22 mars 2021

J'ai regardé I care a lot


« Marla Grayson est une tutrice spécialisée auprès de personnes âgées et riches. Aux dépens de ces derniers, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime a de très gros secrets. Marla va devoir utiliser son esprit et sa ruse si elle souhaite rester en vie. » Je suis persuadé avoir déjà parlé de « I care a lot » dans un de mes blogs mais je ne trouve plus où. C’est une des premières fictions que j’ai regardées sur Netflix, la deuxième suite à des conseils de potes.

A la lecture du début de cette présentation dans Wikipedia, on comprend que Marla est une espèce de salope qui éponge les vieux mais la fin nous laisse penser qu’elle est sympathique mais il n’en est rien, comme si le réalisateur avait complètement loupé son film. Dès fois, j’ai la critique un peu rude mais rassurez-vous : on passe un bon moment devant cette fiction par ailleurs assez antiféministe.

Le « de très gros secrets » réside dans le personnage qu’on devine rapidement être le fils de la dame et qui est lui-même un truand, genre « mafia russe » comme dit Marla. Il est assez sympathique au début mais perd rapidement tout capital humain qui pourrait nous faire l’aimer.

De fait, parmi les premiers rôles, on finit assez rapidement par ne plus pouvoir saquer les protagonistes sauf, peut-être, la vieille dame et la brune, copine de Marla (qui est par ailleurs très appétissante).

Certaines scènes manquent totalement de crédibilité. Je ne les raconte pas pour te dégouter mais pour essayer d’avoir un éclaircissement de la part des copains qui ont aimé ce film.

Tout d’abord, il y a ce juge noir (comme éclaircissement, ça commence mal) qui donne systématiquement raison à la tutrice. Dans la vraie vie, il tomberait assez rapidement pour corruption (le sujet n’est pas évoqué dans le film, on se demande s’il n’est pas tout simplement débile).

Ensuite, un des sous-fifres du fils, armé, essaie de faire fuir la vieille dame (consentante, ce n’est pas un enlèvement) de la maison de retraite et il en est empêché par des gardes du corps armoires à glace. Même si la maison de retraite en question est sans doute complice tout comme les médecins de Marla, ce genre d’établissement a plutôt des grosses aides-soignantes comme personnel.

Enfin, les deux méchants sont très proches de la mort, indépendamment, à deux moments précis et la façon dont ils en réchappent n’est pas crédible.

Par pitié pour mes honorables lecteurs, je ne vais pas parler de la fin mais seul un réalisateur pochetrons aurait pu imaginer cela…

Il y a ainsi des scènes tellement mauvaises qu’on pourrait se demander s’il ne s’agit pas de parodies.

Dans le bénéfice du doute…

13 commentaires:

  1. On a laissé tomber au bout d'une demi-heure, je ne sais plus exactement pourquoi.

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    1. S'il ne m'avait pas été conseillé, je pense que j'aurais abandonné aussi.

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  2. Et alors ? Depuis six jours vous n'avez rien regardé de nouveau ?

    Ce blog est décidément tenu en dépit du bon sens !

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    1. J'ai entamé House of cards... Ca prend du temps...

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    2. C'est excellent, House of Cards ! À condition de boycotter l'ultime saison, dont les producteurs ont honteusement éliminé Kevin Spacey pour des raisons "morales", en raison de cette espèce de maccarthysme puritain qui ravage l'Amérique et, de plus en plus, l'Europe également (voir les "affaires" Duhamel, Matzneff et autres).

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    3. Ben oui, c'est excellent ! Mais c'est long, donc on ne peut pas faire la critique immédiatement.

      Pour le reste, on est d'accord. Je vais regarder la fin pour voir mais, effectivement, c'est honteux.

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    4. Pourquoi vous me parlez d'House of cards, vous ?

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  3. Je l'ai regardé en anglais au cours d'une de mes insomnies récente. Et pourquoi pas, malgré tout !

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  4. Moralité, faut pas lire tes billets si l'on n'a pas vu la série ou le film ;-) (car tu déflores l'intrigue, mais c'est ton droit aussi hein).

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    1. Pas tellement et ici nous avons une série (d'un épisode...) que je ne conseille pas. Pour toutes les autres, je m'efforce d'en dire moins que ce que ne font les articles de presse (donc avant d'écrire, je lis, contrairement à ce que je peux laisser penser). Surtout, avec beaucoup de série, la presse et surtout Wikipedia donnent le contexte de chaque épisode ce qui permet de savoir ce qui se passe à la fois précédente (je dis "surtout Wikipedia" parce que si tu veux avoir un résumé de l'épisode 8 de la troisième saison de la série Toto, il arrive en tête d'une recherche Google de "Toto - saison 3 - épisode 9".

      Par ailleurs, ce n'est pas facile de parler d'une série sans en donner la trame précise. Je viens de le faire avec Homeland (mon dernier billet).

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    2. Oui, c'est clairement difficile de parler d'un livre, d'un film, d'une série sans en déflorer une partie. Raison pour laquelle je ne lis jamais les 4e de couverture. Je regarde rarement les bandes-annonces, j'y vais au feeling. Ceci dit, j'ai été happé par I care a lot, gêné une partie du film par la musique trop présente ou moderne, puis me suis laissé porter. C'est vrai que c'est un peu abracadabrantesque :)

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    3. Moi, j'aime bien savoir de quoi ça parle et être sûr de comprendre le début.

      Hier soir, j'ai vu qu'il y avait Star Wars - Rogue One à la télé. Je me suis dit "enfin, je vais le voir", mais je n'ai pas tenu vingt minutes. D'une part, je n'avais la tête à la magie habituelle de Star Wars et, d'autre part, je ne comprenais pas grand chose... Il aurait fallu que je lise une description pour y rester scotché.

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