18 septembre 2015

Deuxième journée à Beaune

Finalement, j'ai appris pourquoi nous avions "mal mangé", le soir. Un barbecue était prévu mais compte tenu des conditions météos, nous nous sommes rabattus sur le menus de remplacement, ce qui n'explique pas, d'ailleurs pourquoi nous n'avions que peu de vin à nous enfiler dans le gosier. Peu importe ! Quand il n'y a rien à boire, on ne boit rien : à la guerre comme à la guerre.

La nuit fut fort mauvaise, presque blanche, à un point que je me suis mis à compter les gugusses qui passaient dans les réseaux sociaux. Je n'accuse personne de la médiocrité de cette nuit : je dors toujours mal à l'hôtel quand je n'ai pas bu et que je ne suis pas habitué à la chambre. Le Mercure de Beaune a pourtant un intérêt : il est particulièrement silencieux, contrairement à d'autres belles maisons que j'ai pu visiter.

Je ferai probablement un billet sur la médiocrité des réseaux sociaux, la nuit : on y trouve quelques gugusses qui RT des articles mais c'est absolument ridicule : comme personne n'est présent, personne ne les lit. Le trafic diminue progressivement après minuit et devient absolument nul vers 4 heures du matin pour repartir une demi-heure après, ce qui fait que vers 4h30, on se demande si la fin du monde n'était pas arrivée sans vous avertir.

L'hôtel ayant une trentaine ou une quarantaine d'années, il n'est pas équipé de prises de courants pour brancher les smartphones et autres trucs. Je n'avais rien amené à lire et la batterie de mon iphone étant quasiment vide, j'étais coincé, d'autant qu'il fallait que j'assure la journée d'aujourd'hui. Ce paragraphe fait appel à votre imagination. Sur le bureau, dans la chambre, il y a une prise pour une bouilloire. Je l'ai débranchée et est mis, à la place, le câble du chargeur de secours de l'iPhone, chargeur de secours dont il fallait aussi que je conserve jusqu'à ce soir, et y est branché le câble de l'iPhone. J'arrivais donc, avec les deux câbles successifs à utiliser mon iPhone en le gardant dans la main, ce qui fait que dès que je tombais du nez, l'iPhone se cassait la gueule par terre en me réveillant. Alors, je reposais l'iPhone sur une chaise mais le sommeil étant "définitivement perdu", il me fallait le reprendre pour m'occuper. J'espère que vous avez suivi pour bien comprendre le ridicule de la situation. 

Un peu avant cinq heures, je ne sais pas si je dormais depuis une minute ou trente, j'entends un gros "blang" et mon lit qui se casse la gueule : un des pieds avait cédé. J'ai passé un bon quart d'heure à le remettre en place.

Je me recouche et me voilà pris d'une crise d'angoisse.. En effet, j'avais bu des bières au bar de l'hôtel et les avait fait compter sur la chambre car je n'avais plus de liquide. Or la chambre était payée par la boite et je ne savais pas si je pouvais payer les consommations à part. Tout cela a peu d'intérêt, à part le ridicule que je revendique volontiers. A 6 heures, je constate donc que je suis définitivement réveillé ce qui me mettait presque en joie, vue la nuit que j'avais passée. Je dirais que depuis la fin de la rédaction de mon dernier billet racontant la journée d'hier, à 0h18, j'ai dormi  trois heures mais par tranches d'une ou deux minutes...A vue de nez.

Je crois bien que définitivement réveillé à 6 heures, je me suis rendormi un peu après pour émerger précisément à 7h15. Caca, douche, rangement de la chambre,... Ma voila à l'accueil vers 7h45 à l'accueil où j'ai pu signaler le cassage' du pied du lit et payer ma note. Je fonce à la salle de restaurant où la plupart des collègues étaient déjà là (j'ai horreur de prendre mon petit déjeuner avec du monde) et me demandais bien pourquoi ils étaient déjà levés alors que nous devions reprendre le boulot à 8h45.

Les séances de travail de la matinée furent réellement très intéressantes mais j'avais du mal à garder les yeux ouverts.Le repas a été médiocre et encore moins arrosé que les autres. Je n'ai aucun souvenir des ateliers de l'après-midi pendant lesquels j'étais concentré pour ne pas m'endormir et me mettre à ronfler ! La première partie du retour (en car, de Beaune à Dijon) fût très longue mais c'est en arrivant en banlieue Parisienne que j'ai pu commencer à dormir profondément dans le train, au moins cinq minutes.

Métro, passage obligatoire à la Comète. Absolument pas sommeil, ce soir...

7 commentaires:

  1. Un mois de séjour dans une clinique vegan et en zone blanche, que vous méritez !

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  2. la chute due au pied cassé du lit peut être prise en accident de travail, si si si

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    1. traumatisme intra sommeil doublé d'une psychose ultérieure à aller te coucher ce qui t'obligera à rester plus longtemps au bistrot, c'est médical

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  3. "Un peu avant cinq heures, je ne sais pas si je dormais depuis une minute ou trente, j'entends un gros "blang" et mon lit qui se casse la gueule : un des pieds avait cédé" Je ne sais pas si ça a un quelconque intérêt, mais ça me rappelle mon dernier rapport hétérosexuel. Beaucoup plus jeune que votre serviteur, elle œuvrait vigoureusement, empalée sur moi, quand un pied du lit a cédé. Elle est alors partie dans un éclat de rire que je n'oublierai jamais, ce qui mit fin à la séance et à ma vie hétérosexuelle... Comme quoi la solidité des pieds de lit a beaucoup d'importance....

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