28 août 2006

Vive les comptoirs des bistros !

Ce billet fait suite à un échange que nous avons eu sur le blog d'Eric. Pour ne pas polluer les commentaires à un billet passionnant sur le plaisir engendré par la lecture de la presse au bistro, je réponds ici.

Mais cette réponse pourrait s'adresser à toute personne ayant une vision autre que la mienne sur les bistros… A vous tous qui posez vos fesses dans la salle sans comprendre le manège au comptoir et en croyant voir quelques soulots du quartier.

Le « comptoir » ce n'est pas que les brèves de comptoir.

J'aime beaucoup les bouquins de Gourio, et je pense qu'en fin de certaines soirées la finesse des propos de tous les clients doit s'estomper légèrement… Mais, au comptoir des bistros, il n'y a pas que des poivrots esseulés qui attendent la fermeture pour rentrer manger leur cassoulet et regarder le JT de TF1, contrairement à l'image qu'on pourrait avoir en lisant ces bouquins ou en entrant au hasard dans un bistro inconnu vers 19h30 !

Déjà, pour connaître le comptoir d'un bistro, il faut en être un « habitué régulier ». Un habitué du comptoir. Si vous mangez tous les jours dans la même brasserie ou si vous buvez un coup tous les soirs à la même table en salle, vous pourrez observer le bistro, mais vous ne connaîtrez pas son comptoir ! Les deux poivrots que vous verrez au bout du bar sont peut-être deux anciens employés des banques du quartier (par exemple !) et connaissent bien mieux l'économie en général et ce quartier en particulier !

Alors, que faut-il pour être un « habitué régulier » du comptoir ? Ben… Ca dépend ! C'est une question de régularité, de temps passé, de caractéristiques du bistro, … Et ça nécessite une reconnaissance comme tel par les employés, des patrons et des autres clients ! En gros, un jour donné, une heure donnée, vous avez droit à votre place au comptoir ! Eventuellement toujours la même ! Et que votre absence se remarque…


Un deuxième critère serait de discuter avec les gens, et souvent les mêmes ! Dire « ça caille drôlement » à un type que vous ne connaissez pas n'apporte pas grand-chose !
Comment devenir un habitué ?


En principe c'est très simple. A moins d'être un con, un ours ou de s'être trompé de bistro. Il n'y a rien à faire. Juste venir régulièrement. En principe, il y a bien quelqu'un qui vous dira au bout de quelques jours un mot intelligent, comme « bonjour ça va », … De fil en aiguille, vous direz bonjour à tout le monde et les conversations s'étofferont ! Si personne ne vous adresse la parole, le patron ou le serveur finira par vous dire « ça c'est bien passé aujourd'hui, monsieur ? ». Les patrons et serveurs sont des gens commerçants. S'ils vous voient venir souvent aux mêmes horaires, ils repèreront vite en vous une source de revenus et feront tout que vous vous sentiez bien chez eux !


S'ils ne le font pas, c'est que ce sont des cons ou que vous ne correspondez pas à la clientèle du bistro : fuyez-le !
A contrario, si vous voulez devenir « bien » dans un bistro, ne vous y imposez pas. N'adressez jamais la parole aux gens en groupe, vous serez considérés comme un intrus « lourdingue » et vous serez d'emblée mis à l'écart. Attendez d'être naturellement intégré !

De même, si un type tout seul vous adresse la parole, ne lui montrez surtout pas que vous êtes intéressé par la conversation avant d'avoir un peu approfondi. Il est probable qu'il s'agisse d'un casse-couilles notoire avec qui plus personne ne veut discuter ! Vous aurez du mal à vous en débarrasser ! Le patron et le serveur le connaissent comme tel… et ne vous en voudrons pas de le rembarrer gentiment. Le bien être du potentiel nouveau client passe avant le radotage d'un type difficilement supportable.


Ainsi, progressivement, vous deviendrez « habitué régulier », vous serez connus et vous connaîtrez des gens disparates qui vous enrichirons intellectuellement et que vous prendrez plaisir à voir. Pas encore des amis (ça pourra le devenir), mais des copains de bistro. Et quand vous serez « habitué régulier » du comptoir, n'oubliez pas les informations ci-dessus. Si vous êtes en groupe, avec des copains, et qu'un type que vous ne connaissez pas beaucoup ou pas du tout se mêle à la conversation et monopolise une part importante de la conversation, rembarrez-le vite fait, et grossièrement s'il le faut. Ce type qui s'insère dans votre groupe est forcément un casse-couilles ou un dépressif qui n'a aucun intérêt. Et probablement d'un ivrogne qui a été viré d'un autre bistro.


Par contre, vous pouvez intervenir si vous avez réellement quelque chose à apporter. J'entends par là une information précise que vous seul êtes en mesure d'avoir dans le bistro. Ca m'arrive souvent : travaillant dans le domaine des « petits rectangles de plastique qui vous servent à payer ou retirer des sous dans des machines », je tombe souvent sur des gens qui ont des problèmes et à qui je peux apporter une réponse précise !

Et quand vous serez « habitué régulier » du comptoir, n'oubliez pas les informations ci-dessus. Si vous êtes en groupe, avec des copains, et qu'un type que vous ne connaissez pas beaucoup ou pas du tout se mêle à la conversation et monopolise une part importante de la conversation, rembarrez-le vite fait, et grossièrement s'il le faut. Ce type qui s'insère dans votre groupe est forcément un casse-couilles ou un dépressif qui n'a aucun intérêt. Et probablement d'un ivrogne qui a été viré d'un autre bistro.

Une seule exception : s'il est drôle.


Si vous ne le faites pas rapidement, ça va être trop tard. Dans notre bande de potes, ça arrive tous les deux ou trois mois… Les autres sont parfois surpris de ma réaction très vive (il faut dire que j'ai un don pour repérer les casse-couilles). Il y en a parfois un qui se prend de pitié pour le gugusse et qui discute pendant une heure avec lui. A chaque fois – je dis bien à chaque fois – le pote est revenu me dire que j'avais raison. Par contre, si vous laissez l'importun s'immiscer, votre soirée est foutue, voire vos relations avec vos potes.


Et surtout, quand vous serez « habitué régulier » du comptoir, vous repérez un type, tout seul qui tous les soirs, pendant une semaine, viendra boire une bière ou deux après le boulot. C'est peut-être un type qui pourrait intégrer le groupe, qui ne demande que ça… Mais ne le forcez pas, c'est peut-être un solitaire ! Et vous n'avez pas de raison de tutoyer un type des la première rencontre.




Illustrons nos propos, didactiques pour rigoler.


Je vais vous raconter comment je suis devenu copain d'enfance avec Djibril il y a un an ou deux. Djibril est noir, vient du Sénégal, est habillé en costar sans cravate, mesure 1,90 mètre, pèse plus de 110 kilos. J'avais repéré ce joli bébé qui venait à la Comète tous les soirs vers 20h15. La Comète est à côté du magasin Leclerc qui ferme tous les soirs à 20h30. La Comète fermant elle-même vers 21 heures, tous les clients sont tassés dans un coin du comptoir pour permettre au serveur de faire le ménage. Ce grand black était donc au bout de 3 ou 4 jours intégré aux tassés du bout du bar.
Sans lui adresser la parole, j'avais repéré en lui un type sympathique et gentil. Et surtout j'avais cru remarquer (sa manière de sourire quand on racontait des bêtises ?) qu'il se trouvait bien à côté de nous.

Au bout du 5ème ou 6ème jour, j'ai dit très fort à mon pote Jacques (le vieux Jacques, pour les habitués du blog) en montrant Djibril : « pourquoi tu as dit que ce gars-là, videur chez Leclerc, est un gros connard ? ».
Tout le monde a éclaté de rire (sauf Jacques qui se demandait s'il n'allait pas se prendre un baffe !), y compris le Djibril en question, avec lequel, depuis, on est inséparables !
Surtout qu'il n'est pas videur chez Leclerc, mais patron d'une boite qui fait de l'import-export d'informatique avec l'Afrique ! On rencontre de tout dans les bistros.


Dans ce long préambule (2 pages et demi sous Word) nous avons vu comment devenir un « habitué régulier » de comptoir puis quel comportement adopter ensuite.
J'ai juste oublié de parler des cons et des racistes (qui sont généralement dans la même catégorie… à part certains cons qui peuvent être tolérants !). Au bistro on en rencontre forcément quelques uns. Déjà, évitez d'en être un. Ce n'est pas compliqué, il suffit d'éviter de brailler et de donner sans cesse son avis sur des sujets qu'on ne connaît pas et aussi faire preuve de gentillesse et oublier toute agressivité. Par exemple, quand on habite Paris, on sait que les supporters de l'OM sont des cons. Ce n'est pas la peine de le dire, ça ne fait pas avancer. De même, quand on habite Marseille, on sait que les supporters du PSG sont débiles. Mais on s'en fout.
Ensuite, sachez les repérez. J'ai donné une assez rapide définition ci-dessus ! Et tenez vous à l'écart (l'isolement se fera progressivement : quand on a rien à se dire, on ne se parle pas).

Encore un détail en fin de ce préambule. J'ai eu une remarque déplorable ci-dessus à propos des dépressifs. Toi, lecteur, qui est plein de bonté pense que je pourrais être plus gentil. Ben non… Vous allez au bistro avant ou après le boulot et après ou avant la maison. Vous y allez pour vous détendre, pas pour régler les problèmes des autres, sinon ça va vous gâcher la vie et vous faire plonger vous-même ! Vous avez assez de problème au boulot ou à la maison, voire au bistro avec vos vieux potes. N'allez pas en chercher de nouveaux.
Et attention ! Il y a beaucoup de dépressifs ou d'aigris dans les bistros : comme ils s'ennuient chez eux, ils viennent vider leurs sentiments ou leurs hargnes dans ces centres de sociabilité que sont les bistro. Sans compter que parmi ces dépressifs, il y a une grande partie d'alcooliques, partie de population à éviter également… afin d'éviter d'y plonger !


Le dernier détail, le plus important : le pognon. Sans en faire une fixation, il faut savoir repérer les pique-assiettes qui viennent se faire « rincer la tronche » mais ne payent un coup que tous les huit jours. Il faut savoir aussi repérer le cas inverse : le type qui paye trop souvent des tournées alors qu'il n'en a pas les moyens. Sans faire de psychologie de comptoir (heu…), il s'agit probablement d'un type qui « achète » sa place au sein du groupe, et comme il est déjà intégré au groupe, il faut l'aider.


Cette histoire de pognon doit être spécialement maîtrisée pour éviter des différents entre les copains, pour éviter que l'amitié ne se transforme en histoires d'argent… et qu'au bout de quelques temps des rancoeurs se forment. Il ne faut pas oublier que vous n'êtes que des copains de bistro pas des amis d'enfance (même si des vraies amitiés se renforcent au fil du temps).

Mais assurez-vous c'est naturel. Si un type ne paye jamais un coup, il sera vite repéré.


Voilà, le préambule est terminé. Venons en au cœur du sujet. Ca sera rapide.


Voilà, le groupe de type que vous voyez discuter au coin du comptoir, vous qui n'êtes pas un usager fréquent des bistros, n'est pas toujours un groupe anonyme, mais un groupe de copains, soudés pour des raisons étranges, s'étant formé au fil d'affinités, mais restant d'origines familiales et professionnelles et d'opinions différentes.

Ainsi, dans « mon » groupe à La Comète on a, en vrac, un éducateur spécialisé, un responsable d'une boutique de chaîne de boulangeries kabyle, un patron d'une société d'import-export, un postier qui travaille de nuit, un vendeur de fringues dans un magasin « dégriffé », un autre boulanger, celui-ci étant supporter du PSG, un ancien vendeur d'assurances et de vérandas à la retraite, un type qui ramassent les bennes d'ordure dans les entreprises, un jeune informaticien, et j'en passe.

Dans un cercle plus élargi, nous avons un gros artisan du coin, le cuisinier d'un restaurant voisin, un indien, militaire retraité, membre de l'UMP, un autre indien, plus jeune et aussi militaire, un clochard du quartier bien sympathique, un adjudant chef à la retraite, un chauffeur de taxi et madame, le chauffeur du patron de l'organisation d'une grande compétition sportive, le patron d'un laboratoire d'analyses, un vitrier, un riche propriétaire de bistro paysan dans l'Aveyron, ...

Au fil de la vie (ou de la mort de chacun) on a eu un vieux colonel en retraite, l'ancien facteur de Bicêtre, le concierge d'à côté, l'assureur d\en face, deux anciens marins, dont un travaillant au ministère de l'intérieur, un vendeur de pneus, quelques barmans, un intermittent du spectacle, un cadre de la SNCF, un mécanicien de chez un loueur de voiture, des menuisiers, …

Et dans les bistros d'à côté, nous avons des bouchers, encore des barmans, un jardinier, une DRH, un couvreur portugais, un travailleur social, un vendeur de motos, un bénévole à la banque alimentaire, un autre intermittent, un agent immobilier, quelques banquiers, …


Et partout des patrons de bistros et des serveurs, qui, quand ils ont le temps, se mêlent, voire animent ou provoquent les discussions, …
Ceci n'est pas une ode à l'amitié.

Seuls quelques uns sont des amis. Dans le lot, il y en a même quelques uns que je ne peux pas blairer… mais les copains de tes copains sont mes copains.
C'est juste une illustration de la diversité « culturelle » que peut représenter un groupe de copains de bistro.

Toutes professions, tous ages, toutes opinions politiques, … Pas des poivrots. Juste des copains, et des fois, des fêtards !


Venez au comptoir, c'est le seul lieu qui permette de telles rencontres.
Complément - le 29/08
Dans ce billet, hier soir, j'ai oublié une deuxième conclusion que je voulais faire. J'estime que rencontrer tous ces gens différents permet de connaître un tas de sujets différents.
Pas connaître, non ! Avoir une opinion de gens qui connaissent réellement tous les sujets.
Par exemple, j'ai eu une escarmouche avec une blogueuse l'autre jour qui me disant connaître l'Afrique. J'ai pouffé. Elle a alors indiqué avoir passé 15 ans là-bas.
La réflexion que je me faisais - et c'est une bien une réflexion, pas une affirmation - c'est : est-ce que finalement je ne connais pas mieux l'Afrique d'aujourd'hui qu'elle ? Ne serait-ce qu'avec les longues discussions avec mon pote Djibril ou avec mes copains Kabyles ?
Je connais des vrais gens et la blogueuse me dit en connaître. Qui dois-je croire, Elle ou moi ?

18 commentaires:

  1. Bon dieu, les gars !

    Autant j'ai eu de la facilité à rédiger ce truc, ça m'est vu d'un seul coup, autant la mise en page a été difficiles.

    Des paragraphes sont apparus plusieurs fois. Un cauchemard.

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  2. Bravo! Putain, un beau texte! Naturel, bien écrit! Je vais le signaler par un lien dans mon article sur "lire la presse"...

    Le bistrot, c'est un espace de liberté. Le seul truc imposé, c'est de boire un verre ou un café et après on fait et dit ce qu'on veut.

    Ma dernière discution de café, c'était au Flore (oui, nous avions choisi ce café, pas par hasard). Il y avait Roland Castro, dans l'entrée, et Richard Borhinger à sa table. Et quelques people ou assimilés...
    Nous étions là, trois blogueurs, et nous avons parlé de blogs!

    Mais mon café, c'est le Canon des Gobelins. J'y vais généralement seul, le matin. J'y prends un café et j'y lis le journal...
    Pourquoi ce café est-il toujours plein de monde alors que celui d'en face est systématiquement vide? Parce que l'ambiance est différente... et peut-être pour des raisons historiques et occultes que j'ignore.

    J'aime aller dans les cafés pour écouter, pas pour parler.

    Les cafés, c'est typiquement français. Les terrasses des cafés, cette indistinction entre l'intérieur et l'extérieur. Les Américains nous l'envient!
    Récemment un journaliste a écrit un article dans le Washington Post sur cet art qu'on les Français de glander dans les cafés: (http://fr.news.yahoo.com/13082006/202/l-image-des-francais-ou-l-art-de-ne-rien.html). Ils sont jaloux de nous les amerloques...

    "S'assoir dans un café (...) c'est ce que font les Parisiens au lieu de travailler ou de faire du jogging", écrit le journaliste Joel Achenbach dans un billet éditorial dimanche.

    Les chaises des cafés sont alignées en rang d'oignons, décrit-il, tournées vers l'extérieur "vers le théâtre de la rue parisienne".

    En scrutant son voisin, il voit "un Français assis dans une pose si détendue qu'il aurait pu être un modèle pour Toulouse-Lautrec". "Il ne faisait rien et le faisait avec panache", assure-t-il.

    "Mais pourquoi n'essaye-t-il pas de faire quelque chose ?", s'inquiète l'Américain qui note que le café se dit pourtant équipé de Wi-Fi (accès sans fil à l'internet) mais que personne n'a d'ordinateur portable. L'observateur ne décèle "aucune compulsion multitâche à l'Américaine".

    Cherchant à se plonger dans les pensées de son voisin, il imagine que "le Français doit cogiter sur le déclin de la civilisation humaine depuis l'invention du croissant". "A moins qu'il ne profite tout simplement du Quartier latin, un quartier si vieux que, je suis sûr, les habitants parlent le latin", conclut le journaliste du Nouveau monde."

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  3. Alors, là bravo !
    Deux cafés pour suivre le tout, mais j'ai pas laché le morceau ! De la vraie sociologie de terrain !!! :-)))
    - Les japonais nous envient nos magasins
    -Les américains jalousent nos terrasses.
    Peut-être qu'on est un pays désirable, alors ! Mais pourquoi on nous le dit pas ! :-)))

    Question : d'apres toi, pourquoi les femmes sont-elles si peu capables de vivre ces moments-bitros ? Il me semble que ce n'est pas vraiment leur truc, non ?

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  4. " d'apres toi, pourquoi les femmes sont-elles si peu capables de vivre ces moments-bitros ? "

    Je vais répondre en deux temps...

    Le premier est abominable de misogynie. Mais à 90% quand une femme a un coup dans le nez, elle est abominablement chiante. Elle est donc généralement exclue des groupes de copains !

    En fait, ce n’est pas de la misogynie. Comme il y a moins de femmes au bistro, celles qui restent sont généralement des poivrotes. Donc le 90% ci-dessus n’est qu’un phénomène statistique.

    Le deuxième est abominable de racisme. Mes potes et kabyles quand ils débarquent avec moi dans des bistros sont toujours surpris par la présence de femmes. Chez eux ce n’est pas dans la culture. Les femmes ne vont quasiment jamais au bistro, c’est dans la culture. Les femmes ne discutent pas entre elles dans des lieux fréquentés par les hommes.

    En fait, ce n’est pas du racisme, c’est comme ça. Si les femmes ne fréquent pas trop les bistros, et surtout pas les comptoirs, c’est culturel…

    Mais j’en ignore la raison.

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  5. Peut-être que ce qui fait de La France un pays désirable et l'animation aux comptoirs est la même chose !

    Une certaine sympathie ?

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  6. Pour le lien, il faut réessayer plusieurs fois et ça marche. Mais ce lien est anecdotique...

    Tiens, pour compléter encore, une info lue dans Métro ce matin: ils ont étudié la hausse du prix de certains produits de 2002 à 2006. Ce qui a le plus augmenté: le café, de 1,05€ à 1,90 €.

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  7. Il faudrait faire un chèque-café !

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  8. Le lien d'Eric, il est pas entier ?

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  9. Si, j'ai réussi à avoir accès au truc, mais il faut le recopier dans la zone d'adresse et cliquer dessus plusieurs fois !

    Celà dit, Eric reprend l'essentiel de l'article dans son commentaire.

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  10. Je vous le disais qu'il n'était pas mort, Tonnegrande.

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  11. http://fr.news.yahoo.com/14092006/202/boire-de-l-alcool-permet-de-gagner-plus-d-argent.html

    Une étude américaine qui confirme "l'intérêt" (je mets des "" à intérêt car les affaires doivent-elles vraiment être le centre de notre monde ?) d'aller au bistrot

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  12. Gaël, les grands esprits se rencontent (on vient de diffuser la même information en même temps).

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  13. Truculent, ton récit !
    En passant, le Leclerc du Kremlin, il est vraiment glauque !
    J'ai regretté que tes conseils ne s'adressent qu'aux hommes.
    Un de ces rares moments de solitude où j'aimerais être plus couillue. J'aimerais beaucoup boire des coups au comptoir des bars parce qu 'on y est témoin de plein de choses. Les engeulades entre les serveurs, les conversations des uns et des autres. En plus j'ai bossé dans la restauration donc j'aime bien ce milieu. Je me retiens souvent de dire "bonsoir" aux gens qui entrent et "au revoir à bientôt" à ceux qui partent.

    En France, c'est vrai, une femme à un comptoir de bar est poivrote ou légère (souvent les 2).
    En Irlande, je buvais ma pinte au cumptoir en papotant avec de vieux irlandais dont j'obtenais toujours, après 2-3 pintes, qu'ils me poussent la chansonnette.
    Ca y est, tu me fous le blues ...

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  14. Ce n'est pas "en France" !
    Je suis d'origine Bretonne, et là bas, ça arrive souvent de voir des "filles" au comptoir !

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  15. Ah la photo !
    Ca me surprend à chaque fois ! :-)

    Très bon article, il vieillit bien, c'est bon signe ! :-)

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  16. C'est la photo qui te fait dire ça ?

    Pour info aux visiteurs envoyés par Eric : la photo date de... 25 ans ?

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