31 juillet 2025

Le vent les a emportés

 


Je m’étais juré de ne jamais regarder cette série récente, sur l’affaire Cantat, mais je suis tombé dessus par hasard en cherchant un truc à regarder en attendant ma femme de ménage (c’est un résumé).

Je n’ai regardé que les deux premiers épisodes (jusqu’au début du procès, en fait) et je ne sais pas si je vais poursuivre. Disons-le franchement, cette série est foireuse et je vais m’en expliquer.

 

Tout d’abord, deux précisions…

La première : peu importent les circonstances, s’ils étaient saouls, si Marie Trintignant l’a provoqué…, il l’a tué à coups de poings. C’est un meurtre. Il n’y a pas photo. On peut même dire que sa condamnation est assez légère. Au début de l’affaire, j’ai cru à « ces circonstances », je me disais qu’il était devenu fou ou un truc comme ça mais cela ne change rien et j’ai vite arrêté de penser. C’est un meurtre. Point barre.

La deuxième : je n’ai jamais été un fan de Noir Désir mais j’ai été dans des lieux festifs où l’on passait leurs chansons, j’ai fredonné, sans doute pogoté… En outre, j’ai toujours de l’admiration pour les gens qui réussissent avec un certain talent. Le meilleur exemple est Johnny Hallyday : je n’aimais pas ses chansons et le personnage mais j’ai toujours reconnu qu’il avait une voix exceptionnelle et un sens du spectacle fabuleux. Bref, ma complaisance de l’époque avec Cantat n’a rien à voir avec un quelconque fanatisme. En fait, c’est plus lié à une certaine pitié. Mais ça ne change rien, c’est un meurtre.

 


Venons-en à la série que je vous conseille de ne pas regarder (ou de le faire avec beaucoup de recul) : après la description d’une belle et difficile histoire d’amour qui pourrait nous donner une légère érection, elle fait le procès de Bertrand Cantat, non pas pour le meurtre (il a été jugé) mais pour son comportement pendant l’instruction. On lui reproche de ne pas avoir dit la vérité dès le début. Il y a évidement le fait que tout cela devait être bien confus dans sa tête mais de toute manière, un accusé a le droit de se défendre.

Il y a le procès de la justice de Vilnius qui, si elle a bien qualifié l’acte en meurtre n’a pas alourdi la peine pour une des circonstances aggravantes, le fait que Cantat ait attendu beaucoup trop longtemps avant d’appeler les secours. Mais c’est ainsi.

Il y a le procès de la presse qui a beaucoup insisté sur le volet « crime passionnel » qui est évidemment une connerie.

Il y a le procès des fans de Noir Désir qui ont beaucoup défendu leur idole comme si c’était vraiment un crime, comme si le public n’avait pas que les médias pour donner des informations ! Et comme si on ne verrait pas encore plus de connerie maintenant avec l’essor des réseaux sociaux…

Ainsi, la « série reportage » fait la part belle au manque d’objectivité des gens du « camp Cantat » en manquant franchement d’objectivité. C’est naturel. Les réalisateurs n’avaient pas d’autre choix, peut-être, sauf à faire un reportage insipide, mais c’est une raison valable pour ne pas regarder.

 


Je vais faire un autre reproche, sans rapport : on nous montre beaucoup trop de choses qui ne nous regardent pas. Tout d’abord, on nous fait trop de baratin sur l’intimité du couple. Ils s’aimaient, point barre, ça suffit. Le reste ne nous regarde pas, même les volets qui auraient pu expliquer l’acte de violence par Cantat (d’autant que ça n’enlève rien à sa culpabilité). Il y a ensuite des extraits de vidéos (des images de vidéo surveillance, des vidéos des interrogatoires de Cantat) et ça me gène de voir que cela ne reste pas dans le secret de l’instruction. On me dira que c’est du travail journalistique. Non ! C’est du voyeurisme pour vendre une série.

Il y a quand même quelques volets bien traités. Je pense en particulier à « Lio » qui était la seule « de la profession » à charger Cantat et qui avait sans doute raison dans la plupart de ses arguments. Elle aurait presque mérité un reportage pour elle toute seule. J’aime bien aussi la manière avec laquelle on nous rappelle quelques éléments comme la façon avec laquelle nous avons eu progressivement des informations sur le meurtre, le déroulement de l’instruction, du procès…

 


Il n’empêche que cet embryon de reportage reproche à un accusé d’avoir voulu se défendre. Ce n’est pas ma notion de la justice (ni le fait qu’un meurtrier soit libéré au bout de quatre ans mais je ne suis arrivé qu’à la fin du deuxième épisode).


A noter que, si je suis tombé par hasard sur la série, cela coïncide avec l'actualité : un dossier vient d'être ouvert, sans doute grâce à la série, au sujet du suicide de la mère des enfants de Cantat. Mais rappelons que cela ne nous regarde pas...

[Séries] Une nature sauvage (Untamed)

 


« Dans les vastes étendues du parc national de Yosemite, la mort d'une femme entraîne un agent fédéral sur un terrain de non-droit, où la nature n'obéit qu'à ses propres règles. » Cette fois, c’est directement Google qui nous fournit le résumé de la série.

Alors comme je suis une grosse fainéasse, je vous recopie une des critiques, également fournies par Google (j’ai corrigé des bricoles sans importance) : « Ce que j'aime beaucoup dans les séries et films du genre, c'est qu'on ne sait pas du tout où on s'en va et c'est le cas dans cette mini-série.

L'intrigue se passe dans un grand parc national des États-Unis en Californie. Une fille tombe d'une falaise et aussitôt, l'histoire commence. Banal me direz-vous, ben pas si banal que ça en fait, on est attiré par l'enquête d'un homme aussi brisé mentalement que la fille qui est tombée. À la longue, ça peut être un cliché, car ce n'est pas la première fois qu'on a affaire à des enquêteurs brisés par la vie dans des séries ou films mais bon, on fait avec.

Une certaine lenteur dans le scénario est maintenue tout du long mais, ce n'est pas désagréable du tout. Il y a quelques bons moments de suspense qui se glissent de temps en temps, ce qui ajoute un peu de piquant dans l'histoire. Malgré tout, on a passé un bon moment à écouter cette série qui en passant, se passe dans un grand parc, alors imaginez les images dans cette nature fabuleuse.

À voir pour les amateurs de séries policières, surtout que celle-ci est différente de ce dont on a l’habitude. »

Je confirme ! J’ajoute que les images sont bien belles, que ça se passe dans un milieu que l’on ne connait pas trop…

 

Figurez-vous que j’ai commencé à regarder cela hier, en arrivant au bled, mais je me suis endormi pendant le troisième épisode. Alors, ce matin, comme j’étais réveillé à trois heures, j’ai allumé ma télé, pensant que le sommeil me surprendrait à nouveau, j’ai repris au troisième épisode et j’ai tenu sans interruption jusqu’à la fin de la série (soit quatre épisodes) ce que je ne fais absolument jamais (enfin, à cette heure-là).

Vous avez le droit de ne pas passer à côté.

 

 

19 juillet 2025

[Séries] La belle de Jérusalem

 


« La série suit l'histoire de la famille Ermoza, une famille de marchands séfarades tenant une épicerie à Jérusalem.

Le spectateur suit plus précisément l'histoire de Gabriel, qui a succédé à son père Rafael à la tête de l'épicerie familiale, de sa mère Merkada, son épouse Rosa et leurs trois filles Luna, Rachel (surnommée Rachelika) et Rebecca (surnommée Becky). Le scénario montre les résultats des amours contrariées de Gabriel avec Rochel Leibowitz, une ashkénaze que les parents de Gabriel refusent.

La première saison de la série se déroule selon deux plans temporels, l'un débutant lors du mariage de Gabriel avec Rosa en 1919 et l'autre débutant en 1936 ; la seconde saison se déroule dans les années 1940. »

Voila ce que nous dit Wikipedia. J’ajoute que les images sont superbes, que l’histoire est passionnante et que vous devez binger sans arrière-pensée.

 

Il serait intéressant que j’en dise plus sur la deuxième saison mais cela reviendrait évidemment à décrire la fin la de la première. Elle se déroule donc sur fond de la seconde guerre mondiale et je ne dirai que j’adore les images de « Jérusalem vu du ciel » (vous verrez bien pourquoi).

Pour la première, les séquences se déroulent bien sur deux époques (deux « plans temporels » comme ils disent) et les scènes sont diffusées en alternance ce qui donne un grand intérêt pour suivre les âges de la famille et est beaucoup plus agréable que les habituels flashbacks qui jonchent trop de séries.

Cela permet de mettre en parallèle la jeunesse du couple Ermoza, Gabriel et Rosa, et la vie de leurs filles adolescentes (ou plus…) vingt ans plus tard.

 


Les deux périodes se déroulent sous deux périodes politiques différentes. Pendant la première, le territoire, la Palestine, fait encore partie de l’empire Ottoman et est donc sous occupation turque. Pendant la deuxième, il est sous protectorat anglais. Pour les deux, le fond politique est important avec les querelles entre les Palestiniens juifs, les arabes, les Turcs puis les Anglais. On y voit des meurtres, des attentats, l’activité de groupes politiques…

Mais le plus intéressant est bien la vie de la famille, le poids de « la mère juive », la différence de traitement entre les hommes et les femmes. Il y a bien entendu un côté fleur bleue avec, par exemple, les amours impossibles entre un séfarade et une ashkénaze mais l’important n’est pas là ! On se met dans la tête de chacun des personnages principaux et on se passionne pour cela.

 

Je ne suis ni historien ni « sociologue des religions » mais toutes ces histoires sont passionnantes dans le contexte politique actuel, le conflit Israélo Palestinien qui dure depuis longtemps mais a connu un récent rebond, notamment pour démentir toutes les âneries que l’on peut lire de la part de militants politiques exigus dans les réseaux sociaux.

D’ailleurs, c’est amusant. Après avoir vu le dernier épisode, je suis tombé sur une interview de Rima Hassan, dans TikTok, comme si elle avait vu la série, aussi, prétendant ne pas lutter contre le sionisme mais ne voulant pas que l’histoire se fasse sur le dos (et le massacre…) des Palestiniens.

 

Un dernier mot : ce n’est pas la première série Israélienne dont je décris les mérites ici. Ils sont vraiment très forts.

 

A votre télécommande !

15 juillet 2025

[Séries] Adolescence


 

Adolescence est « la série dont tout le monde parlait », il y a quelques mois et j’étais passé complètement à côté. Je me demande s’il n’y a pas un peu de snobisme de ma part, d’une part à cause de cette histoire de tournage en « plan séquence »  et d’autre part à cause du sujet annexe (le harcèlement dans les réseaux sociaux) qui me sort un peu par les trous de nez, con comme je suis.

L’autre jour, c’est mon téléviseur qui m’a rappelé que j’étais en retard. Tout juste s’il ne m’a pas affiché un message du genre « hého, Ducon, t’as pas encore regardé ce truc ! ». Alors je me suis lancé et je ne regrette pas !

Dès le début, la police fait une descente chez Jamie pour l’arrêter car il est soupçonné du meurtre d’une adolescente. Je ne vais pas tout vous raconter mais progressivement, on découvre différents volets de l’enquête, les éléments à charge, les choses sur les réseaux sociaux… C’est passionnant et j’aurais regardé l’ensemble d’une traite si mon lit ne m’avait pas appelé à une heure du matin alors que je bossais le lendemain.

 

Les « plans-séquence » sont une technique particulière pour filmer les scènes (il y a une seule caméra et le tournage s’interrompt rarement, les personnages peuvent être suivis très longtemps, par exemple tout un épisode). Contrairement à ce que je craignais, ce n’est pas spécialement dérangeant (sauf pour le caméraman…) et cela crée une ambiance particulière assez plaisante. Au début, on est évidemment très observateur, pour vérifier que « ce qu’on dit est vrai » mais rapidement, on se prend au jeu !

Quant au « sujet annexe » dont je parlais, je suppose que j’avais peur que la série vire au procès des réseaux sociaux mais il n’en est rien (ou presque). Un épisode est dédié à la compréhension par le policier en charge de l’enquête des mécanismes, de ce que font les ados (ce que j’ai d’ailleurs découvert !).

 

Je résume : c’est une bonne série et tu dois la regarder toutes affaires cessantes. C'est assez fort, on s'attache aux personnages, notamment à la famille de l'ado qui voit son univers torpillé... La série n'est pas concentrée sur la recherche d'une preuve de la culpabilité mais sur le à côté, ce qui aurait poussé Jamie à faire ce geste, le suivi des parents...

11 juillet 2025

[recettes] Salade de filet de boeuf et de poivrons confits marinée


 

Dans un récent billet, je disais pourquoi je donnais des recettes de cuisine dans mon blog (je ne veux pas devenir influenceur d’autant que je suis assez mauvais mais j’aime bien donner des trucs). Il n’empêche qu’il m’arrive de faire des trucs très bon, souvent un peu par hasard !

Il n’y a parfois pas de recette précise c’est pour ça que mes explications sont parfois alambiquées. Il n’empêche que mon plat d’hier midi était très bon…

 

Il faut remonter à avant-hier midi ! J’avais, au réfrigérateur, un filet de bœuf de plus d’un kilo depuis près d’une semaine (il faut ça, avec le bœuf, sans le laisser « maturer », le manger tout de même plusieurs jours après l’achat). Cela m’arrive très souvent. Je fais trois repas avec : un premier avec la viande qui sort du four, le deuxième avec que de la viande froide et le troisième en salade avec une petite sauce improvisée et soit des pâtes, soit des pommes de terre, un peu d’oignons, d’échalottes…

Mercredi, avant de cuire mon rôti, j’ai étalé sur une face deux bonnes cuillères de crème fraiche et un peu de sauce soja, avant de mettre du poivre, des herbes de Provence et un peu d’huile d’arachide.

C’est le hasard ! Par exemple, je n’avais pas rangé la bouteille d’huile d’arachide et elle était sur la table (généralement je mets soit du beurre soit de l’huile d’olive). J’ai mis de la crème suite à une idée saugrenue (en vue d’avoir une base pour la sauce de la salade du lendemain). J’ai mis de la sauce soja (salée, quand même…) parce que la bouteille était devant ma boite d’herbes dans le placard à épices…

Vingt cinq minutes à 225 degrés.

C’était très bon.

 

Le soir, pendant l’apéro au bistro, je me suis dit qu’il me faudrait manger rapidement les poivrons (et ils ne se prêtaient pas aux repas que j’avais prévu avant mon retour à Paris). J’ai donc décidé de les mettre dans ma salade du lendemain (les trois : un vert, un rouge et un jaune).

Rentrant à la maison, j’ai eu l’idée de génie : les faire un peu confire et manger ma salade assez froide. J’ai donc décidé de les préparer immédiatement pour pouvoir les mettre au frigo avant l’aller me coucher. Je les ai donc lavés, coupés, mis dans un saladier avec de l’huile (toujours d’arachide, je vais essayer de penser à ranger ma bouteille), un peu de poivre, de sel et du piment (pas beaucoup : il ne faut pas que ça arrache la gueule, juste que ça « relève »). Bien mélangé et, hop !, à l’Air Fryer. 180 degrés pendant une grosse demi-heure.

Pendant ce temps, j’ai coupé la viande. La sauce était un peu figé, j’y ai ajouté un peu de mayonnaise et un peu de crème fraiche (disons une grosse cuillère à café de chaque), bien mélangé. J’ai tout mis dans un autre saladier et mélangé. Plus tard, j’y ai ajouté les poivrons (quand ils avaient refroidi) avec le liquide issu de la cuisson et touillé à nouveau.

J’ai mis ça en bas de frigo vers 22h.

 

A 12h, hier, c’était délicieux !

10 juillet 2025

[Séries] Between

Between | Site officiel de Netflix 

Selon Wikipedia : « La ville de Pretty Lake est touchée par un mystérieux virus qui tue tous les résidents de 22 ans et plus. Pour éviter que le virus se propage, le gouvernement met en place une zone de quarantaine de 16 kilomètres, laissant les derniers survivants seuls dans cette ville fantôme. »

Ainsi, la série (du moins les deux saisons que j’ai vues) se consacre sur la vie de ces jeunes, leurs combats pour leur survie, pour obtenir le soutien du gouvernement, les luttes de pouvoirs…

La série est assez violente. Forcément, tous les gens de plus de 22 ans passent rapidement l’arme à gauche et les « mômes » ne sont pas tendres entre eux (et des "héros" meurent ! On se demande qui va rester...). Néanmoins, les réalisateurs ont évité tout ce que je craignais comme une tournure mélo mais aussi le côté neuneu (genre « club des cinq » ou « Jules Verne » où tout le monde il est gentil et un peu con sur les bords…).

C’est passionnant, plein de suspens, sans trop de longueurs et sans complication qui fait que des andouilles comme moi loupent des moments clés qui expliquent la suite...

05 juillet 2025

[recettes] Mes steaks hachés surgelés à l'Air Fryer

 


Ne nous trompons pas : si je donne souvent des recettes de cuisine, ici, ce n’est ni parce que je me prends pour Etchebest ou Lignac ni parce que je souhaite de venir un influenceur… Il se trouve que je découvre parfois des moyens de préparer des produits très simples et qui rendent un résultat remarquable ce qui pourrait intéresser mes potes. Parler aujourd’hui de cuisson des steaks hachés surgelés se situe dans ce cadre. J’en ai mangé un hier (deux, en fait, faut pas déconner) qui avait le goût et la texture idéals ! J’en mange pourtant régulièrement (forcément, quand je rentre de Paris en Bretagne, je prends ce qu’il y a au congélateur tant que je n’ai pas fait mes courses) mais jamais je n’en avais autant apprécié (j’adore les steaks hachés frais alors qu’on en mange toute de même assez rarement).

Une des autres raisons qui me pousse à parler cuisine est de démystifier certains plats qui paraissent hors de porter à des célibataires endurcis… L’autre jour, je me suis fait des pates aux saumons (sans faire de billet, je pense) et j’ai découvert que c’était très simple. Vous faites chauffer la base (disons un oignon finement coupé et de la crème fraiche) dans du beurre. Pendant que ça chauffe et que ça réduite un peu, vous faites cuire vos nouilles dans de l’eau. Vous enlevez la peau du saumon et coupez ce dernier en dés d’un ou deux centimètres et vous les foutez dans la crème. Une fois que les morceaux « se détachent », c’est fini !

 

Revenons à nos steaks hachés surgelés. Rappelons d’abord que ça se mange bien cuit pour des raisons de sécurité ou d’hygiène alimentaire et que pour rendre bouffable de la viande de bœuf qui devrait se manger saignante dans ces conditions n’est pas à la portée de tous les abrutis. Je suis un abruti exceptionnel.

J’ai inventé la recette ci-dessous que je vous livre en globalité (avec les pommes de terre) mais l’idée de cuire les SHS (steaks hachés surgelés) à l’Air Fryer m’est venue par une vidéo aperçue dans les réseaux sociaux, de même que le principe général de l’opération.

 

Petit 1 : vous épluchez vos pommes de terre, les coupez en morceaux, les rincez et égouttez (sans plus, on n’est pas là pour faire des frites) et les mettez dans un saladier.

Petit 2 : vous ajoutez du sel, du poivre et de la poudre d’ail séchée (une belle quantité) et les épices de votre choix (je m’étais contenté d’herbes de Provence) puis une bonne dose d’huile et vous mélangez bien.

Petit 3 : vous faites cuire les pommes de terre une grosse douzaine de minutes à l’Air Fryer à 180 en mélangeant à nouveau à mi-cuisson.

 

Petit 4 : vous mettez vos SHS (encore congelés) dans le fond du saladier en les faisant bien tourner de manière à ce qu’il soient bien entourés du reste de « marinade ».

Petit 5 : à la fin des 12 minutes, vous mettez vos SHS sur les patates pendant cinq minutes, vous les retournez et laissez encore trois ou quatre minutes.

Petit 6 : c’est fini.

 

Vous pouvez passer à table ! Les patates ne sont pas exceptionnelles (il aurait fallu mettre du paprika et surtout de la maïzena pour les rendre croustillantes). Contrairement aux SHS ! Parfaits.