19 juillet 2025

[Séries] La belle de Jérusalem

 


« La série suit l'histoire de la famille Ermoza, une famille de marchands séfarades tenant une épicerie à Jérusalem.

Le spectateur suit plus précisément l'histoire de Gabriel, qui a succédé à son père Rafael à la tête de l'épicerie familiale, de sa mère Merkada, son épouse Rosa et leurs trois filles Luna, Rachel (surnommée Rachelika) et Rebecca (surnommée Becky). Le scénario montre les résultats des amours contrariées de Gabriel avec Rochel Leibowitz, une ashkénaze que les parents de Gabriel refusent.

La première saison de la série se déroule selon deux plans temporels, l'un débutant lors du mariage de Gabriel avec Rosa en 1919 et l'autre débutant en 1936 ; la seconde saison se déroule dans les années 1940. »

Voila ce que nous dit Wikipedia. J’ajoute que les images sont superbes, que l’histoire est passionnante et que vous devez binger sans arrière-pensée.

 

Il serait intéressant que j’en dise plus sur la deuxième saison mais cela reviendrait évidemment à décrire la fin la de la première. Elle se déroule donc sur fond de la seconde guerre mondiale et je ne dirai que j’adore les images de « Jérusalem vu du ciel » (vous verrez bien pourquoi).

Pour la première, les séquences se déroulent bien sur deux époques (deux « plans temporels » comme ils disent) et les scènes sont diffusées en alternance ce qui donne un grand intérêt pour suivre les âges de la famille et est beaucoup plus agréable que les habituels flashbacks qui jonchent trop de séries.

Cela permet de mettre en parallèle la jeunesse du couple Ermoza, Gabriel et Rosa, et la vie de leurs filles adolescentes (ou plus…) vingt ans plus tard.

 


Les deux périodes se déroulent sous deux périodes politiques différentes. Pendant la première, le territoire, la Palestine, fait encore partie de l’empire Ottoman et est donc sous occupation turque. Pendant la deuxième, il est sous protectorat anglais. Pour les deux, le fond politique est important avec les querelles entre les Palestiniens juifs, les arabes, les Turcs puis les Anglais. On y voit des meurtres, des attentats, l’activité de groupes politiques…

Mais le plus intéressant est bien la vie de la famille, le poids de « la mère juive », la différence de traitement entre les hommes et les femmes. Il y a bien entendu un côté fleur bleue avec, par exemple, les amours impossibles entre un séfarade et une ashkénaze mais l’important n’est pas là ! On se met dans la tête de chacun des personnages principaux et on se passionne pour cela.

 

Je ne suis ni historien ni « sociologue des religions » mais toutes ces histoires sont passionnantes dans le contexte politique actuel, le conflit Israélo Palestinien qui dure depuis longtemps mais a connu un récent rebond, notamment pour démentir toutes les âneries que l’on peut lire de la part de militants politiques exigus dans les réseaux sociaux.

D’ailleurs, c’est amusant. Après avoir vu le dernier épisode, je suis tombé sur une interview de Rima Hassan, dans TikTok, comme si elle avait vu la série, aussi, prétendant ne pas lutter contre le sionisme mais ne voulant pas que l’histoire se fasse sur le dos (et le massacre…) des Palestiniens.

 

Un dernier mot : ce n’est pas la première série Israélienne dont je décris les mérites ici. Ils sont vraiment très forts.

 

A votre télécommande !

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