trois ans et mon refuge, le soir, avant d'entrer en contact avec les heureux usagers de la RATP ! Terminé. Une page qui se tourne. Je ne sais pas ce qu'ils vont construire à la place. Probablement une nouvelle tour, ou, du moins tout à coté. Là, je pense qu'il y aura une usine à bouffe. Un restaurant ou un bistro "de chaîne", sans charme. 

Pourquoi sans charme ? Parce que le patron et les salariés ne sont pas eux. Ils bossent comme à l'usine. Alors que dans un vrai bistro, le patron bosse pour lui, pour ses clients... Et les salariés sont pris dans le... Tourbillon. 

Les patrons et les employés du Tourbillon vont refaire leur vie. Je ne suis pas inquiet. Ils vont me manquer. Ça ne sera pas réciproque (un barman fréquente des centaines de clients, un client peu de barmans...). (Sauf moi mais bon...). J'aimais bien les loufiats du comptoir. Le vieux Fernand d'abord, qui a pris sa retraite l'an dernier. Michel, ensuite, un jeune, de type chien fou. C'est lui qui m'a fait passer à la pinte de bière parce que ça l'emmerdait de me servir des demis toutes les dix minutes. Oscar, après, il l'a remplacé. Un jeune, aussi, 20 ou 21 ans avec une culture musicale faite pour les types de mon âge. Carlos a fini par remplacer Fernand. Moins speed que les deux autres mais toujours à l'attention des clients. Tiens ! C'est le premier à m'avoir demandé mon prénom. Vanessa, enfin, qui a apporté son énergie à cet immense comptoir. Qui a su recréer une ambiance, le midi, perdue avec le départ de Fernand. 

Et les deux patrons ! Jamais, je n'ai mis autant de temps à avoir de l'amitié pour des patrons de bistro. Finalement, on est rentrés dans nos décors mutuels et à s'apprécier mutuellement. 

Je ne les verrai plus. 


Un dernier mot. J'ai été fidèle à un tas de bistros. Je le suis toujours. J'en ai fréquenté certains par défaut. Parce qu'ils étaient les seuls fréquentables dans le quartier. Et d'autres parce que je les aimais réellement. 

Dans l'ordre :
Vers 1985 : chez Yvette à Vannes. 
Un peu après : l'Atelier, à Loudéac. 
Vers 1990 : la Grenouille, toujours à Loudéac. 
Vers 1993 : j'ai oublié le nom, c'était à Plaisir. Il était tenu par des gens du 22. Je n'y picolais pas mais adorais y passer des heures. 
En 1996 : La Comète. La célèbre Comète.
Dans ces années, quand la Grenouille a arrêté d'ouvrir le soir, le Vincennes à Loudéac (j'étais déjà client depuis 1983 ou 1984 mais l'Atelier puis la Grenouille étaient mes fiefs). 
Un peu après, chez Y à Bicêtre (mais mon affection pour le lieu a baissé très rapidement). 
A cette époque, j'ai commencé à fréquenter l'Aéro mais plus comme bistro de secours). 
Est arrivé, vers 1999, les Monts d'Aubrac, remplaçant chez Y dans mon cœur. 
En 2008, il y a eu un tournant. La Comète a été vendue et refaite. C'est reste mon bistro phare parce que Jim a continué à y bosser mais le cœur n'y étais plus. J'ai résisté. Mais j'ai commencé à fréquenter l'Amandine avec plus d'assiduité. 
Un peu après, le Vincennes a été repris par le fils du patron (et, pour l'anecdote, la serveuse est la fille des patrons de l'Atelier, on vieillit). 

Entre temps, les Monts d'Aubrac ont été rasés et l'Aéro a changé de patron et j'y reste fidèle, comme à l'Amandine et au PMU, qui n'a jamais été mon fief. Ce ne sont pas réellement des bistros de secours. Je les aime bien mais la Comète  est mon préféré dans le quartier (un cercle de 50 mètres de diamètres). 

J'en arrive à 2010 lorsque les patrons de la Comète ont encore changé (les troisième depuis 2008 mais j'ai saute une étape dans mon récit). Ils ont su créer une ambiance "familiale" que le nouveau patron, depuis juin, a su conserver. 

Et la dernière étape : le Tourbillon. Depuis deux ou trois ans. Le plus drôle est que j'y suis venu parce qu'une cliente de l'Amandine (et de l'Aéro et la Comète mais surtout l'Amandine) en avait fait son fief du midi, à deux pas de mon bureau. 

Toujours est-il que le Tourbillon est le plus gros bistro que j'ai aimé (voir la photo : le comptoir doit faire une vingtaine de mètres et je pense qu'avec la terrasse en été il y a près de 200 place assises, près de 10 serveurs), et je l'ai aimé parce qu'ils ont réussi a conserver une vraie ambiance de bistro, malgré la taille, avec une carte parfaite, renouvelée tous les jours dont "le plat du jour", 12 euros au comptoir. Probablement la meilleure carte des brasseries de La Défense mais dénigrée par beaucoup à cause de l'ambiance et du cadre, les trucs qui font que je l'aime. 

Je ne parle pas de la carte des vins. À part les bistros spécialisés, le Tourbillon à peu d'égaux en région Parisienne, parlais les brasserie. Voir la première photo. Avec Hip, nous avons mis du temps à faire notre choix. 

Merci à Corinne qui me l'a fait découvrir. Merci à tous. 

Et chapeau les artistes !

Je sais. Ce billet est profondément réactionnaire. Pas pour le : c'était mieux avant. Mais parce qu'au nom de la modernité, on détruit un lieu magique. 

Carlos est toujours sourd. Il n'a pas entendu ma dernière commande. 

Chapeau les artistes. Et à une prochaine. 

Il est réactionnaire parce que j'y décris le dernier lieu "authentique" de La Défense. Et il ferme. 

21 novembre 2015

La patte du chef


Sur les deux plats du jour, à La Comète, le deuxième me paraît suspect. Ils pourraient préciser si la pate est un spaghetti ou un macaroni. 

20 novembre 2015

Soirée exceptionnelle à la Comète


La photo des vieux à la Comète, avec la gosse Gigi que je connais depuis près de 25 ans mais qui ne m'a jamais adressé la parole. Marc Loy, fabuleux chanteur et guitariste. 

Les andouilles qui dansaient sont parties mais un groupe de jeunes pochetrons est arrivé. 

On n'est pas couchés. 

13 novembre 2015

Des nouvelles ?

En pleine réunion de blogueurs, on a appris qu'il y avait une vague d'attentats à Paris. Je tiens à rassurer mes proches. Je suis vivant. Pas nécessairement à jeun. 

Adieu, Styven !

Ca fait à peu près 10 ans qu’il a débarqué dans les commentaires de mes blogs, celui qui s’appelait alors Gularu (mais il faut oublier). Je m’en rappelle car il n’avait pas 20 ans. Il en aura 30 dans quatre mois et mon blog bistro en a 10 depuis deux semaines. Les mathématiques sont toujours un peu compliquées mais autant dire qu’il fût un des tous premiers commentateurs officiels de ce bordel.

Voila son CV :
-          Jusqu’à décembre 2015 : jeune con en Bretagne puis à Paris.
-          A partir de décembre 2015 : vieux con pâtissier à Chicago.

Il viendra donc fêter son départ à la Comète pour un Kremlin des Blogs absolument exceptionnel vu qu’il aura lieu jeudi prochain à 19h30.


Venez nombreux.

Mes titres de billets sont de plus en plus con. Il y a des types qui vont croire qu'il est mort.

10 novembre 2015

Putain de réveil !

Cet imbécile a fait son job et s'est mis à sonner à 7h15, ce qui semble normal. Cela étant, j'avais une réunion à 10 heures à Paris, je n'avais pas le temps de passer au bureau avant et pouvais donc me lever à 9 heures. Je vais donc out l'éteindre mais ne le trouve pas sur la table de nuit. Je peste : il me chercher mes lunettes et allumer la lumière. 

C'est alors que quelques détails me sont revenus en tête revenu en tête. Tout d'abord, je n'ai pas de réveil depuis 1986, quand ma grand mère m'a offert un radio réveil. Ce brave appareil toujours  probablement opérationnel m'a réveillé tous les matins jusqu'à ce que je tienne un blog politique (en gros). Je me levais pour prendre les nouvelles de l'actualité sans la moindre aide extérieure. Du coup, cela fait 8 ou 9 ans que je me réveille avant que le machin ne me le dise. Et un jour, j'ai arrêté de le programmer. Je me réveille tout seul, d'autant qu'avec l'âge, c'est de plus en plus facile. 

Et ce matin, mon réveil sonnait. Alors que depuis 8 ou 10 ans, je me réveille tout seul et depuis près de trente ans aucun réveil ne m'a réveillé (sauf quand j'ai un impératif, du genre un train à prendre). Rassurez vous, tout à une explication que je vais expliquer ci-apres mais comprenez mon hébétude matinale. 

L'explication : mon iPhone étant tombé en panne ce week-end, j'ai pris un réveil chez ma mère, un petit truc de voyage que j'avais acheté dans les années 80 et qu'elle utilise quand elle part en vadrouille. Je l'avais oublié mais je le suis rappelé hier qu'il fallait que je le passe en heure d'hiver. J'ai activé par mégarde la fonction réveil et le machin s'est mis en branle à une heure programmée depuis plus de 30 ans (je l'ai retrouvé ce matin dans la poche du pantalon que j'avais hier). 

Le plus drôle dans cette histoire est que ma mère m'a appelé (pour une bonne raison, je ne sais pas si elle m'appelle trois fois par an) vers 8 heures, ce qu'elle ne fait jamais. Je m'étais rendormi suite à mon premier réveil. On discute (elle ne savait pas que j'avais une raison pour ne pas me lever avant 9 heures en semaine). Et on raccroche après deux minutes de conversation. C'est alors que mon iPad s'est mis à sonner !

Le délire complet. Cet abruti d'appareil m'invitait à répondre au téléphone pour un appel que j'avais reçu trois minutes avant sur l'iPhone.  

09 novembre 2015

Billet barbant

Je le disais dans mon billet d’hier ou d’avant-hier : j’ai acheté un rasoir électrique. Depuis que je ne me rase plus que toutes les trois semaines, j’ai beaucoup de mal avec un rasoir traditionnel (il faut trois rasoirs et vingt minutes). Notons bien que je ne cherche ni à être barbu ni à être à la mode, mais uniquement à ne plus me raser tous les jours. Je ne veux ainsi surtout pas être barbu : une barbe, c’est laid si elle n’est pas entretenue.

Je me rappelle, quand j’avais environ 17 ou 18 ans, une tante m’avait offert un rasoir mais je ne l’ai utilisé que quelques fois. On est comme ça, nous les hommes : le rasoir électrique, on est fait pour ou pas. Il a disparu de la maison. Je suppose qu’il a été donné à un nécessiteux mais le problème n’est pas là.

Reprenons. Samedi, je vais pour me raser parce qu’il le faut bien de temps en temps ! Paf ! La mousse qui ne sortait plus du machin à mousse. A Bicêtre, je me rase avec du savon à barbe et un blaireau (et un rasoir, aussi). C’est vachement plus pratique que la mousse et c’est beaucoup moins cher. A Loudéac, c’est avec de la mousse car je ne vais pas dire à ma mère : tu peux m’acheter du savon à barbe ? C’est plus compliqué que cela. Avant, je ne me rasais jamais à Loudéac d’où cette habitude que j’ai prise d’avoir une barbe de trois jours (qui s’est progressivement transformée en 5 jours, puis 8 et j’en suis à trois semaines). Je ne me rasais qu’à Bicêtre, les jours de travail. Mais, la luminosité de la salle de bain à Loudéac est telle qu’on ne se supporte pas avec une barbe de plus de trois jours dans le miroir. J’ai donc repris l’habitude de me raser à Loudéac.

Ainsi, samedi, je suis allé acheter un rasoir électrique et j’ai pris le moins cher parce que je me fous de la qualité de ces bordels : je ne suis pas là pour être « rasé de près » mais pour passer de « pas rasé depuis trois semaines » à « pas rasé ce matin ». D’ailleurs, je me suis trompé. Je n’ai pas acheté un rasoir mais une tondeuse.

De retour à la maison, je l’ai essayée. J’ai trouvé qu’elle n’était pas très efficace. Elle coupait bien des poils puisqu’il en tombait plein dans le lavabo mais ma barbe restait. J’ai donc passé vingt minutes à galérer. Et j'ai vaincu la bête et la machine. D’ailleurs, quand la bête aura repris du poil il faudra que je fasse un nouvel essai.

Cette opération accomplie, je suis retourné à mon bureau et j’ai lu la notice de la tondeuse. C’est alors que je me suis rendu compte que je ne l’avais pas tenue dans le bon sens ce qui explique qu'elle ne marchait pas très bien.


07 novembre 2015

Le papyrus de César


L'illustration n'a pas grand chose à voir le thème du billet mais voyant mes photos avec Bartolone, dans les réseaux sociaux, j'ai acheté un rasoir en plus du dernier album d'Astérix. 

Ce n'est pas le meilleur de la série. L'album, pas le rasoir. Pourtant l'un pourrait qualifier l'autre. 

Le graphisme est de très bonne qualité mais les dialogues et le scénario manquent de travail. Les jeux de mot sont souvent ratés. Par exemple, à un moment, un druide lance un appel en soufflant dans un roseau. Astérix interrogé Panoramix qui lui répond : pas de roseau, pas d'appel. Les auteurs auraient pu travailler la phrase, du genre : oui, ici les appels ne passent pas sans réseau. Une telle réplique se travaille. 

Le scénario ? Pour la première fois, je crois, nos deux héros ne sont pas toujours mis au centre de l'album. Par exemple, quand ils lancent leur "excursion", le village et les romains sont plus importants qu'eux, de même que leur druide. 

Certains gags sont totalement inutiles (comme ceux qui tournent autour d'Agecanonix, contrairement à l'album précédent). 

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit mais en le lisant, je n'ai pas eu les mêmes heureuses surprises qu'avec Astérix chez les Pictes. À lire néanmoins. 

06 novembre 2015

Retrouvailles bartolonesques


Il y a quelques temps, je suis tombé par hasard dans Facebook sur un type avec lequel j'avais bossé, patron d'un cabinet de conseil concurrent du mien. Nous avions sympathisé. Cela fait probablement plus de quinze ans. Je ne l'ai croisé qu'une fois ou deux dans des salons professionnelles, la dernière fois, c'était vers 2005. 

Du coup, on est devenus potes dans Facebook et ses publications me faisaient rigoler tant elles ressemblaient à celles des centaines d'inconnus suivis dans "les réseaux" : celles d'un militant socialiste ! Des tas de photos de meetings, de réunions, de séances de tractage. 

Alors quand j'ai su que Claude Bartolone allait venir à la Comête, je l'ai invité. Passées les retrouvailles, comme souvent, il nous semblait qu'on ne s'était pas perdus de vue pendant quinze ans mais qu'on se voyait toujours régulièrement,comme deux collègues de bureau. 

J'ai l'impression que j'ai passé plus de temps à discuter avec lui qu'à écouter Barto. Et que cette soirée à la Comète n'était pas pour la réception du président de l'Assemblée nationale mais pour ces retrouvailles... 

03 novembre 2015

La tournée du patron

Dans le bistro où je vais le soir avant de prendre le métro pour rejoindre la civilisation (la Comète), il y a que deux clients que j'arrive à identifier ce qui veut dire que nous ne sommes que trois vraiment réguliers (il y a souvent du monde et je n'ai pas que cela à foutre que de regarder les gens). Un d'entre eux boit quelques Leffe. J'étais étonné que le patron lui paye un coup à l'autre très fréquemment (je ne suis pas à plaindre et il arrive avant moi, dans ce bistro où le demi de bière est à 1€75). 

Ce soir, j'étais à côté de lui. Il a demandé à avoir l'audition. Le serveur lui la donne et fait l'erreur de l'annoncer à haute voix. 

43 euros. 

Tous les soirs au bistro à côté du bureau. Bravo l'artiste.