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02 mai 2013

Histoires de slips

Je m’en rappelle comme si c’était hier. C’était pourtant en 1991, je crois. Un événement marquant de ma vie de célibataire. A l’époque, nous travaillions à Vannes. J’ouvre le coffre de la voiture d’un collègue pour qu’il y mette ses affaires. Le coffre était vide, à l’exclusion d’un slip visible déjà porté (pas sale, a priori, je n’ai pas été jusqu’à le sentir, mais chiffonné) étalé sur le fond. J’étais surpris car je savais qu’il portait des caleçons vu que je l’avais hébergé quelques semaines chez moi.

Je lui fais donc les plaisanteries grivoises d’usage, qui seraient qualifiées d’homophobes aujourd’hui. Il ne comprenait pas réellement l’objet de ma moquerie car pour lui, c’était parfaitement naturel d’avoir un slip dans sa voiture. Il m’explique alors que quand il achète un pantalon, sauf un jean, il met un slip pour aller l’essayer car on le « sent » beaucoup mieux. Je lui dis que c’est parfaitement crétin puisqu’il met toujours des caleçons mais peu importe.

La marque de son slip était imprimée dans ma tête, si je puis dire.

Quelques temps après, je suis allé acheter des sous-vêtements pour mon usage personnel et j’ai acheté un slip pour essayer, en plus des caleçons. J’avais passé la fin de mon adolescence et le début de mon âge adulte en caleçon. J’avais donc procédé à la première acquisition d’un slip pour adulte à l’âge de 25 ans.

Quand je vous dis qu’on peut faire un billet de blog à partir de n’importe quoi, c’est la stricte vérité. Vous pouvez même mettre un peu d’émotion dans une histoire de slip. Par exemple…

C’était une époque où je rentrais chez mes parents tous les week-ends. Je déposais mes fringues sales en boule près de la machine à laver et, par miracle, à la fin du week-end, elles étaient lavées, repassées et rangées dans mon armoire. Je pouvais donc les prendre et les foutre en vrac dans mon sac de voyage.

Je suis retourné bosser à Paris en 1993. Pour avoir des sous-vêtements propres, il ne me suffisait plus de piocher dans l’armoire familiale. Il me fallait faire des lessives ou en acheter des propres.

C’est ainsi que je suis devenu acheteur frénétique de sous-vêtements mais pour ne pas me faire repérer à la caisse, j’achetais des slips et des caleçons. Des vrais caleçons ou des boxers, selon l’humeur. J’aime bien les machins en microfibres.

Le matin, je choisis consciencieusement un slip ou un caleçon (en prenant celui en haut du panier de linge propre).

Pourquoi je vous raconte ça, moi ?

Avant-hier, je parlais de mes chaussures neuves. Ce matin, je relisais les commentaires. A voir le nombre et la teneur des commentaires laissés après un billet sur mes chaussures, je me demande ce qui pourrait arriver après un billet à propos de mes slips et de mes caleçons.

04 août 2008

Blogueur en slip

Samedi midi, je buvais un coup avec Corinne et sa mère à l’Aéro quand nous avons été happé par l’image de Simon le Clochard, le pantalon sur les mollets, derrière les cabines téléphoniques, place de la Comète. Pas facile de remonter un pantalon quand on trois grammes et qu’on ne veut pas lâcher la poignée de sa valise à roulette de peur de se la faire voler par un quidam abusif.

On a bien rigolé.

Dimanche, j’ai pris la route pour la Bretagne. J’aime bien m’arrêter deux ou trois fois un quart d’heure. Lors de la dernière de ces haltes, à la nouvelle station construite sur la nationale 12 entre Rennes et Montauban, j’ai fait une dernière halte. Je vais liquider les affaires courantes dans les toilettes de la station, déambule un peu (il y a une espèce d’expo sur les Côtes-d’Armor) puis rentre à la voiture. J’étais garé près d’une poubelle. Je me décide donc à virer le bordel que j’ai dans la voiture : vieux journaux, bouteilles en plastique, emballage de sandwiches, … Je mets tout ça dans mes petits bras et me dirige vers cette à poubelle, à trois mètres de la voiture.

J’avais oublié que le matin j’avais oublié de mettre une ceinture à mon jean. Ce n’est pas facile de remonter un pantalon quand on a les bras chargés de détritus.

J’ai bien rigolé : ça m’apprendra à me foutre de la gueule de Simon.

Vous avez le droit de vous foutre de ma gueule en commentaire. Je ne suis un pas un blogueur prétentieux : je ne censure pas.

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