29 avril 2006

Nous voilà samedi matin. Il faut maintenant que je vous livre le programme du week end. Vous l’avez bien mérité.

En principe, Tonnegrande vous fera le compte rendu lundi soir. Chacun son boulot. Pour ma part, je vais essayer de prendre des photographies compromettante de tout un chacun histoire de les diffuser sur internet pour rigoler.

Ce week end, c’est le week end du premier mai. La fête du travail. Un truc que je n’ai jamais compris. Ca a dû être inventé par des chômeurs ou des retraités.

Enfin ! Ca ressemble à une fête laïque, nous allons y adhérer, d’autant plus que notre chef ne nous verra pas lundi, sauf s’il vient se promener au Kremlin Bicêtre.

Comme le chef en question est Lyonnais, ça m’étonnerait. Remarque, il a peut-être une réunion à Paris mardi et souhaite profiter de son lundi pour promener gentiment sa famille le long de l’ancienne Nationale 7. C’est une belle sortie pour un lundi 1er mai : rappelez-vous c’est par là que les premiers pauvres travailleurs partaient en vacance en 1936. Donc, il est possible que le chef vienne se promener au Kremlin Bicêtre lundi. Les chefs sont des vicieux. Il faudrait les supprimer et les remplacer par des camarades coordinateurs de l’action des travailleurs.

Ceci dit, si je tombe sur le chef lundi à Bicêtre, j’improviserai. Du type : « j’ai passé mon samedi et mon dimanche non stop à travailler (hips !) sur la proposition commerciale pour notre nouveau prospect afin que nous puissions améliorer (burp !) la marge bénéficiaire pour nos principaux actionnaires, il est bien normal que je me détende aujourd’hui ». Cela lui fera d’autant plus plaisir qu’il est le principal actionnaire. Moi, je ne suis qu’un actionnaire secondaire. Et j’espère que le chef n’a pas internet, ce qui m’étonnerait, mais au moins qu’il ne passe pas ses loisirs sur les blogs de ses sympathiques et efficaces collaborateurs, sinon, pour mon augmentation ça va être compromis.

Mon article de ce matin commence mal. Je viens de créer un nouveau site web. Faut dire que l’ancien est plein (non, Tonnegrande je ne dis pas que le vieux est encore saoul) et que je ne peux plus diffuser de photo. C’est le deuxième site que je crée cette semaine, je suis un créateur de site efficace. Mais l’autre c’était avec Google Page Creator, et on ne peut pas y télécharger des albums photos générés avec Picasa, ce qui ressemble à un comble, mais ça ne devrait pas tarder. Donc je crée le site (http://jegoun.ifrance.com/, ce n’est pas la peine d’aller voir, il n’y a rien) et je diffuse quelques photos de camarades pour essayer la diffusion avec FileZilla (mais il est hors de question que je vous communique le nom des pages en question, je ne souhaite pas un procès).

C’est pas mal FileZilla, mais je ce n’est pas la question. Il faudra qu’on en reparle à l’occasion.

En vérifiant la diffusion, je tombe sur la photo de Michou, ci-jointe. Et hop ! Me voila plein de pensée perverses, mais sans aucun caractère sexuel : cette photo me remémore le dimanche où on a mangé chez Régine, le jour de la galette des rois, que j’avais gagnée d’ailleurs mais on s’en fout. Ca me rappelle subitement que j’ai un déjeuner important chez Mouloud ce midi, puisque Mouloud, qui ne sera d’ailleurs par là, est un voisin de Régine.

Je me dis : « ah ! mais je n’ai pas encore annoncé le programme du week end sur le blog ». Et hop ! Je charge la photo avec Picasa dans Blogger. Et je commence à écrire, et ça dévie subitement sur les activités dominicales du lundi de mon vénéré Président Directeur Général, qui n’est pas toujours à un jour près, en poursuivant sur la description de mon activité principale pendant les heures de loisir : la création de sites web.

Je reprends le programme du week end :

Ce midi, Tonnegrande nous invite à manger le coucous qu’il a commandé chez Brahim (le patron de chez Mouloud, comprenne qui peut). Il y aura Michou, dont je diffuse la photo ci-jointe. Il devrait y avoir aussi Joël (s’il est réveillé), le vieux Jacques, peut-être Abdel (à Bicêtre, côté bistros, pas de jaloux), Djibril (enfin rentré de son pays lointain mais ensoleillé), Ramdane, Franck (mais il bosse, contrairement à Ramdane, mais c’est un peu compliqué de suivre le travail de Ramdane). Je pense qu’il devrait y avoir aussi Tonnegrande et moi, sauf si on décide d’aller manger ailleurs.

Je soupçonne d’ailleurs Tonnegrande d’avoir organisé ce repas pour faire diversion et réunir tous ces gugusses dans le même bistro pour être sûr de ne pas tomber sur eux ailleurs. Je me dépêche d’appeler le gros Loïc et le grand Jean-Claude et le cycliste Michel et l’ivrogne Antoine et le clochard Simon pour les informer de cette chaleureuse invitation de l’ignoble Tonnegrande.

Ca me fait d’ailleurs penser que Tonnegrande m’a invité aussi. C’est la preuve formelle qu’il m’évite. Il a tort. C’est moi qui me promène dans les bistros avec un appareil photo numérique, et il m’en reste encore quelques unes compromettantes à diffuser ! J’aime bien faire du chantage.

Et parmi la liste des invités, vous remarquerez qu’il n’y a aucun représentant de la race féminine. La conclusion s’impose : soit Tonnegrande nous a réellement invité pour nous éviter, soit il est homosexuel. Dans le doute, je vais rester assis pendant tout le repas.

J’en étais à ce midi. Si tout se passe bien, cela va commencer calmement par un ou deux apéritifs, puis on passe à table où l’on boira un ou deux litres de Côte du Rhône, ce qui, à 8 est relativement raisonnable.

A la fin du repas, une partie des convives (en un seul mot, Jacques) sera passablement ivre. Ce qui, encore une fois, nous prouve un fait de manière formelle : soit ils ne tiennent pas la marée, soit ils ont bu ailleurs avant de venir.

Ou alors j’ai oublié de décrire la fin du repas : le café, légèrement trop corsé.

Après c’est la sieste. Michou et le vieux ne la feront pas. Ils continueront à boire des calvados jusqu’à ce que l’heure arrive de se remettre à la Côte du Rhône. Ce sont des alcooliques.

Pour ma part, je retrouverai une partie des convives chez Abdel vers 20 heures pour poursuivre la soirée calmement, jusqu’à ce qu’Abdel nous vire, en principe vers 22h45 à la fin du match.

Oui, dans tout ça, j’avais oublié qu’il y a foot ce soir. On s’en fout, mais c’est la finale de la coupe de France. Ca va limiter sérieusement le nombre de clients dans les bistros, sauf chez Abdel qui a l’intelligence rare de mettre la télé, à un endroit judicieusement choisi : on peut regarder le match tout en continuant à dire des bêtises avec Joël, qui ne comprend rien au foot.

Je suis en train de dépasser mon record d’article dans les blogs, et je n’en arrive qu’à dimanche matin vers 2h30, quand, à sont tour, Ardisson va nous dire « allez ! on ferme ! », mais c’est pour faire chier Tonnegrande, qui est le seul obligé de me lire, au cas où je raconte des âneries sur son dos.

Ceci dit, abrégeons !

Dimanche midi : marché et apéro.
Dimanche soir : rien. Quoique.
Lundi midi : rien. J’ai du ménage à faire, et comme le samedi matin, je suis en train de raconter des conneries sur le blog, il faut bien que je trouve un moment pour faire le ménage.

Profitons de la fête du travail.
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