12 avril 2008

On parle de moi ?

Le premier mars, j’ai invité des copains blogueurs chez moi. Par ordre alphabétique, les gonzesses d’abord pour faire croire que je suis poli alors que je ressemble assez à un gros con homophobe et misogyne, il y avait : Fiso, Zoridae, Balmeyer, Dorham, Oh!91, Poireau, Tonnegrande et moi. Tous sauf Fiso, Poireau, Tonnegrande et moi étaient venus avec leurs conjoints. Certains ont amené un ami à eux. Ce qui fait qu’il y avait plusieurs personnes que je ne connaissais pas du tout, même par les blogs.

Hier soir, papillonnant de blogs en blogs, je tombe sur le blog de cet ami. Comme il annonce la fermeture de son blog et semble déprimé, je m’inquiète et je lis tout. Je tombe sur ce passage : « Il y a aussi les rencontres de blogueurs. Peu nombreuses. Moins performantes également. Il m’a été reproché d’être « dur » avec l’hôte d’un soir. Aurait-il fallu que je me montre plus hypocrite ? Plus conformiste ? Plus « objectif » ? J’ai culpabilisé. Je n’ai pas loupé un billet de cet auteur depuis. Et je suis toujours aussi dubitatif. Cette personne est d’évidence quelqu’un de bien et de foncièrement généreux. Je n’en avais jamais douté. D’évidence plus intelligent, plus cultivé, beaucoup plus politisé que moi. Mais. Il y a des humours qui ne sont pas ma tasse de thé. Devrais-je changer, ou le cacher ? Mais. Je ne comprends toujours pas l’intérêt des blogs politiques. Gesticulations vaines. »

L’auteur en question étant décrit avec tant de jolis mots qu’il ne peut s’agir que de moi. Je plaisante ! Ce n’est pas difficile de comprendre… tant la suite du billet est éloquente pour ce qui concerne les autres convives (en un mot).

Ca ressemble beaucoup à un compliment. Je remercie l’auteur. Néanmoins, ça ressemble à une critique…

Auteur, puisque tu lis tous mes billets, serait-il possible d’avoir quelques explications ?

Pour rigoler, maintenant, je vais citer d’autres passages…

« Ce même soir, j’ai rencontré d’autres gens charmants. » Les copains, vous vous reconnaîtrez ! « Oui, c’est ça. Charmants. Ils s’amusent comme des fous à avoir plus de votes ou un meilleur classement que le copain. C’est un jeu comme un autre. Ils écrivent de très, très beaux textes. A en être jaloux. Seulement voilà, ces textes ne me parlent pas. Dois-je feindre de m’y intéresser ? De me passionner ? » Ce n’est pas la peine. Pour ma part, quand je n’apprécie pas un blog, je n’y vais pas.

« Est-ce le prix à payer pour être « sociable » ? Ils donnent du « vous » à tout va et font des ronds de jambe à un vieux machin que moi, bien que l’ayant peu lu, je ressens comme assez puant… Dois-je rester dans la convivialité de bon aloi, alors que dix, vingt fois j’ai eu envie de lui voler dans les plumes à la lecture de ses commentaires ? ». Je crois savoir qui est le vieux machin. Je me demande même si je n’ai pas dîné avec lui cette semaine.

« Au passage, ces jeunes ont un charme fou. ». Attention, les copains ! « Et je devrais faire semblant de ne pas y être sensible, afin de ne pas choquer ? Ils jouent parfois à des plaisanteries pipi-caca d’un niveau qui ramène mes textes les plus softs à des brûlots sataniques… » Les copains, vous n’avez pas honte ?

« Eux sont plus raisonnables. Ils ne me lisent plus. Je ne suis pas juste. » Auteur, à ton avis, comment avons-nous repérer ton billet ? Tu es mesquin. On a lu. C'est justement le problème.

« J’aime vraiment beaucoup ce que l’un d’eux écrit. » Lequel, que je rigole ? « Malheureusement, le genre littéraire des « nouvelles » ne m’a jamais durablement accroché » : Filaplomb, tu as perdu un client. « Je suis loin du sujet ? Je ne le crois pas. Au début, et jusqu’au départ de Monique, j’écrivais d’abord et surtout pour moi. Continuer ce blog serait écrire pour être lu. Rentrer dans ce système là. J’ai essayé. Je ne peux pas continuer. » Désolé de t’avoir lu… et amusé de me savoir entré dans un système ! Mais tu es ingrat.

Boby, tu as probablement raison d’arrêter ton blog. Mais tu n’as rien compris à la blogosphère. On peut s’y épancher ! On a deux types de visiteurs : des amis (ils sont là pour ça) et des inconnus (qui se contrebalancent des sentiments d’inconnus ou de peu connus mais aiment juste lire). C’est justement cet anonymat qui permet de dire ce qu’on veut !

Mais tu as raison d’arrêter ton blog. Tu manques totalement de discernement.

(photo)


52 commentaires:

  1. Le vieux machin puant, ce ne serait pas ce type qui a décidé d'aller désormais travailler en train parce qu'il ne supporte plus la voiture ?

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  2. C'est l'alcool qu'il ne supporte plus !

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. « Malheureusement, le genre littéraire des « nouvelles » ne m’a jamais durablement accroché »

    Pauv'tite biche, va ! D'un autre côté, il est sûr que Tchekhov, Maupassant, Flannery O'Connor, Katherine Mansfield, Raymond Carver, tout ça, ce n'est pas très accrocheur, n'est-ce pas ?

    Surtout pour un esprit aussi fin, de semblable volée...

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  5. « Eux sont plus raisonnables. Ils ne me lisent plus. Je ne suis pas juste. »

    Au contraire, au contraire ! Ce petit aveu pleurnichard, cette plainte mal camouflée, cette demande de reconnaissance et d'amour vaguement trépignée : tout cela nous amène au plus près, au plus vrai, au plus nu de son auteur.

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  6. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  7. Didier,

    Je vous sent énervé. Pourtant un con est un con : laissez le agoniser bêtement.

    Audine,

    Tu veux dire qu'il aurait mieux fait de fermer sa gueule ? C'est trop tard.

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  8. J'ai lu.
    Quel déchaînement ! Je vous en remercie. (Le "vous" est pluriel).

    Mais je la referme bien vite ma gueule.

    Boby.

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  9. Nicolas,
    Je pense avoir compris l'essentiel sauf un point : le vieux machin puant, c'est qui ?

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  10. Audine et les autres : j'ai réagi en fonction des extraits donnés ici par Nicolas, d'où ma malencontreuse méprise. M'en rendant compte en allant lire le billet in extenso, j'ai immédiatement supprimé mon commentaire. Ce qui fait qu'on ne comprends plus grand-chose aux vôtres. Je vous demande de bien vouloir m'en excuser.

    Cela étant, quand quelqu'un est mort, on parle de sa mort, pas de son "départ", ce qui est une périphrase grotesque, surtout venant de quelqu'un qui prétend écrire.

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  11. Finalement, je remets ici mon commentaire N° 2, "allégé" d'un paragraphe :

    Assimiler le simple voussoiement (pratique courante et multiséculaire en français) à des "ronds-de-jambes" dit beaucoup de choses sur cet individu. On voit transparaître ce "conformisme sympa" qui est dans l'air du temps, alors qu'on sent bien quels efforts désespérés fait ce malheureux afin de passer pour un rebelle.

    En réalité, c'est une brute moderne de l'espèce la plus courante. De ces petits animaux mal dégrossis qui assimilent la civilisation à de l'hypocrisie, qui trouvent leur parole précieuse au point d'en faire profiter tout le monde, quitte à froisser, attrister, blesser plusieurs personnes, y compris celle dont ils furent l'hôte (mais, pour celle-là, je me fais peu de soucis...).

    Bref, un exemplaire lambda de la race pénible des "moi j'dis toujours c'que j'pense".

    Ce que, dans ma jeunesse, on appelait un beauf.

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  12. Boby,

    Tu n'as pas répondu à la question. J'en ajoute une : "quel déchainement ?".

    Tonnegrande,

    Ca ne peut être que toi. Tu es la seule personne dont il ne parle pas.

    Didier,

    De mon temps, on aurait dit plutôt un gros con.

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  13. Didier : j'en étais totalement persuadée, c'est pour ça que je me suis autorisée à vous le préciser.

    Je ne sais pas effacer un bout ou un commentaire publié ! Donc je veux bien que Nicolas efface ce commentaire et la parenthèse de mon commentaire précédent.

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  14. Audine,

    J'ai effacé.

    Didier,

    Je ne crois pas que la lecture "in extenso" change quelque chose. Boby est peut-être dans une phase douloureuse mais comme on ne comprend rien à son billet, ça ne change rien.

    Il s'est comporté en gros con maladroit (je parle du billet, pas de sa visite chez moi). Un deuil ne me fera pas présenter des excuses, c'est presque trop facile.

    Je fais preuve de méchanceté, je sais. Mais en prendre plein la gueule ne m'amuse pas spécialement.

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  15. C'est marrant parce que le fait de faire un article pour dire "j'arrête ce blog", c'est encore faire un article !
    C'est un peu comme les gens qui préviennent qu'ils vont se suicider, c'est pour ne pas le faire !

    Bobby : arrête de réfléchir, avance ! :-)

    Didier Goux : j'ajoute Dorothy Parker et Russel Banks à votre liste d'auteurs. Sans parler des nouvelles publiées aux éditions Filaplomb !

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  16. Filaplomb : oui, pardon, j'ai été très mufle sur ce coup ! (Décidément, ce n'est pas ma journée...)

    Nicolas : j'ai ôté le paragraphe en question simplement parce qu'il avait été écrit en "méconnaissance de cause", si je puis dire, et qu'en plus c'était juste une pirouette pas très finaude. Mais je maintiens le reste, et notamment le fait de trouver ridicule de parler du "départ" de quelqu'un qui est mort.

    Depuis quand le mot "mort" est-il inconvenant ? Obscène ? Il est au contraire très beau, dans sa sécheresse brève, dans ce "o" ouvert sur on ne sait quel après...

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  17. Didier Goux : pour "mort", je suis d'accord ! Comme quoi, j'suis pas rancunier ! :-)

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  18. C'est comme Johnny Hallyday, quand il annonce chaque année qu'il arrête de brailler.

    Nicolas,
    Tu n'arriveras pas à me fâcher avec un gros con a-que je connais pas

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  19. Tonnégrande : vous savez, moi, si je me fâche, c'est juste pour faire plaisir, hein !

    (Et aussi à cause des bakchichs, pots-de-vin et autres dessous-de-table : faut bien vivre...)

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  20. Tonnegrande,

    Tu connais Didier. Et il n'est pas très gros (dans notre référentiel).

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  21. et maintenant, vu qu'il est piéton, il pourra perdre son gros bide

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  22. Même pas piéton : j'ai trouvé un chauffeur !

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  23. La discussion est partie en couille ! Tant mieux.

    Je n'avais pas grand chose à dire, à ajouter, affirmer ou infirmer (comme Ron l'infirmer).

    Si, il fallait que j'insiste sur ce point : c'était vraiment une soirée mémorable pour moi. Avec le recul, je me dis : c'est pas facile de rencontrer de parfaits inconnus. Et je suis un vrai ours. Donc, l'hôte d'un soir nous a reçu comme des chefs indiens, il y a eu plein de discussions baroques avec des gens hétéroclites, au risque de s'amuser. Je ne suis pas peu fier du jeu de mot glissé dans la phrase d'avant.

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  24. J'ai eu du mal à le trouver... J'y suis allé à taton.

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  25. Ce week-end je me suis dit qu'il fallait aussi laisser un mot pour Didier : c'est épuisant cette règle qui stipule qu'on ne doit fréquenter que des gens ayant la même opinion, le même langage, qu'il faut évoluer entre clones, dans le même bocal, la même éprouvettes, etc.

    Je ne dis pas pour Boby, c'est une doctrine niaise qu'on ressent dans la blogotruc.

    Je ne vais quand même pas faire une éloge de la différence, au sujet de Didier, ça serait cocasse, déjà qu'il écoute du bjork.

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  26. Mais non, je n'en écoute pas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    (Réponse "spéciale Quicoulol.)

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  27. Balmeyer,

    Ouais... Ca me gonfle un peu de faire du "gauchisme en circuit fermé".

    Didier,

    Avouez...

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  28. Le lendemain de la soirée, Boby a écrit une note ; dans celle-ci il préjugeait de nos soi-disant penchants homophobes. Très gentiment, je lui ai fait remarquer qu'il n'était pas très bon de préjuger...

    Tout le monde a eu le droit à sa peinture un peu ridicule. Je vois qu'il en a rajouté une couche.

    Il ne faut pas être trop dur avec lui ; les existences dures parfois mènent les individus à souffrir d'une sorte de complexe de persécution, se sentent jugés de façon permanente.

    Et puis, s'il n'apprécie pas le blog des uns et des autres, on s'en fiche un peu non ? Il a le droit...



    -----


    Concernant les nouvelles, c'est évidemment une connerie, même si je ne vous le cache pas, je préfère de méchants gros pavés...

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  29. Dorham,

    Justement, personne n'avait jugé personne. Ce soir-là, on a réussi à mettre une dizaine de personnes avec rien en commun dans la même salle et ça s'est bien passé (en grande partie grace à ta femme qui a lancé le tour de table).

    Tu vois, c'est bizarre de lire ça : "Je n’ai pas loupé un billet de cet auteur depuis. Et je suis toujours aussi dubitatif. Cette personne est d’évidence quelqu’un de bien et de foncièrement généreux. Je n’en avais jamais douté. D’évidence plus intelligent, plus cultivé, beaucoup plus politisé que moi." et de le prendre comme une critique...

    Pour les nouvelles, pareil. Je préfère un bon gros pavé !

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  30. Dorham,

    Justement, personne n'avait jugé personne. Ce soir-là, on a réussi à mettre une dizaine de personnes avec rien en commun dans la même salle et ça s'est bien passé (en grande partie grace à ta femme qui a lancé le tour de table).

    Tu vois, c'est bizarre de lire ça : "Je n’ai pas loupé un billet de cet auteur depuis. Et je suis toujours aussi dubitatif. Cette personne est d’évidence quelqu’un de bien et de foncièrement généreux. Je n’en avais jamais douté. D’évidence plus intelligent, plus cultivé, beaucoup plus politisé que moi." et de le prendre comme une critique...

    Pour les nouvelles, pareil. Je préfère un bon gros pavé !

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  31. Dorham, ce qui est troublant est que nous avons dû nous côtoyer environ 10 minutes, et encore, nous étions nombreux... c'est pas très grave tout ça, juste un peu "froissant".

    Légitimement, je me sens mal à l'aise de nous voir catalogués aussi vite... comme le dit Nicolas (je reçois son commentaire dans gmail tandis que je rédige ceci, wouah, le web 2.0) en fait il n'y a rien d'explicitement méchant, mais on prend tous ça comme une critique, c'est bizarre, voire zarbi.

    Au delà, ce truc m'intrigue, car Boby n'est pas le premier à faire ça. Je me demande comment, dans son coin, bloguer peut en arriver à gêner quelqu'un d'autre.

    J'ai déjà eu cette expérience, tout en non-dits, difficile à décrire : le type (ou la typesse) t'aime bien. Il te fait des compliments. Trop. Il fait son modeste. Puis tu sens qu'il fait trop son modeste, et que limite tu l'énerves. Il te fait alors des compliments un peu grinçants, un peu trop exagérés, tu sens poindre l'ironie dans ses compliments. Puis fait chez lui un truc sur tous les "influents qui se prennent au sérieux" tandis que lui il reste simple. Il parle des blogueurs d'en haut, c'est à dire le reste du monde. Il s'imagine que tu le méprises, que tu l'ignores, que ton silence est méchant ou sinon tes paroles hypocrites... mais pas d'attaque officielle, bien sûr.

    Je romance un peu, je compile, je fais une sorte de mix, mais dans l'esprit, c'est ça...

    (et puis moi je préfère les pavés de nouvelles, comme ça tout le monde est d'accord).

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  32. Ouais... Il y a des gens, peut-être un peu seuls dans la vie, qui ont une relation bizarre avec les blogs des autres. Comme si, le fait d'avoir des réponses, d'avoir été poli, ... leur donnait le droit d'entrer en leur possession.

    Et ils en viennent à se demander, ce que toi, le taulier tu y fais, de quel droit tu as un certain "succès" alors que c'est leur blog !

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  33. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  34. Balmeyer et Nicolas,

    oui, je comprends. Mais je vous l'ai dit, vous n'avez pas dû lire le texte le lendemain de la soirée. Il y avait déjà cela.

    Bon, je me suis dit que ce mec se trouvait "déplacé", pas bien, et il crachait un peu de sa rancoeur. Je me souviens d'une phrase. Il a renversé du Fanta sur ton tapis et je suis précipité pour éponger, comme je l'aurais fait pour mes filles.

    Sur mon blog, je ne parle quasiment jamais de ma famille, en tous cas pas de mes filles. Faut vraiment suivre pour savoir que j'en ai deux. Bref, j'ai trouvé cela particulièrement indélicat (parce que c'est à moi d'en parler et de décider si je dois en parler, alors retrouver ma structure familiale sur un blog que je n'avais jamais lu...je l'ai eu légèrement mauvaise, moi qui ne suis pas trop adepte du dénuement), mais bon, pourquoi pas. Ensuite, il a ironisé sur la bise qu'il m'a claqué et s'est imaginé que Balmeyer et moi, on aurait pu s'en offusquer...


    Mais enfin, tu vois le délire, je lui ai fait une réponse plutôt gentille, un peu décalée, histoire de calmer ses ardeurs et puis j'ai lâché. Comme je le dis, ce mec doit se sentir perpétuellement comme un chien dans un jeu de quille et même si je trouve son propos "inconvenant", je me dis également que cette mini morsure me fait moins de mal qu'à lui ; parce que ne pas se sentir à sa place, sans cesse la justifier, se rendre misanthrope par peur du jugement des autres, par aigreur, c'est terrible.

    Mon empathie pour lui est née de ce moment là. Sur le net, il faut bien intégrer qu'on croise plein de gens qui l'utilise comme thérapie, comme moyen de soulager quelque chose, quand nous on le fait juste pour faire les idiots et prendre du plaisir. On pourrait faire du jogging, tirer à l'arc ou niquer nos voisines de palier, mais non, on blogue (entre autres choses)...

    Alors ce que je dis, c'est oui, c'est inconvenant, mais comme je n'ai pas relevé à l'époque, je relève peu aujourd'hui. Ce n'est pas de la jalousie, juste de la solitude...

    Enfin, ce jugement n'engage que moi. Se dirait-il surement que je ne suis qu'un petit conard, et peut-être même aurait-il raison...

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  35. « Faut vraiment suivre pour savoir que j'en ai deux. »

    Vous voyez bien, cher Dorham, que nous avons plusieurs points communs...

    Blague à part, je trouve votre dernier commentaire, ici, très bien ; très digne, si ce mot ne paraît pas trop désuet, ou réactionnaire, à l'aimable aréopage.

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  36. Tiens, pareil, le mot est bien choisi.

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  37. Dorham,

    Je n'ai pas lu son billet.

    Pour mon tapis, je n'étais pas inquiet, sauf que c'est la première fois qu'il rencontrait un liquide de ce genre : va-t-il supporter ?

    Mais je ne comprends toujours pas, à part peut-être sa solitude.

    Didier,

    Digne réponse !

    Balmeyer,

    Moi aussi.

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  38. Balmeyer et Didier,

    je suis comme ça, je suis un mec digne...

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  39. Cette dernière phrase aussi est très digne. c'est dingue comme t'es digne.

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  40. Balmeyer,

    oui, mais tu vois, ta façon de le dire démontre que tu es encore plus digne que moi, car le sommet de la dignité, c'est de reconnaitre la dignité des autres...

    Bon, mis à part quand tu vomis dans ma voiture :-)))))))))))

    (je me demande combien d'années je vais faire avec la même vanne ; on contacte le Guiness Book ???)

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  41. Dorham,

    Il faut maintenant changer de sujet de plaisanterie. Didier Goux a eu la gentillesse de se faire retirer son permis pour qu'on puisse se foutre de sa gueule à la place de Balmeyer.

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  42. J'allais d'ailleurs en parler : je suis infiniment reconnaissant, Didier a fait quelque chose d'encore plus énorme ce qui rend mon vomi caduque, obsolète. Merci Didier !

    La prochaine fois qui se dévoue ?

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  43. C'est comme ça : Dorham est digne, mais le troll est altruiste par essence.

    (Comment ça "essence" ? Le premier qui parle d'essence, je le...)

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  44. Depuis que vous avez été arrêté plein vous n'avez plus à faire le plein.

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  45. Bon, je suis en retard, comme d'hab, mais je ne peux qu'applaudir votre indulgence, messieurs ! Et je partage tout à fait le déplaisir de Dorham de trouver des détails de sa vie publiés sur un blog.
    J'en reparlerai à l'occasion, du respect de la vie privée d'autrui sur les blogs.

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  46. Vous allez voir que ça va encore être de ma faute si Fiso est à la bourre !

    (Y a des fois où elle vient même pas du tout...)

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  47. didier goux,
    "Fiso, à la bourre, Fiso bourrée..."
    Ais-je mauvais esprit ou est-ce vous monsieur qui manquez de respect à la gonzesse ?

    Balmeyer,
    je te cite :
    Avec le recul, si tu rencontres de parfaits inconnus,des gens hétéroclites, des chefs indiens prend garde à ce qu'ils ne, te prenne au mot d'autant que tu te décris comme un ours qui, l'ours, par définition ne fait pas dans le détail.

    Fiso,
    Toi qui racontes régulièrement sur ton blog sans retenue ni pudeur les affres, atrocités et perversions sado-maso, i tutti quantti, de ta vie sexuelle débridée, immorale et tout azimut,
    tu es mal placée pour donner des leçons de discrétion.
    Signé Nicolas.J

    Monsieur didier goux,
    Je rebondis sur l'un de vos commentaires pour vous signifier que moi même individuellement et personnellement je me prononce, sans état d'âme, pour la castration pure et simple des automobilistes irresponsables.
    Signé Nicolas.S

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  48. Tonnégrande : "Avec le recul, si tu rencontres de parfaits inconnus,des gens hétéroclites, des chefs indiens prend garde à ce qu'ils ne, te prenne au mot d'autant que tu te décris comme un ours qui, l'ours, par définition ne fait pas dans le détail."

    J'ai rien compris !

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  49. Balmeyer,
    Moi non plus, mais c'est normal car j'ai passé une partie de la soirée avec Nicolas et son nouveau pote alcoolique

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