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10 novembre 2014

Après l'Eveil, faut-il regarder Breaking the waves ?

Je le dis souvent, je ne regarde la télé que le matin des jours fériés quand il y a des cérémonies genre 14 juillet et 11 novembre (je ne sais pas pourquoi) et le soir, quand je suis chez ma mère et que nous ne sommes pas un samedi ou un vendredi. Dans ce cas, il y a la traditionnelle discussion : « qu'est-ce qu'on regarde, ce soir ? » La décision est toujours prise assez rapidement. S'il y a un truc que l'un veut voir et que ça ne dérange franchement pas l'autre, on retient le truc. Comme chacune des parties sait que l'autre n'aime pas, il n'y a aucune difficulté. Sinon, on cherche un truc regardable par tous. Les choix ne sont pas toujours heureux mais ce n'est pas très grave.

Je suppose que c'est à peu près pareil dans toutes les familles.

Hier soir, elle me dit : « je regarderais bien Breaking the waves ». N'ayant pas le programme sous les yeux, je cherche sur Google. Film primé et tout ça. Je me dis : « pourquoi pas ». Le choix était fait en quelques secondes.

Arrive 20h50, on se met devant la télé, elle met la chaîne, ça ne ressemblait pas du tout à Breaking the waves. Elle vérifie la chaîne, c'était OK. Elle vérifie le programme ! Oups ! C'est ce soir que passe ce film.

Sur la chaîne en question, il y avait « L'éveil ». Elle n'était pas spécialement favorable et je ne l'aurais certainement pas regardé sans un brin de hasard. Je regarde le programme. Une paire de grands acteurs (Robert de Niro, Robin Williams). Je regarde internet. Une bonne critique. Pas le temps de changer de chaîne, nous aurions loupé le début. Le choix était fait.

Le choix fut bon. Très bon film à deux détails près. D'une part, on comprend mal le déclic qui fait qu'entre le moment où le toubib réussi à faire s'exprimer le gamin avec le machin avec les lettres, la fiche qu'il prend dans le tiroir et le bouquin qu'il lit devant la grille et l'espèce de léopard, que le docteur pense au médicament pour Parkinson. Tant pis ! C'est lui le spécialiste. Peut-être me suis-je égaré dans mon iPhone quelques minutes et ai-je perdu le fil.

Le deuxième plus gênant. A parti du moment où tout va bien et qu'il reste plus d'une demi-heure de film, on se doute bien que la fin sera malheureuse. Que le remède n'allait pas fonctionner sur le type, sauf pendant quelques jours. De fait, c'est ce qui se passe. On se met à espérer que le toubib va trouver autre chose et on comprend vite que ça va échouer. C'est alors que ça part en couilles ! Les acteurs se mettent à jouer de travers ou à « surjouer ». C'est abominable et vous décrochez...

J'avais totalement oublié ce film quand, dans twitter, je suis tombé sur cet article « 3 bonnes raisons de regarder "Breaking the waves" ce soir à 20 h 50 sur Arte. » Et je me suis rappelé que je connaissais la fin. Elle est racontée dans Wikipedia. C'est souvent le cas pour les films au dessus des autres.

Je ne sais pas si c'est volontaire, si le type qui a rédigé la page n'a pas aimé le film ou a voulu faire de l'humour, toujours est-il que le volet mystique du film apparaît complètement ridicule. Ou alors c'est mon athéisme forcené qui déforme la pensée de l'auteur...

C'est un drame, une histoire triste,dont la fin semble tournée en dérision. Il a une belle critique, des récompenses,...

Faut-il le regarder ?

18 octobre 2014

Culture cinéma aux oubliettes

Pendant des années, « Paris, Texas » a été mon film préféré. Pensez-vous ! La Palme d'or l'année de mes 18 ans, juste avant que je ne quitte le domicile familial et que j'aille vivre à la grande ville, là où les films ne sortent pas avec six mois de retard. D'ailleurs, c'est probablement dans les toutes premières semaines suivant le début de mes études que je l'ai vu, comme il est sorti en France mi septembre 1984.

S'en est suivie une période où je dévorais du film : La couleur pourpre, Out of Africa, La rose pourpre du Caire, Pale Rider, Sans toit ni loi, Le nom de la Rose, Mission, Down by Law, Stand by me, Les enfants du silence, le Maître de guerre, 37,2 le matin, Il était une fois en Amérique, Amadeus, Paris, Texas (ben oui, ne l'oublions pas), La déchirure, Birdy,...

Il y a eu des conneries : Terminator, SOS Fantômes, Gremlins,

Autant vous dire que pour moi, c'était une grande époque. Je ne vous cache pas : pour faire cette liste, je me suis fait aidé par google mais, avec les copains, nous avions tendance à prendre tous ces films (la première liste) comme des chefs d’œuvre, Paris, Texas en étant le sommet, suivi par Down by Law, mais pour des raisons musicales (dont je viens de me souvenir, ça fait bien dix ans que je n'ai pas passé un CD de Tom Waits). 

Etait-ce de la connerie ? Le cinéma mondial est-il parti en couilles depuis ?

Toujours est-il que je me suis « éloigné » du cinéma ensuite, conchiant les films un peu trop « intellos ». « Paris, Texas » serait sorti en 1990, je l'aurais probablement trouvé nul à chier.

Je ne suis pas retourné au cinéma depuis fin 1996 et je ne regarde un film que quand je suis en Bretagne et que je ne passe pas la soirée au bistro. Probablement moins de 5 films par an. Ca me gonfle. Je ne suis donc absolument pas bien placé pour juger ce qui a pu sortir au cinéma après le milieu des années 90 sachant que dès la fin des années 80, je ne regardais plus que des films d'aventure, des policiers, des trucs comiques quand je n'avais que ça à foutre !

Si j'ai vu Titanic, chez moi, c'est parce qu'un type ma prêté le CD et que je voulais me faire un avis. Je n'ai pas vu les grands succès depuis cette époque, genre Les Chtis ou Les Visiteurs...

Revenons à Paris, Texas, mon film préféré de l'époque où j'aimais le ciné.

C'est le 18 octobre 2014 que j'ai su que son réalisateur, Win Wenders, n'était pas américain mais allemand.

Mon manque de culture et d'intérêt pour cela me fait rigoler.


25 novembre 2013

Montauban de la société

Didier Goux fait un très bel hommage aux Tontons flingueurs. En cherchant à faire un commentaire à la hauteur, je me suis demandé ce qui fait que ce film est devenu mon film préféré et qu'il peut être considéré comme un chef d'œuvre, un film culte.

C'est un film qu'on a longtemps trouvé nul parce qu'il passait pour tel, à sa sortie, dans cette période où la critique ne regardait que vers la nouvelle vague, Truffaut, Godard,... On le pensait l'archétype du film franchouillard alors qui est tout sauf ça, comme le souligne Didier.

Du coup, on le regarde avec un brin de honte. À ton âge, tu n'as pas mieux à faire ? Putain, il y a rien à la télé ce soir ! Je me rappelle de la dernière fois où je l'ai vu. J'étais avec ma mère et quand j'ai vu que c'était le seul truc à peu près potable, ce soir là, le seul programme susceptible de nous satisfaire tous les deux, j'ai presque eu honte de lui infliger ça.

Je me rappelle d'un soir où il passait en deuxième partie de soirée, un dimanche, vers 1994 ou 95. Je ramenais un copain de Bretagne vers la région Parisienne. Il devait coucher chez moi et prendre un avion le lendemain. Je lui avais dit que je voulais voir ce film. Il ne le connaissait pas, sauf de réputation. Il m'a dit : "on ne va pas regarder ce navet ?"

Évidemment, il était plié de rire, comme moi.

C'est plus tard, probablement, qu'il est devenu culte, que ses répliques sont entrées dans la mémoire collective. Peut être qu'on s'est rendu compte que le cinéma français n'a jamais produit mieux avec un dialogue génial, des acteurs parfaitement à leur place, des scènes d'anthologie... Peut-être fais-je partie de cette génération de Français à ne pas être fier de son cinéma récent et des films à succès, qu'ils soient français ou pas ? Peut-être a-t-on honte d'en avoir fait son film préfère, celui qu'on a regardé le plus souvent ? Ou honte de nos ancêtres qui ne lui ont pas donné le succès qu'il méritait à sa sortie ? Honte de préférer un tel film à tout ce que le cinéma a sorti de plus beau ?

Cette période a produit plusieurs chefs d'œuvre de ce genre. Toujours avec la même bande ou presque comme les barbouzes ou ne nous fâchons pas. Les trois sont de Georges Lautner et avec Lino Ventura. Les dialogues sont de Michel Audiard.

C'est ce cinéma qu'on aime.


22 juin 2010

Out of Africa

C’est le nom du film qui sera joué à la salle municipale à partir de 16 heures, cette après-midi. Meryl Streep y incarne une jeune aristocrate Danoise. Robert Redford poursuit des fauves.

La mise en scène est assurée par Raymond D. Nicolas A n'assistera pas à l'avant-première.

La publicité par Balmeyer.