30 mai 2009

Un an, déjà !

Voilà un an, « La Comète » fermait. Patricia et Patrick ramassaient leurs billes pour retourner dans leur sud favori ! La Comète fermait. Nous étions dans tous nos états. Jim ne savait pas trop ce qu'il allait devenir et moi-même je vivais une mauvaise passe avec un tas de soucis divers comme on peut avoir par période : changement de boulot, santé des proches, … Patatras. Mon repère fermait. Un jour, début juin 2008, la « véranda » qui abritait la terrasse avait été démolie.

Ca faisait 11 ans et 7 mois que j'allais dans ce bistro, choisi par hasard, entre le métro et chez moi. 14 ans et 3 mois que je passais deux fois par jour devant cette vieille structure en aluminium qui fleurait bon les années 70, que je la surveillais, les jours de fermeture...

Patricia et Patrick étaient là depuis cinq mois. Pour résumer, ne s'entendant pas avec le proprio, qui refusait de faire les travaux qui s'imposaient pourtant, ils avaient préféré jeté l'éponge (non, pas Tonnegrande) et le proprio a vendu.

Le nouveau a décidé de faire des travaux. Nous croyions qu'il allait juste refaire un peu de décoration... alors, quand on a vu la terrasse par terre, nous étions inquiets. Et si notre Comète allait réellement disparaître ?

Pendant les travaux, nous errions entre l'Amandine et l'Aéro. Plus souvent à l'Aéro (qui ferme plus tard...). Je suis le seul à y retourner, parfois, le samedi matin.

Jim, le loufiat, nous avait dit qu'il avait discuté avec le nouveau patron. Le bar devait ouvrir le 13 juin puis la date a été repoussée au 17.

Dès le 17, nous avons recommencé à fréquenter les lieux, au début par curiosité, puis par amitié avec Jim qui bossait là-bas, puis... comme tout bistro, on s'y est bien senti, une deuxième maison ! « A La Comète » allait devenir notre nouveau refuge. Ca tombe bien ! Le bistro est toujours entre chez moi et le métro.

Mercredi dernier, une nouvelle salle a été ouverte, permettant d'étendre la terrasse. Va falloir s'y faire. La seule fois que je l'ai vue vraiment active, c'était jeudi soir, lors de la soirée d'inauguration avec un concert de « Jazz Manouche ». Très sympathique ! C'est dommage, les gros Djibil et Tonnegrande n'étaient pas là.

De la bande, seul le Vieux Jacques était présent. Jim (ne travaillant pas) et Emilie sont arrivés sur le tard et Edouard encore plus tard. Ah ! Si ! Mohamed était là ! J'avais oublié, non pas sa présence, mais il fait quasiment partie de la bande, maintenant ! Il aura son diplôme quand il aura réussi à passer une soirée entière tout seul à discuter avec le vieux Jacques. Il y a encore une phase de formation : apprendre à ne pas sourire aux jeux de mots débiles du vieux, ça l'encourage.

Odette et Henri faisaient la gueule, en terrasse. Camille est passé devant, titubant pour des raisons insoupçonnables. Geneviève et Laverdure étaient bien là !

Le Vieux est parti avant moi. J'ai levé le camp vers 22h30. J'avais école le lendemain et, surtout, la route à faire pour la Bretagne (ce qui implique de prendre la voiture pour aller au boulot, donc d'être en état de la prendre !).

Je ne sais pas à quelle heure ils ont fini, probablement 4 ou 5 heures du matin.

Comme j'étais matinal, vendredi, je suis allé prendre mon café à l'Aéro. Il y avait Tintin, son père et Jean Marc le Motard. Avant l'arrivée de Patricia et Patrick, nous prenions le café tous les matins ensemble à la Comète. Quand Jean est parti, ils ne sont plus revenus à la Comète, ils étaient trop attachés à Jean ! Le gros Jean Luc a commencé à y revenir depuis le début de l'année mais uniquement (à ma connaissance) le dimanche midi. Le Gros Loïc a disparu de la circulation et ne répond plus au téléphone (on sait de source sûre qu'il est vivant et qu'il a toujours le même numéro !). Luigi aussi a disparu. La rumeur indique qu'il a trouvé une fiancé. Abdel, le roi du Maroc, est tricard dans tous les bistros du quartier. Hassan (Paul) n'est pas venu depuis longtemps (il bosse à Lille, je crois, mais sa famille est toujours dans le coin). Corinne passe parfois (sa mère est à l'hosto).

Vendredi, ce café avec Tintin, son père et Jean-Marc m'a remis en mémoire 11 ans et 2 mois de petits-déjeuners (un peu moins, j'ai oublié à quelle époque j'ai commencé à venir y prendre le café pour disposer du Parisien et de tartines beurrées, puis de madeleines, puis de croissants... Quand on tient un blog, on devrait tout noter). Il ne manquait plus que le gros toubib (Jean, tu vois de qui je veux parler ? je ne peux pas en dire plus sur le blog) et notre bande du matin aurait été au complet.

Patricia et Patrick m'ont téléphoné en début d'après-midi. Putain ! Un an déjà. Je suis chargé de transmettre le bonjour à Djibril, Jacques, Marcel et Tonnegrande. Et aux autres, probablement. Patricia m'a engueulé : « Vous pourriez donner des nouvelles de temps en temps ! »« Hé ho ! Qu'est-ce que je fais, tous les jours ou presque, dans le blog ? »

12 commentaires:

  1. Mais qu'est-ce que vous racontez ? La nouvelle salle était déjà ouverte mercredi, quand je suis venu...

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  2. Jean,
    Oui !
    Didier,
    C'est ce que je dis, mais la phrase sur le jeudi est incomplète !

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  3. Ah ! Tu réussis à nous toucher avec la nostalgie mais sans faire regretter pour autant le temps d'avant !
    Chouette !
    :-))

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  4. Je me souviens, la dernière fois ou j'ai croisé le verre (à défaut de croiser le fer) à l'aéro, c'était pendant les travaux à la comète... Plus précisement le jour ou les Hauts Landais (dixit le vieux) ont mis une branlée à la bande à Domenech, plus sérieusement, le jour où les Irlandais ont voté NON, et très sérieusement le jour où j'étais reçu à l'examen de rédacteur chef (examen qui n'a toujours pas été validé par ma collectivité territoriale, malgré les promesses faites par le DRH, DRH, si tu me lis...)

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  5. pas assez blogueurs les bistrotiers.Heureusement qu'on est là!

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  6. Quand je vais à la Comète, c'est pas le store que je regarde..

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