06 mai 2021

24 chrono, la kro des séries


J’avais fait un premier billet après la troisième saison de 24 heures chrono et je m’étais promis d’en faire un autre après avoir visionnalisationné toute la série. C’est ballot : je n’ai pas grand-chose à ajouter… Je n’aurais pas dû me promettre de faire un billet par découverte Netflix… Je ne sais même pas quel est l’intérêt de ces billets ! Au moins, j’aurais pu espérer encourager mes lecteurs à voir des trucs mais, je suis toujours en retard, et ils ont tout vu avant moi. 

Je vais donc reprendre ma conclusion : « C’est un peu la routine mais ce n’est pas du tout monotone. C’est même bien prenant.

C’est indispensable. Une excellente série ! » Et ajouter : ça ne cesse jamais. Cela étant : ne faites pas comme moi. Pas plus d’une saison par semaine (ce qui fait quand même une moyenne de plus de deux heures par jour).

 

Est-ce bien sérieux de donner des conseils aux gens sur la manière de regarder des séries ? Non. C’est même grotesque. Dans ma vie de blogueur, j’ai donné un tas de conseils, notamment, d’ailleurs, pour la tenue des blogs mais il est possible que j’ai un don spécifique. Alors que regarder des conneries sur un écran plat est loin d’être ma spécialité.

 

Même pour la bière, je suis incapable de donner des conseils : je ne bois que de la blonde légère digeste ce qui est un pléonasme. J’apprécie beaucoup des bières parfumées mais, au bout de deux, on a les dents du fond qui baignent. Je pourrais conseiller de boire de la pisse, tiens ! Commencez par de la 1664 ! Ca fait urine de luxe. Basculer ensuite sur la Carlsberg, pour l’image de marque. Terminez à la Kro, de toute manière, on ne fait quasiment pas la différence à partir de la deux ou troisième gorgée.

Si vous regardez les séries que je conseille, au moins, vous en aurez pour votre argent. 24 heures chrono, c’est de la Kronenbourg, l’image en plus ! Et le son, d’ailleurs. Burp. C’est excellent, très digeste, ça se boit sans fin… Ca fait bas de gamme : les scénarios sont répétitifs. « Patron, tu nous remets ça ». « Allez, c’est la tournée du patron ». « Bon, je vais changer l’eau des patates ». « Mais pas des pieds, hein ! ».

Du moins : « Allez, je massacre 34 terroristes ». « J’explique à mon copain que c’est la seule solution et que je suis désolé ». « Je torture un méchant qui l’a bien mérité ». « Je me faits moi-même torturer mais je résiste car je suis très fort ». « J’aime beaucoup ma famille mais je ne lui parle plus pour ne pas la mettre en danger. ».

La Kro rend accroc, Chrono aussi : remettez les mots dans l’ordre pour faire un titre de billet de blog qui tienne la route.

 

Je vais donner des conseils à Kronenbourg. Non. Un seul. Faites des fûts de six litres. En période de confinement, on est obligés de boire à la maison et on n’a pas de quoi en mettre des plus de 10 en perce. Du verbe percer. Contrairement à Perse qui pourrait donner un bon thème de 24 heures.

Donnons des conseils aux auteurs de 24 heures chrono, plutôt. Ne cassez évidemment pas ce qui marche : le rythme endiablé, l’enchaînement des actions… et les 24 heures (quoi que, la dernière saison, sur 12 heures, n’est pas mal).

 

Tout d’abord, soignez un peu les seconds rôles, épisode par épisode mais aussi, sur la durée… Fatalement on s’attache à Bauer et à ses proches. Du coup, on aimerait bien savoir ce qu’ils deviennent. Elle devient quoi, sa fille ? Et la dame qui l’a hébergé pendant des mois ? Et le fils de la dame en question qui avait été pris en otage ? Et le jeune analyste des dernières saisons à LA ? On reste sur notre faim.

C’est un peu comme avec l’électronique. On a des lascars avec des téléphones qui existaient avant la naissance de M. Nokia, clapet compris, et des types qui arrivent à y charger du code, des plans, des vidéos alors que, 10 ou 20 après, on ne réussit toujours pas à voir convenablement des films de cul avec nos iPhone et on se met la 5G en intramusculaire. Les types percent les systèmes de sécurité du pentagone alors que je n’arrive même pas à mettre mon mot de passe Netflix sur mon PC du bureau…

Du coup, je ne regarde pas les séries pendant les heures de travail. Mais il m’arrive de boire un demi.  


2 commentaires:

  1. Elle devient sans doute une épouse et mère de famille américaine, c'est-à-dire une pouffe à la fois pleurnicharde et acrimonieuse qui va pourrir consciencieusement la vie de son malheureux mari, lequel passera le restant de ses jours à sangloter des "I'm so sorry…" du matin au soir, sans jamais parvenir à désacidifier les humeurs de son imbaisable mégère.

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    1. C'est vous l'écrivain en batiment : z'avez qu'à deviner les questions.

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