Affichage des articles dont le libellé est moi à poil. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est moi à poil. Afficher tous les articles

20 juin 2010

A poil !

Par Facebook, Karine me demande des nouvelles. Elle gueule comme un putois parce que je n’ai pas fait de billet récemment pour raconter ma vie. Alors je vais le faire.

Hier soir, j’étais à la Comète, à l’Amandine, à l’Aéro, à la Comète à l’Aéro, à la Comète à l’Aéro, à la Comète. Véridique ! Les bars parallèles ! Il faut dire qu’il n’y a personne, à Bicêtre. Les rues sont vides. Les bistros aussi, on cherche du monde...

Ce matin, je me suis levé très tôt mais me suis recouché un peu après. J’ai fini par me lever vers 10h30 ce qui est très rare ! Et encore, c’est parce que j’avais rendez-vous avec Jim pour sa déclaration d’impôt. Il m’a envoyé un SMS pour me dire qu’il viendrait à 11h30. Du coup, j’ai traîné et c’est à 11h10 que j’ai commencé ma toilette.

Jim est arrivé à 11h25. J’ai ouvert la porte par réflexe alors que je n’avais pas fini (c’est un euphémisme) de m’habiller. Il était avec sa petite sœur. Je n’ai jamais refermé ma porte aussi vite…

C'est la première fois de ma vie que je cherche "fesses d'homme" dans google pour faire un billet. C'est pour faire plaisir à Karine.

09 mai 2010

Et dans 20 ans

Hier, je faisais un billet sur le vieillissement. Ce matin, j'ai trouvé un machin permettant de simuler un vieillissement de 20 ans à partir d'une de ses photos... Pas trop mal conservé, non ? Par contre, j'ai eu l'idée de prendre une photo de moi à 17 ou 18 ans. Le machin est très optimiste.

29 décembre 2008

Gros et froid

Je suis presque maso : j’aime bien reprendre le boulot après les vacances… et ça tombe ce matin ! Enfin… quand je dis « j’aime bien », c’est une façon de parler ! Disons qu’on arrive au boulot bien reposé, de bonne humeur et qu’on a oublié les soucis au quotidien, les clients qui gueulent et la production informatique qui plante un serveur en disant que c’est de votre faute…

Pour les vacances de Noël, c’est mieux : aujourd’hui les collègues reviennent de 4 ou 5 jours de fêtes, c’est presque l’euphorie. En outre, la moitié des gens étant absents la semaine dernière, il ne s’est rien passé ou presque ! L’autre moitié étant en vacances cette semaine, il ne se passera rien ou presque…

Il n’empêche ! Quand on reprend un lundi après Noël, il y a toujours un moment d’angoisse : c’est juste avant de remettre le pantalon de costar après une semaine en jean. « Arriverai-je à rentrer dedans ? » L’angoisse n’a pas duré ce matin. La réponse, à ma grande surprise, fut positive. C’est après, en marchant dans les couloirs du bureau que j’ai constaté que le pantalon avait du mal à se maintenir à un niveau normal…

Heureusement que je n’ai pas la visite médicale du travail début janvier.

Après avoir mis le pantalon, j’ai mis ce qu’il est coutume de mettre quand on va au travail. Je dois préciser qu’avant de mettre le pantalon, j’avais mis un caleçon. Ensuite, chemise, chaussettes, cravate, … J’ai bêtement constaté que ma veste n’était pas chez moi, ne pouvant pas, ainsi, d’une part vérifier si elle fermait convenablement et d’autre part achever ma vestimentation qui assure mon élégance coutumière.

Je l’avais oubliée dans la voiture quand j’ai déchargé, la voiture, en rentrant de vacances. Le con.
Ceci est une histoire à suspens. Je vous préviens.

Je mets mon manteau et répugnant à sortir dedans, je sors dehors. Ca caillait les miches. Un froid à vous donner envie de pisser tout en redoutant de passer trois heures à la trouver.

Je fonce au bistro. Café. Croissant. Pas de Parisien : un autre con le lisait. Normalement, le con qui lit le Parisien, le matin c’est moi. Il faudrait que j’achète un bistro pour moi tout seul. Pour lire le Parisien peinard.

Je sors du bistro et j’aperçois ma voiture qui m’attendait sagement comme le labrador attend son maitre quand il a envie de pisser. Je me dis « Tiens, mon poulet, et si tu mettais ta veste maintenant ? ». Il fallait en effet que je le fasse, mon badge d’accès au parking du boulot était dans la poche.

J’enlève le manteau, sur le trottoir.

Me voilà en chemisette par -4° ! Température homologuée par le thermomètre de la voiture. J’ai un téléphone qui prend des photos et une voiture qui prend la température. Le monde moderne. La température extérieure, je précise. Sinon, ça ne rentre pas.

Quatre degrés en dessous de zéro. A l’issue de cette expérience très scientifique : je vous confirme que ça caille.

05 août 2007

Moi tout nu

J’essaie une nouvelle coupe de cheveux, comme l’atteste cette photo.

Je blogue en maillot de bain, comme l’atteste cette photo.

J’ai un début de rhume, comme l’atteste cette photo.

C’est dingue tout ce qu’on peut faire dire à une photo.

01 août 2007

Accroc aux news tech

Avant internet, la vie était simple. Le matin on se levait à une heure raisonnable pour aller au boulot, en écoutant France Info, on branchait la machine à café, on attendait qu’il coule, puis on écoutait France Inter puis on faisait sa toilette et on allait au boulot.

On bossait, on faisait des pauses avec des collègues, on rentrait, on faisait des courses, on buvait un coup avec les copains, puis on rentrait à la maison où on mangeait en regardant la télé puis on se couchait trop tard parce que l’émission de deuxième partie de soirée était intéressante et qu’il fallait bien finir le bouquin commencé dans le métro.

Maintenant, avec l’âge, je me lève plus tôt (5h30 – 6h). Surtout, avec Internet, je tourne con.

Au réveil, je me précipite sur l’ordinateur. Je gueule parce qu’il est long à démarrer et que la ligne Internet met longtemps à s’établir, même qui faut que je relance la livebox ce qui me fait perdre 45 secondes. Je lance Firefox puis je charge netvibes.

Je fais un peu de résistance aux nouvelles technologies : je n’ai pas mis netvibes en page d’accueil, uniquement par principe.

Si j’ai reçu des emails, je regarde s’il n’y a pas un truc important : la famille, le boulot, …

Je continue à faire un peu de résistance aux nouvelles technologies : je regarde les trucs importants avant tout.

Ensuite, je jette un œil à un site d’actualité, histoire de voir si la troisième guerre mondiale n’est pas déclarée ou quel coureur cycliste a été contrôlé positif.

Je fais toujours de la résistance aux nouvelles technologies : je ne suis pas abonné à des flux RSS pour l’actualité.

Après, je retourne sur mon netvibes pour regarder s’il n’y a pas une touiterie en cours ou des échanges que j’aurais loupé pendant la nuit. J’en profite un message de type « Debout les gars ! ». Là, je fonce sur ma messagerie pour étudier tous les commentaires postés dans mes blogs et je réponds à chacun en principe.

Je reviens sur Netvibes pour étudier pour voir ce qu’ont diffusé les copains sur leurs blogs, puis à nouveau sur la messagerie pour repérer les commentaires sur ces blogs.

Après, je resaute dans les sites d’actualité, que je consulte à l’envers ! Je commence par les sports, les rubriques « people », « insolite », … pour finir par les actualités nationales où je trouve une idée de sujet du jour pour un billet que je rédige que je m’envoie par mail pour le relire ensuite.

Si je commence par les actualités nationales, je ne lis pas le reste car je commence immédiatement la rédaction du billet !

C’est alors que je me rappelle que j’ai un compte chez Facebook qu’il faut consulter.

Je constate que je suis en retard : je recharge mon netvibes pour vérifier s’il n’a pas du neuf. Je fonce dans la salle de bain (ce n’est pas vrai, je vais faire caca en écoutant la revue de presse de France Info vers 7h20, mais ceci est un blog de haute tenue), je me fringue en remettant la même cravate que la veille, même si elle est bleue et que j’ai pris une chemise verte car elle était sur le haut de la pile.

Ensuite je fonce au bistro pour prendre un café que j’ai oublié de prendre à la maison et je ronchonne tant que les clients n’ont pas lâché le Parisien où je cherche avec avidité l’article qui me permettra d’enrichir mon billet.

Arrivé au boulot, je consulte mes messageries professionnelles et l’intranet pour voir s’il n’y a pas une merde qu’il faudrait régler avant de commencer à faire le con. Cela fini (8h40 ?), je récupère le billet commencé à la maison, je l’adapte si j’ai le temps et je le diffuse.

Sitôt diffusé, je fonce chez technorati pour pinguer le blog (je n’ai pas trouvé l’option de pingage automatique dans blogger). J’en profite pour regarder si d’autres blogs ne parlent pas de moi, ce qui me fait penser à vérifier mon classement Diorgucci.

A neuf heures, le boulot démarre : je recharge mon netvibes qui ne sera pas coupé avant la fin de la journée afin de récupérer mes messages professionnels (il faut bien un prétexte), les personnels, les commentaires dans les blogs, les touiteries, …

A midi, rédaction d’un deuxième billet pour un des deux blogs délaissés le matin, tout en consultant les netvibeseries concernant les autres blogs que j’ai au coin de l’œil.

A 17 heures 30, je constate que je suis en retard car j’ai passé trop de temps à répondre aux commentaires : je me dépêche puis je finis de répondre aux commentaires, consulte deux ou trois blogs, des sites d’actualité, des trucs comme agoravox.

Je rentre at home. Je n’ai plus le temps (ni le courage) de faire des courses, il faudra encore décongeler une pizza. Par contre, j’ai le temps d’aller au bistro, où je retrouve souvent des copains blogueurs.

Puis je reviens à la maison où je commence par faire le boulot qui m’est tombé dessus entre temps, puis un coup de netvibes et tout le cirque habituel pour répondre aux commentaires, lire les blogs des copains, commenter, tenter deux ou trois commentaires dans de nouveaux blogs histoire de respecter mes excellents conseils de blogage, …

Oui, même le soir je fais de la résistance aux nouvelles technologies : je fais ce que j’ai à faire avant de faire le con, je vaque : ménage, bouffe, lecture du courrier, boulot en retard, … Faut être sérieux !

A minuit, il est temps de se coucher, ce qu’on ne peut dignement pas faire sans une dernière rafale de touiterie…

09 mai 2007

Introspection !

Ca fait des mois que je me moque de mes camarades de jeu sur le blog, le vieux Jacques étant en première ligne, même si depuis quelques mois, je ne peux plus être aussi indiscret !

Je vais donc m’auto-foutre de ma propre gueule en rentrant précisément dans l’intimité de mon 48m2.

Je raconte sur un autre blog que je n’ai plus internet à la maison. A l’occasion d’un changement de PC, j’ai décidé de changer d’opérateur et j’attends la livraison de ma Livebox avec impatience pour reprendre le blogage intentisf.

Ca n’a rien à voir mais samedi (veille d’élection malheureuse) j’ai acheté un gros rosbif pour me faire trois déjeuners. Je l’ai cuit le soir. Ce billet est très hard. Attention aux âmes sensibles. J’ai décidé d’en manger une tranche dès le samedi soir. C’est si beau un rosbif saignant.

En le coupant… je me suis méchamment coupé. Une belle partie de peau arrachée. Ce billet est saignant et très compliqué. Ca saignait beaucoup, j’ai mis de l’éosine, un pansement, j’ai mangé mon rosbif et je me suis couché.

Vous me suivez ? Parce que je ne raconte pas ma vie pour le plaisir.

Pendant la nuit, mon pansement s’est décollé et ça s’est mis à saigner beaucoup. Mais vraiment beaucoup pour une petite plaie.

Du coup, j’avais du sang partout sur le plancher à côté du lit, dans la salle de bains les toilettes,… et dans les draps. Une vision d’apocalypse mais que j’ai eue assez tard, vers 11 heures au moment de prendre ma douche (quand je sors de ma chambre, le matin, je n’allume pas la lumière mais me précipite sur la cafetière).

J’avais annoncé un billet très intime. Le matin, donc, je me suis levé à 7 heures, j’ai pris mon café, j’ai bricolé un peu sur le PC, j’ai fait mon jogging (je plaisante, une petite promenade). Pour se faire, j’ai remis mon jean, mon tee-shirt et mes chaussettes de la veille… Attendez, nous n’avons pas atteint le sommet de l’intimité.

A ce stade, vous allez vous dire que je suis un gros dégueulasse de sortir de chez moi sans même me brosser les dents ! Tout simplement, je voulais aller à la boîte à lettres pour voir si ma livebox était arrivée. Elle ne l’était pas. J’ai donc décidé de me promener dans le quartier sans même remonter chez moi.

Si vous avez suivi, mais je me demande si vous suivez vraiment, vous aurez constaté qu’après avoir pris mon café, j’ai réussi à m’habiller sans rentrer dans la salle de bains et dans la chambre, puisque je n’ai pas vu le sang partout. Ceci mérite une explication. Mais je vais faire court, car vous allez vous imaginer que je me promène en caleçon dans l’appartement, ça risquerait de vous exciter et de vous précipiter pour louer un appartement en vis-à-vis. Ce n’est pas la peine, il n’y en a pas. C’est pour ça que j’ai acheté mon appartement : pas de vis-à-vis. Je peux même me promener à poil, mais je n’en vois qu’assez peu l’intérêt.

Donc, samedi soir, je me suis coupé le doigt. Cette histoire est compliquée, mais tout se tient pour aboutir à la mésaventure finale et à l’explication de ma méthode de rangement de l’éosine, Eosine dont je me suis barbouillé la coupure le samedi soir. Puis j’ai voulu mettre un pansement. Chez moi, ils sont rangés dans les toilettes et pas dans la salle de bain. Par contre, les ciseaux sont rangés dans le séjour. Je me suis mis un pansement dans le séjour, ce qui n’a rien de surprenant. Mais de peur de mettre du sang partout, juste après avoir mis le pansement, je me suis dévêtu dans le séjour. Ca explique pourquoi j’ai réussi à ne pas rentrer dans la salle de bain et la chambre entre 7 heures et 11 heures. Tout se tient, vous dis-je !

Il y a juste une explication que je n’ai pas donnée et, si vous avez vraiment lu ce billet avec intérêt, vous ne pouvez pas ne pas vous être posé la question ! Pourquoi suis-je allé voir ma boite à lettres un dimanche matin à 10 heures ? Je ne sais pas ! Sans doute l’espoir d’une livraison le samedi après-midi !

Cette ambiguïté étant levée, il me faut maintenant rentrer dans le vif du sujet, car nous en sommes qu’au stade de l’introduction. Vous savez maintenant :

Petit 1 : pourquoi l’éosine était sortie (pour plus de précisions, elle était posée sur le lave linge dans la salle de bain).

Petit 2 : pourquoi j’étais en retard à l’apéro dimanche midi (en voyant le sang partout à 11 heures, il a fallu que je fasse le ménage complet).

Petit 3 : pourquoi je n’ai pas blogué du week-end.

Petit 4 : pourquoi je n’hésite à me promener dans des tenues légères chez moi.

Petit 5 : pourquoi j’ai fait le ménage dimanche matin.

Entre le dimanche midi et ce matin, aucun événement particulier n’est à raconter, à part cette malheureuse élection dont le résultat ne m’a même pas déçu tellement j’y ai été préparé.

Ce matin. Je prends une douche. Pour ça je me mets tout nu ce qui n’est pas spécialement original mais la précision est importante pour que vous fassiez une idée du tableau.

En sortant, je me sèche. Rien d’original non plus. Après, je vais pour mettre mes lunettes. Oui ! Je suis myope ! Et comme tous les myopes qui ne sont pas spécialement organisés, des fois je pose mes lunettes à des endroits incongrus et je ne me rappelle plus où… Je finis par les voir. Sur l’étagère au dessus de la machine à laver sur laquelle est posée l’éosine depuis samedi soir. Je les prends mais une branche se prend dans le fil du sèche-cheveux.

A se stade, il n’est pas inutile de préciser pourquoi mon sèche-cheveux était posé là alors que c’est un accessoire que je n’utilise jamais. Oui ! Ce billet est intime. C’est simple, pour faire la photo qui va avec ce billet, j’ai ressorti l’engin. C’est la troisième fois que je l’utilisais.

J’en étais à la branche des lunettes qui se prend dans le machin pas rangé. Je ne fais pas attention, le truc tombe. Maintenant, imaginez vous la scène au ralenti. J’essaie de le rattraper, le fil percute la bouteille d’éosine qui était mal bouchée, le liquide commence à couler sur la machine à laver, où sont rangés en particulier le dernier livre que j’ai lu dans la baignoire et ma trousse de toilette. On est toujours au ralenti, le liquide se répand doucement entre ses trucs.

En rattrapant le sèche-cheveux, je bouscule la bouteille d’éosine en verre, qui avant d’exploser en touchant le carrelage, répand une partie du produit sur le mur.

Me voilà à poil dans la salle de bain, avec les lunettes pleines d’éosine une mare rouge sur la machine à laver, le mur et le sol, avec des tas de petits bouts de verre par terre, n’osant plus bouger, … Plein d’éosine sur les pieds, les trucs pour faire le ménage rangés sur le balcon (mais je suis à poil).

J’ai passé vingt minutes sans avoir réussi à nettoyer la façade de la machine à laver ! J’ai les mains toutes rouges. Je suis en sueur juste après la douche !

Quel cirque ce matin !

Ceci était un billet pour expliquer à Gaël que l’on peut faire du texte dans un billet, même quand il ne se passe pas grand-chose.