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02 juillet 2013

Thiou thiou

Fait exceptionnel : je suis arrivé en avance. Cela n’a pas la moindre espèce d’importance mais quand j’ai rendez-vous pour déjeuner, j’arrive toujours en retard. Sauf cette fois. J’ai attendu Pierre dehors, devant chez Thiou où nous avions rendez-vous. Le nom de ce restaurant me disait quelque chose. Quand Pierre est arrivé, il m’a confirmé que c’était le restaurant préféré de Jacques Chirac. En fait, il parait que c’est un repère de l’UMP mais il n’y avait qu’Elisabeth Guigou et Hubert Védrine.

On ne les présente plus. Elle est président de la Commission des affaires étrangères, à l’Assemblée. Il est plus ou moins à la retraite mais continue à pondre des rapports. Le dernier était un machin au sujet de l’OTAN. Je vous dis ça pour faire croire que je connais tout en politique mais Wikipedia est là pour moi.

Comme ils ne savaient pas si j’étais avec des gens important, ils ne m’ont pas dit « ah salut Nicolas comment ça va ? »

Thiou est un restaurant tenu par une gonzesse ex boat people. Je crois que c’est le premier une étoile tenu par une bonne femme. Ceci reste à vérifier. Il parait qu’ils recherchent la deuxième étoile mais, à mon avis, il faudra qu’ils revoient le service.

Cela étant, c’est effectivement très bon. C’est thaïlandais. C’est Disp qui a payé mais, à vue de nez, on doit friser les 70 euros chacun. Voire plus, même, si on compte le pinard et le digestif mais nous sommes entre nous.

Comme nous étions avant Hip, nous avons décidé de prendre l’apéritif pour l’attendre. Disp a commandé un Minuty. J’ai dit : banco ! Je pensais que le loufiat allait nous ramener deux verres. Il a ramené une bouteille. A la guerre comme à la guerre. Il a fallu deux autres bouteilles pour étancher notre soif (plus une petite carafe d’eau mais comme elle n’était pas maintenue dans la glace, nous n’avons pas pu la boire entièrement). A la fin, on ne savait plus quoi enquiller. Le loufiat nous a recommandé de boire une poire. Nous avons gagné la guerre.

En entrée, j’ai pris des brochettes de poulet. Disp a pris un truc et Hip un autre. Après, Hip et moi avons pris un wok de poulet et Disp un wok de thon. En dessert, nous Disp et moi avons pris des nems au chocolat et Hip, je ne sais plus quelle saloperie mais il a gouté nos nems.

Ces nems valent le voyage. Vous n’avez besoin d’aucun autre prétexte pour aller bouffer dans cette turne. Le reste était parfait.

20 février 2013

Choisir un restaurant pour dîner seul

Au cours de ma carrière professionnelle, j'ai fait tellement de déplacements que je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dîné seul. Au cours de mes vacances, je l'ai également fait souvent. Je suis devenu spécialiste pour dégoter la bonne gargote. 

La question du prix

Je ne peux pas vraiment la traiter. Le prix que vous êtes prêt à mettre dans un repas ne dépend que de vous et de votre employeur si vous avez un plafond de notes de frais. Pour ma part, je ne lésine pas sur ce que je dépense mais je n’aime pas dépenser du pognon pour manger tout seul, y compris quand j’ai des notes de frais. Je calcule donc un prix raisonnable que j’ai envie de dépenser pour le repas. Il sera généralement entre 12 et 15 euros, hors boissons. Néanmoins, je n’hésite pas à me faire des petits plaisirs à l’occasion.

Aimer manger seul

J’adore manger tout seul mais la difficulté d’un déplacement professionnel ou de congés tout seul est qu’on ne verra personne de connu avant le lendemain matin. Du coup, le dîner seul contraint peut apparaître comme une galère. Il faut donc choisir un lieu adapté à votre humeur. Un lieu au calme ou un lieu passant...

Le contexte

Si vous dinez seul au restaurant, c’est probablement parce que vous dormez à l’hôtel. Le choix de l’hôtel est bien plus important que le choix du restaurant parce que vous aimerez diner à proximité. Vos choix de restaurant dépendront donc de la position de l’hôtel. Prenez un hôtel en centre ville. Si vous n’avez pas le choix, assurez-vous d’avoir un restaurant à l’hôtel.

Evitez d’avoir à prendre votre voiture. Dans un bled que vous ne connaissez pas, ça pourrait être un désastre. Je me suis vu ne plus savoir où était le parking dans lequel je l’avais garée. Sans compter que vous ne pourriez pas aller vous enfiler une bière dans un petit bistro que vous avez repéré si vous avez bu plus de deux verres en mangeant.

Les conseils des autres

Prenez des conseils et respectez-les ! Mais détaillez bien ce que vous voulez. Par contre, ne demandez pas de conseil à l’hôtel.

Dans ce billet d’un grand sérieux, je vais raconter une anecdote. Pendant mes vacances, cet été, j’ai demandé un conseil à la fille de l’accueil du plus bel hôtel d’une chaîne de la ville où notre Président était implanté, politiquement, avant son élection mais que je ne nommerais pas. J’ai immédiatement compris qu’elle me donnait ce conseil parce qu’elle était rémunérée pour ça. On appelle ça, un pot de vin. Je me trompe peut-être mais je n’ai pas suivi son conseil.

Les restaurants d’hôtel

Quand je voyage, je vais toujours dans des hôtels d’une chaine pour différentes raisons, notamment que je suis sûr du niveau de qualité. Si vous demandez un conseil à quelqu’un du patelin, le conseil sera mauvais : il ne dort pas à l’hôtel puisqu’il habite dans le coin.

Les restaurants d’hôtel ont un avantage : c’est leur métier d’accueillir des personnes seules.

Les restaurants accolés aux hôtels de chaînes ont un avantage complémentaire : vous êtes sûr de trouver un niveau minimum de qualité et de service.

Vous pouvez avoir envie de trouver un truc sympa et bon dans la ville, je comprends… Mais jetez donc un œil à la salle de restaurant et à la carte. Les deux avantages que je viens de donner pourraient vous éviter de vous gâcher la soirée…

Observer la carte et le menu

Elle vous montrera évidemment si quelque chose vous plait. Elle donnera aussi des indications.

Si à part les spécialités de la maison et le ou les plats du jour, la carte contient plusieurs produits qui ne peuvent pas être préparés à la demande, vous pouvez être sûrs qu’ils ne sont pas faits maisons. C’est un sujet qui fait polémique périodiquement. Je m’en fous dans le cadre de ce billet.

Si vous mangez tout seul et que vous avez décidé de vous faire un petit restau sympa avec une cuisine familiale, posez-vous la question de la provenance des produits en regardant la carte… Surtout si le restau est petit.

Taille du restaurant

On a une tendance naturelle à préférer les petits restaurants. Si vous n’êtes pas dans une zone touristique, les grands restaurants (par la taille) sont là parce que beaucoup de monde y mange à midi… Pas le soir… Le personnel des restaurants « pas petits » est souvent mieux formé, habitué aux coups de bourre et détendu quand il y a peu de monde.

Comme il y a peu de monde et plein de place, vous ne serez pas entassé à côté d’abrutis braillards.

Restaurants gastronomiques

Ils sont à proscrire quoi qu’il arrive quand on est tout seul. Vous avez des frais de déplacement qui vous permettent d’aller jusqu’à 70 euros en faisant croire que vous avez invité un client important ? Refusez les restaurants gastronomiques (avec 70 euros, vous n’iriez pas loin, d’ailleurs). Ils ne sont agréables que lorsqu’on est accompagnés… Vous vous voyez faire le con sur Twitter pour vous occuper devant un maître d’hôtel habillé en pingouin qui va vous obliger à passer 2 heures à table et vous proposer un enchaînement saloperies peu nourrissantes ?

Il y a de meilleures façons de dépenser du pognon (un apéritif maison à 7 euros, une côte de bœuf à 25 euros, un dessert à 10 euros et une demi bouteille de vin – si ça vous suffit – à 28 euros, ce qui permet de bien monter en gamme, seront bien plus adaptés).

Manger ?

Ne vous forcez pas à dîner ! Un sandwich pourrait très bien faire l’affaire jusqu’au lendemain matin où vous pourrez attaquer le buffet de l’hôtel, d’autant que vous avez mangé « entrée plat dessert » à la cantine, le midi.

Ci-dessus, je préconisais la côte de bœuf, ce n’est pas nécessairement une bonne idée.

Parfois, on finit par aller manger parce qu’il le faut bien et pour s’occuper, ce qui est paradoxal et con.

Avant de choisir un restaurant, interrogez votre ventre…

24 mai 2012

La Villa Corse

La Villa Corse est sympathique restaurant situé tout près du Métro Cambronne, dans le 15ème arrondissement. Superbe décor, sympathique repas, un peu trop salé. Je vous parle de l'addition. Je vous le conseille. Sauf si vous êtes pauvres.

Voir la photo de la salle en haut à gauche, ce qui vous demandera d'opérer une rotation de votre écran vers la gauche ou de votre tête vers la droite. Attention si vous êtes au bureau. Vos collègues vont se foutre de votre gueule.

J'y étais en réunion des Caviar'Leftblogs avec le vieux. Il s'est bien tenu.

@Humafred aurait du être avec nous mais a été retenu en Bretagne. Le vieux a appelé @gularu  mais il n'était pas disponible. Quant à moi, je me suis rendu compte que j'avais totalement oublié d'inviter mes habituels compères d'agapes, @Pierre_Danet et @Hypparkos.

Quelqu'un a-t-il un truc pour remettre automatiquement les photos de l'iPhone dans le bon sens ?

Avec l'apéritif (champagne pour moi, Ricard pour lui - il semble ne pas encore avoir admis que nous avons gagné les élections), nous avons eu droit à des olives noires et ensuite une petite soupe dans une odieuse verrine.







Tant qu'à faire, conservez la tête inclinée, ça vous évitera définitivement de passer pour un con au bureau. Ensuite, l'entrée : un millefeuilles de légumes :





L'entrée (et le reste) était accompagnée d'un sympathique vin Corse (on ne recule devant rien) :


Le plat, quant à lui, était composé d'un assortiment de pièces de cochon. Dans le cochon, tout est bon.


C'est visiblement à ce moment du repas que je me suis rappelé que je n'avais aucun logiciel, au bureau, me permettant de retourner les photos et qu'il était donc préférable que je retourne l'iPhone avant de prendre les photos.

Un mousse de fruits divers en dessert avec une petite boule de glace.




Un petit café ensuite. Le vieux voulait qu'on se tape un digestif, mais je suis sérieux, moi. Je bosse cette après-midi et j'ai un Kremlin des Blogs, ce soir. 

Pendant le repas, un lascar est passé près de nous. Je l'ai regardé et il m'a semblé le reconnaitre. D'après le vieux, c'est Lizarazu. Je ne suis pas sur. Il mangeait en face de lui.


C'est la Villa Corse



08 juin 2011

Le Récamier est magique ?

Je connais Alain depuis probablement plus de 10 ans mais ça fait juste un an ou deux qu’on fait régulièrement comptoir commun, à la Comète et à l’Amandine, et beaucoup moins qu’on boit des coups ensemble, presque tous les jours une semaine sur deux, ça dépend de son boulot. Il est serveur dans un restaurant dans Paris mais ça n’est que la semaine dernière que j’ai réagi au fait qu’il ne bosse qu’à un jet de métro de mon boulot.

Comme, avec Disparitus, nous avions prévu de déjeuner ensemble, je me suis dit qu’il serait sympathique d’y aller. Aude Nectar nous a fait le plaisir de se joindre à nous.

Je n’ai pas l’habitude de faire de la publicité pour toutes les boutiques où je bouffe, surtout quand le prix est indécent, notamment pour un blog gauchiste, mais je ne peux que vous conseiller La Cigale Récamier, 4, rue Récamier dans le septième arrondissement.

Je ne vais pas jouer à la critique gastronomique : c’est très bon. Ils ont une spécialité de soufflés (mais j’ai fait l’erreur d’en prendre en entrée et en dessert…). Le service est décontracté (mais je peux difficilement juger, le serveur étant un copain) mais très pro : on n’a pas l’impression d’être servis par des pingouins.

Surtout, le Récamier est dans une impasse avec une belle terrasse, loin des voitures, ce qui rend ce court moment fort agréable (d’ailleurs, je me suis pointé au bureau avec une demi heure de retard, n’ayant pas vu le temps passé…).

Je vous le conseille. Pensez à réserver (avant 11h30 au 01 45 48 86 58). Mais attention à l’addition, les 50 euros par tête de pipe sont vite franchis… Va falloir que je bouffe à la cantine pour le reste du mois…

26 avril 2009

Le libéralisme en grande pompe à bière

Hervé Novelli a annoncé que les restaurateurs devront baisser certains prix de 10% afin de répercuter la baisse de la TVA obtenue récemment de Bruxelles. Je me demande bien comment nos braves législateurs comptent vérifier ça.

« nous ferons connaître les accords sur les diminutions de prix qui devraient être supérieures à 10%, et concerneront une liste de produits visibles et ciblés tels que les entrées, le plat du jour et l'emblématique café noir ».

Bien. Le café à 1€20 passera donc à 1€08 ? Chiche ! Le patron devra le passer à 1€05 pour éviter les problèmes de monnaie. Quand il aura payé la TVA, ça qui lui fera une perte nette de près de un centime par café. Le patron de la Comète n’a pas fini de ronchonner.

C’est sûrement comme ça qu’on va sortir de la crise et qu’il pourra embaucher !

« Les restaurateurs devront signer un "contrat d'avenir", qui les engagera sur les prix, l'emploi et les investissements, les contreparties devant, selon Hervé Novelli, être à "la hauteur du geste de l'Etat", pour qui cette baisse va se traduire par 2,5 milliards d'euros de recettes fiscales en moins. » Il faut que chaque restaurateur signe un contrat pour faire son métier en bénéficiant d’un taux de TVA réduit ?

Bonjour l’usine à gaz !

« Le contrat d'avenir, qui sera validé par tous les syndicats professionnels, sera un "contrat en bonne et due forme" et un comité de suivi sera constitué "pour rendre compte tous les six mois de la mise en oeuvre" des engagements, a-t-il poursuivi. » Je veux bien faire partie de ce comité de suivi qui aura comme boulot de faire le tour des bistros pour vérifier que les prix baissent ! Tant pis si le prix du bœuf augmente de 10%, le plat du jour devra baisser ! A l’origine, M. Novelli, il n’était pas libéral ?

« L'affichage de la baisse des prix sera obligatoire, vérifiable et vérifié, a souligné Hervé Novelli ». Ca va être joli ! Les vitrines s’égaieront de jolies affiches : « Aujourd’hui, on baisse de 11% ».

Depuis quand les prix sont-ils fixés par l’état ?

25 août 2007

Belgique – Touristes, choisissez bien vos restaurants à Bruxelles

Quand, comme moi, on voyage trois ou quatre jours, on dort à l’hôtel et on mange au restaurant, le budget vacances est vite éclaté. Deux repas par jour à deux, si le prix de chacun dépasse 30 euros en moyenne, c’est insupportable. En trois ou quatre jours, il est de bon ton de se taper un gueuleton (moules frites dans une belle brasserie de la Grande Place), pour les autres repas, on fait gaffe.

Ainsi avec mon joyeux partenaire, mardi soir, nous étions à la recherche d’un resto sympa, pas cher. Connaissant un peu le coin, je nous ai orienté dans une petite rue à quelques rues de la Grande Place (à gauche après la grande galerie : rue des Bouchers ?).

On est tombé sur un resto (les Arcades ?) : un grand panneau annonçait un repas complet pour 12€50. J’ai calculé qu’avec une bière, ça nous aurait fait 30 euros à deux ! Hé bien non ! L’addition s’est montée à 47 euros, soit plus de 50% de plus que le prévisible.

Pourquoi cette hausse ? Différentes raisons, mais c’est un restaurant de voleurs (notamment le menu présenté ne faisait pas 12€50 mais 18€50, j’avais dit amen car je venais de me taper 500 bornes en bagnole).

Nous avons choisi l’entrée à partir des photos présentées : quatre noix de Saint Jacques et quatre belles crevettes, le tout dans une belle marinade. L’entrée fournie réellement était composée de quatre crevettes moyennes marinant dans de l’huile d’olive. Le morceau de bœuf fourni à la place du steak demandé n’était pas mauvais mais ne dépassait pas 80 grammes. Les frites n’étaient pas bonnes. En Belgique, c’est un comble. Enfin, le dessert nous a été amené sans que nous ayons à choisir. Pour ce prix là, je ne m’attendait pas à un nectar, mais à l’équivalent du choix chez nous : « crème caramel, mousse au chocolat ou glace deux boules ». Non ! Une ridicule part de tarte nous a été servie d’office !

Pour les 47 euros, nous aurions pu nous taper une bonne bouffe dans les grandes brasseries ! Faites attention à l’arnaque ! Pour me vanger, j'ai dit tout ça un couple qui venait de s'intaller à table. Ils sont partis immédiatement !

Pour manger pas cher, je vous conseille, la petite rue, de l’autre coté de la Grande Place (la rue du Marché aux Fromages ?) avec tous les Kebabs. Ca ne sont pas les Kebabs que l’on trouve dans nos banlieues : la viande est bonne… et les frites sont Belges ! On peut bien manger pour 10 ou 12 euros.

N.B. : Pour les noms de rue, je ne suis pas très sûr, je les récupère sur http://www.mappy.be/ et je peux me tromper dans nos itinéraires. Je ne suis surtout pas sûr du nom du restaurant : à mon avis, c'est toute la rue qu'il faut éviter. Et je suis très satisfait des autres repas pris à Bruxelles.