14 janvier 2022

Renaissance (de l'appartement 144 de ma copropriété)

 

Pendant les deux semaines entre mes hospitalisations, avec
Odette, j’ai remis en état mon séjour et ma cuisine. Il y avait du boulot avec tout le bordel entassé pendant le confinement et les mois précédents. Disons qu’elle y a passé six heures et moi quatre.

Mais pendant cette première opération, mon chauffe-eau est tombé en panne (en fait, ce n’était qu’un fusible mais comme il a presque trente ans, je trouvais la panne normale).

Juste après, alors que je venais d’être opéré, j’ai eu un dégât des eaux sur la chasse d’eau. La gardienne m’avait appelé mais j’avais complètement zappé. Du coup, quand je suis arrivé chez moi, en début de semaine, je n’avais plus d’eau. Tout m’est revenu en mémoire et je suis allé la voir pour avoir des précisions. Elle m’a alors informé qu’un plombier allait arriver pour faire quelques travaux chez elles et m’a promis de me l’envoyer ensuite.

En papotant avec elle, j’ai eu l’idée de faire appel à son époux (à la pipelette, pas au plombier, andouille), jeune retraité, pour faire quelques travaux bien mineurs que j’avais en tête comme changer des ampoules des plafonniers (avec mon poids, je ne peux pas monter sur un tabouret et, avec l’opération, je ne peux pas travailler les bras en l’air !).

Il s’est donc pointé et a changé cinq ampoules (elles sont toutes tombées en panne en environ deux semaines juste avant le premier confinement mais comme je n’osais pas sortir, j’avais survécu avec les autres). Je lui ai alors dit que mes deux halogènes ne fonctionnaient plus (ce qui ne me dérangeait pas plus que ça, j’étais bien décidé à les remplacer par des machins consommant moins). Il a démonté le premier et n’a pas réussi à le réparer… Il a fini par constater qu’il n’était plus branché (j’ignore pourquoi, le machin est à la même place depuis 28 ans…). Quant au deuxième, il lui a suffi de changer l’ampoule (ce que j’avais déjà fait, pourtant…).

Voyant mon état de déliquescence, il a décidé de regarder le reste : l’origine du dégât des eaux, se disant qu’il pouvait m’éviter quelques centaines d’euros de frais de plombier, et le chauffe-eau car il avait un doute sur la panne.

Pour ce dernier, il a mis un peu de temps. C’est en fait le machin qui commande le passage « heures creuses heures pleines » qui était hors service (il « affichait » un bon fonctionnement mais était en fait bloqué sur « heures pleines » donc sans fonctionnement du chauffe-eau). A ma décharge, je ne pouvais pas le deviner. J’ai cru comprendre qu’il avait eu le même problème chez lui et que ça serait dû à l’installation du compteur Linky, pendant la période.

Pour le dégât des eaux, il provenait du robinet d’alimentation de la chasse d’eau. En fait, le mécanisme avait une fuite : j’avais donc pris l’habitude de couper le robinet après chaque utilisation… A force de jouer avec lui, il a commencé à fuir (finissant par perdre une dizaine de litres par jour). Tant que j’étais sur place, je ne me rendais pas compte de la quantité, je ne sais pas pourquoi mais mon absence a été dévastatrice. L’époux a donc changé le robinet et en a profité pour réparer ou remplacer le mécanisme complet (il en a chié).

Enfin, à l’occasion d’un de mes rapides retours à Paris pendant les premiers mois de la crise sanitaire, c’est mon robinet de douche qui a explosé mais comme je ne passais pas à la maison, je m’en foutais, puis… je n’avais plus d’eau chaude. Il a remplacé le robinet.

Avant son intervention de plomberination, néanmoins, il me fallait que je rendre praticable les toilettes et la salle de bain et le rétablissement de l’éclairage m’a permis de voir que certains coins étaient vraiment dégueulasses. J’ai donc passé une bonne paire d’heures à briquer tout ça (me contentant, pour l’instant, du minimum dans la salle de bain), allant jusqu’à asperger certains coins d’acide chloridrique (ça pue mais qu’est-ce que c’est efficace !).

Tout cela va me coûter quelques bouteilles de whisky vu qu’il y aura passé deux heures, au moins.

Il me reste donc la chambre et une moitié de salle de bain et l’appartement sera comme neuf. Je verrai ça avec Odette (au moins, c’est elle qui me doit du pognon et ça m’arrange : elle picole plus que le concierge) lors de ma prochaine visite à Paris.

 

Cette après-midi, j’ai une réunion pour étudier les évolutions de la réglementation de Visa et de Mastercard (on a de ces conneries à faire pendant les heures de travail) puis je suis en week-end (mon premier depuis mi-novembre, au fond) : je vais commencer par laver les carreaux du séjour et de la cuisine.

7 commentaires:

  1. Merci Nicolas de me rappeler que j'ai quelques bricoles à faire chez moi !

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  2. Merde, vous faites chier : n'ayant lu que la moitié du titre, j'ai perdu une plombe à chercher sur Netflisque une série ou un film qui s'appellerait Renaissance de l'appartement 144 !

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  3. Fais attention avec l'acide chlorhydrique : gants et ne pas frotter les yeux, bien rincer, pas d'eau de javel en même temps, pas de contact avec la peau, etc...

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  4. Fallait m'appeler, je suis aussi plombier! (je déconne)

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    1. Tu déconnes vraiment ? Nan pasque y'a le robinet de la cuisine qui se fait la malle doucement et que j'ai une flemme immense de m'y coller !

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