« La série suit l'histoire
de la famille Ermoza, une famille de marchands séfarades tenant une épicerie à
Jérusalem.
Le spectateur suit plus
précisément l'histoire de Gabriel, qui a succédé à son père Rafael à la tête de
l'épicerie familiale, de sa mère Merkada, son épouse Rosa et leurs trois filles
Luna, Rachel (surnommée Rachelika) et Rebecca (surnommée Becky). Le scénario
montre les résultats des amours contrariées de Gabriel avec Rochel Leibowitz,
une ashkénaze que les parents de Gabriel refusent.
La première saison de la série
se déroule selon deux plans temporels, l'un débutant lors du mariage de Gabriel
avec Rosa en 1919 et l'autre débutant en 1936 ; la seconde saison se déroule
dans les années 1940. »
Voila ce que nous dit Wikipedia.
J’ajoute que les images sont superbes, que l’histoire est passionnante et que
vous devez binger sans arrière-pensée.
Il serait intéressant que j’en dise plus sur la deuxième
saison mais cela reviendrait évidemment à décrire la fin la de la première.
Elle se déroule donc sur fond de la seconde guerre mondiale et je ne dirai que
j’adore les images de « Jérusalem vu du ciel » (vous verrez bien
pourquoi).
Pour la première, les séquences se déroulent bien sur deux
époques (deux « plans temporels » comme ils disent) et les scènes
sont diffusées en alternance ce qui donne un grand intérêt pour suivre les âges
de la famille et est beaucoup plus agréable que les habituels flashbacks qui
jonchent trop de séries.
Cela permet de mettre en parallèle la jeunesse du couple
Ermoza, Gabriel et Rosa, et la vie de leurs filles adolescentes (ou plus…) vingt
ans plus tard.
Les deux périodes se déroulent sous deux périodes politiques
différentes. Pendant la première, le territoire, la Palestine, fait encore
partie de l’empire Ottoman et est donc sous occupation turque. Pendant la
deuxième, il est sous protectorat anglais. Pour les deux, le fond politique est
important avec les querelles entre les Palestiniens juifs, les arabes, les Turcs
puis les Anglais. On y voit des meurtres, des attentats, l’activité de groupes
politiques…
Mais le plus intéressant est bien la vie de la famille, le
poids de « la mère juive », la différence de traitement entre les
hommes et les femmes. Il y a bien entendu un côté fleur bleue avec, par exemple,
les amours impossibles entre un séfarade et une ashkénaze mais l’important n’est
pas là ! On se met dans la tête de chacun des personnages principaux et on
se passionne pour cela.
Je ne suis ni historien ni « sociologue des religions »
mais toutes ces histoires sont passionnantes dans le contexte politique actuel,
le conflit Israélo Palestinien qui dure depuis longtemps mais a connu un récent
rebond, notamment pour démentir toutes les âneries que l’on peut lire de la part
de militants politiques exigus dans les réseaux sociaux.
D’ailleurs, c’est amusant. Après avoir vu le dernier épisode,
je suis tombé sur une interview de Rima Hassan, dans TikTok, comme si elle
avait vu la série, aussi, prétendant ne pas lutter contre le sionisme mais ne
voulant pas que l’histoire se fasse sur le dos (et le massacre…) des Palestiniens.
Un dernier mot : ce n’est pas la première série Israélienne
dont je décris les mérites ici. Ils sont vraiment très forts.
A votre télécommande !
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