11 avril 2020

Des sandwichs au comptoir !


Le sandwich jambon-beurre plus cher à Toulouse que la moyenne ...J’ai mangé un sandwich au pâté. Après tout, je mange mieux en confinement qu’en temps normal alors, pourquoi pas un simple sandwich au pâté. Et ça m’a appelé les bistros où j’ai mangé le plus de sandwich, généralement au pâté mais j’adore aussi celui au jambon, le mixte, le poulet mayonnaise salade, le rosbif mayonnaise salade et j’en passe.

Le plus emblématique est le bar tabac brasserie le Washington dans la rue du même nom. J’y ai traîné pendant sept ans en moyenne au moins trois fois par semaine. Je l’avais choisi un peu au hasard, c’était le deuxième bistro le plus proche du bureau et l’autre ne me plaisait pas. Celui-là, par contre, était parfait. Les trois espaces (tabac, comptoir et restaurant) étaient bien séparés contrairement à certains bouges où tu es coincé entre les gens qui défilent pour acheter des clopes et ceux à table qui essaient d’avoir des conversations sérieuses. Les patrons étaient des vieux auvergnats rigolos et sympathiques, tout comme les serveurs. On avait sympathisé, naturellement, et je me sentais tout comme chez moi. Les pires journées étaient quand un certain collègue décidait de manger avec moi. Je repassais souvent le soir boire un coup.

Au bout de quatre ou cinq ans, les patrons sont partis à la retraite et ont été remplacés par des jeunes. L’ambiance était différente mais on y était aussi bien, en famille. Parfois, j’aidais les gamins à faire leurs devoirs, pour vous dire !

Le suivant, dans l’ordre de mes préférences est le Tourbillon, à la Défense. Ce n’était pas le plus proche du bureau. Celui-là était tellement près que beaucoup de collègues y déjeunaient quand ils étaient invités, notamment ; je n’aimais pas le suivant. J’y avais traîné pendant une autre période de ma vie et j’avais des mauvais souvenirs d’impression bizarre, une patronne jeune et conne, des choses comme ça. Alors j’ai échoué au Tourbillon qui représentait pourtant tout ce que je n’aime pas. Au moins 150 places assises, deux grandes salles, un comptoir gigantesque. Mais dès le premier jour, les serveurs savaient vous mettre à l’aise, vous trouvaient une place. De fait, on était assez nombreux à ce comptoir et on finissait par tous se connaître et par échanger quelques mots. On y mangeait très bien, le gros loufiat avait même réussi à me remplacer mon sandwich par un plat du jour, régulièrement. « Goutez donc ça, il est merveilleux… ». Il a été vendu il y a trois ans et demi, pour démolition. J’y allais depuis fin 2012.

Il avait la particularité de ne pas être cher (genre le plat du jour à 12 euros et la pinte de bière à 3€10 au comptoir) tout en ayant une très belle carte des vins quand on voulait faire des extras. J’y allais de bonne heure le midi car il était fréquenté par les patrons de ma boîte quand ils invitaient des clients.

J’y allais évidemment tous les soirs. Une ambiance bien différente mais de la bonne musique, des jeunes,… Pour le soir, j’ai trouvé un autre bistro, assez grand aussi. Je n’aime pas trop les clients de la salle le soir (ils sont très nombreux) mais le comptoir est un paradis ! Le midi, je vais à la cantine.

Il y a en a un troisième, parmi mes bistros adorés du midi, mais c’est si vieux que les souvenirs sont imprécis.

Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai mangé au comptoir la Comète…

J’ai donc mangé mon premier sandwich au pâté depuis longtemps, ce midi, juste après avoir organisé une réunion virtuelle de blogueurs pour ce soir…


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