03 janvier 2022

[Séries] Godless

 


Bien sûr qu’il faut aimer les bons vieux westerns pour aimer une mini-série comme Godless mais c’est quand même autre chose que Au nom de la loi, les mystères de l’ouest ou autres feuilletons de chevaux qui courent et de gens qui se tuent de notre enfance.

C’est du bon. Evidemment, on notera que le premier épisode ne sert pas à grand-chose vu que le décor est planté au cours du second et on se demande toujours ce qui se passe par la tête des auteurs mais du deuxième au septième et dernier, ça roule. Résumons… Roy Goode est un gentil cowboy genre Robin des Bois qui a quitté Frank Griffin, à la tête d'un groupe d'une trentaine de despérados, genre "la horde sauvage", qui le recherche pour se venger alors qu’un gentil shérif ne rêve que d’arrêter toutes ces andouilles.

Googe se « cache » dans une ferme tenue Alice Fletcher, près du village de La Belle et d’un autre patelin habité uniquement par des noirs qui ont faire la guerre. La Belle a une mine d’argent (je crois) mais un accident y a provoqué la mort de tous les hommes en âge d’y travailler ce qui fait que le patelin est essentiellement habité par des femmes. Ces dernières ont donc la part belle dans cette série (même si la plupart des premiers rôles sont tenus par des hommes) ce qui est assez rare dans un western (ça apporte, en outre, de la fraicheur et des scènes éloignées de ce qu'on peut voir traditionnellement).

On peut considérer Godless comme une espèce d’hommage au genre (le western) avec plusieurs très beaux clichés tout en restant terriblement novateur pour différents aspects. C’est à voir même si, con comme je suis, je regrette que le happy end ne soit pas si happy que ça mais je ne vais pas spoiler d’autant qu’il n’y a rien de bien grave.

 

Par ailleurs, j’adore cette notion de mini-série (je crois qu’il y a sept épisodes d’une petite heure chacun) : dans les vraies séries, les producteurs ont tendance à faire du remplissage et on se retrouve avec des scènes qui n’ont pas de rapport avec l’intrigue. Dans Godless, quelques flashbacks, juste ce qu’il faut, permettent de situer ce qui unit (ou pas…) les hommes, notamment Roy Googe et Frank Griffin. Et une part très belle est laissée aux seconds rôles.

A voir. Mais il faut aimer les westerns, disais-je.

2 commentaires:

  1. Je me souviens l'avoir trouvée bonne… mais j'ai presque tout oublié ! Sauf le fait que l'héroïne principale est jouée par l'actrice qui était la fille aînée du comte dans Downton Abbey

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !