21 avril 2008

Vrouuuum ! Pouët !

Vroum ! Voilà le principal souvenir de mon retour de Bretagne hier. Je suis con : j’ai choisi de partir de Loudéac avant 14 heures pour arriver avant 16 heures au Mans : la fin des 24 heures du Mans moto.

Pas de chance, ça finit à 15 heures… Je suis donc arrivé au Mans en pleine déferlante motopolluante. Des dizaines de motos ! Que dis-je ? Des milliards ! Et que je te double à droite et que je te double à gauche… Me voilà embrigadé dans un troupeau hystérique.

J’ai fait le plein juste avant d’arriver sur l’autoroute, vers la Gravelle. Comme à chaque fois, j’ai remis mon compteur kilométrique à zéro. Arrivé à l’autre bout de l’autoroute, à Saint Arnoult, mon joyeux ordinateur de bord montrait une moyenne de 138 km/h… Sachant que la vitesse est limitée à 130, j’ai honte, j’avoue : j’ai fait des excès de vitesse. Compte tenu que je me suis arrêté deux fois : la première pour boire un café et la deuxième pour en assumer les conséquences, je me demande si ma moyenne réelle n’est pas supérieure à 140 km/h sur la portion entre Le Mans et Paris.

Je ne devrais pas l’avouer sur le blog au cas où la gendarmerie me lise… mais je pense qu’exactement la moitié des automobilistes qui roulaient avec moi étaient dans mon cas, les autres, terrorisés, restant peinardement sur la file de droite. D’ailleurs, à droite, il a souvent des pleutres.

Pourtant, à part les motards, nous n’étions pas spécialement nombreux : les vacances étant là, les Parisiens n’avaient pas de raison de se précipiter pour rentrer à la maison, sauf les supporters de Marseille qui ne voulaient pas louper le match facile à gagner contre Lille. Ils auraient mieux fait de rester sur la route. Pouf pouf !

C’est pourtant simple. Impossible de rouler sur la voie de droite. Dès qu’il y avait un car ou un véhicule ne dépassant pas le 110, il était très difficile de se mettre sur la voie du milieu encombrée de motards vrombissants. Impossible de rouler sur la voie du milieu : trop fatigant de conserver une conduite régulière pour ne pas écraser ces braves motards qui roulaient à 135 pour éviter les ennuis avec la maréchaussée qui aurait pu déployer des trésors d’inventivité pour arrêter les gugusses pétaradant à plus de 150 km/h.

Hop ! Nous voilà tous sur la voie de gauche, à rouler vite pour doubler les troupeaux disgracieux de moustachus casqués. Je me rappelle d’une petite voiture, une Citroën C1, je crois, la jeune conductrice pliée sur son volant, baissant la tête pour améliorer le coefficient de pénétration (dans l’air), moi la talonnant à près de 160 espérant qu’elle se rabatte rapidement, que je puisse la dépasser pour laisser me doubler les motards furieux qui avaient compris que les forces de l’ordre n’étaient pas de sortie ce jour là et qui prenaient un malin plaisir à se réfugier derrière moi pour profiter de l’abri provisoire que je représentais, tout en étant doublé à droite par des fous hystériques voulant démontrer que leurs motos étaient plus puissantes que celle des autres.

Hier, si chaque voiture avait eu les contraventions méritées par les excès de vitesse, le déficit de l’état aurait été amplement bouclé.

De la folie.

(photos)

12 commentaires:

  1. Il faut interdire les motos.

    Et les voitures.

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  2. En plus, je suis sûr qu'ils n'étaient pas tous à jeun : c'est mal.

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  3. C'est probable !

    Moi je l'étais (je regrette le temps où je prenais le train et pouvait m'enfiler un petit Whisky avec ma mère le dimanche midi en regardant des émissions culinaires à la télé).

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  4. Nicolas
    Cause pas automobile avec didier goux.

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  5. Le coup de la nana plongée sur son volant trop fort, t'en as plein ainsi, comme ceux qui tournent à droite ou à gauche et qui accompagnent leur volant, ça se penche comme pour rééquilibrer le véhicule, crois tu que c'est le réflexe génétique du cocher ? mdrr

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  6. Fanette,

    Quand il n'y avait pas encore des radars partout, qui ne l'a jamais fait ?

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  7. les plus dangereux ce sont les pépés à casquettes. Ils feraient mieux de mettre un casque, quoique c'est pas eux qui sont en danger mais les autres qu'ils mettent en danger.

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  8. Ben Nicolas les mémés elles ont pas de casquette !.
    Et puis à part ma mère qui fonce comme une dératée j'en connais pas d'imprudentes !

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