06 janvier 2009

Pompes glissantes et funèbres

Ce matin, les quelques mètres que j’ai fait à pied sur le trottoir m’ont décidé à aller en voiture au boulot (la route était parfaitement sèche alors que les trottoirs avaient une belle couche de glace).

Arrivé près du boulot, j’ai commencé à suivre un corbillard rempli de fleur… et donc probablement d’un cercueil. J’ai eu les réflexions d’usage : « Putain, ils commencent tôt dans les pompes funèbres » et « Bordel, ils vont se cailler les miches pendant la cérémonie ».

Arrivé à côté d’une station de métro, le corbillard s’est arrêté en double file. Comme une partie de la chaussée était occupée par des piétons qui cherchaient à ne pas trop se casser la gueule, j’ai doublé très doucement et j’ai pu observer le corbillard.

Le chauffeur est descendu, a fait le tour de sa caisse et a ouvert la porte la porte de l’autre côté. Une femme en est sortie avec deux enfants puis est rentrée rapidement avec eux dans le métro !

Je me demande si la famille du défunt est au courant… Je me demande si l’employé des pompes funèbres n’est pas un trop blindé par ses habituelles tâches macabres au point d’oublier de réfléchir à la situation : il a utilisé son véhicule de fonction chargé d’un cadavre pour amener ses mômes au métro…

(photo)

4 commentaires:

  1. Mais y avait-il un cadavre, d'abord ? Et puis, dire qu'un employé des Pompes funèbres fait le tour de sa "caisse", ça peut prêter à confuse, moi j'dis.

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  2. Est-ce qu'il avait laissé la clef de contact? S'il s'était fait piquer les caisses…

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  3. tu sais comment on est passé des croque morts au pompes funèbres?
    Le croque mort mordait l'orteil du défunt pour s'assurer qu'il était mort, puis un jour, parité oblige une croque mort tomba sur un défunt cul de jatte. Les pompes funèbres étaient nées

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