21 février 2011

Le dormeur du Val de Bièvre

Je ne m’étais pourtant pas couché tard, samedi soir. La soirée n’avait pas été spectaculaire, outre le fait que j’avais décidé depuis le matin de ne pas boire une goute d’alcool du week-end (pari tenu ! Va falloir fêter ça), je m’étais engueulé avec le vieux Joël : il était plus saoul que d’habitude et refusait de le reconnaître (y compris le lendemain), au prétexte qu’il n’avait pas pu plus que d’habitude, il avait juste commencé un peu avant !

J’adore les explications des pochetrons qui sont à peu près tous pareils, parfois chiants au possible quand ils sont saouls (c’est rarement le cas du vieux) et refusant d’admettre la moindre ébriété (à part Djibril et moi). Je vais balayer toutes les objections : je ne suis pas chiant quand j’ai dépassé la dose prescrite, d’autant qu’avant que j’atteigne, mes voisins de comptoir sont généralement affalés par terre. Je ne suis pas chiant : je suis un taiseux, je me plonge dans l’iPhone, le Parisien ou le décolleté de la serveuse et je ferme ma gueule. Beaucoup peuvent en attester. J’appelle à la barre : Monsieur Poireau, CC, Dominique et Yann.

Ainsi, couché vers 23 heures, samedi, je me suis relevé plusieurs fois entre 23h30 et 0h30 (l’absorption de Vittel menthe en masse provoque des dommages collatéraux). Quand je me suis levé, à 1h30, j’étais surpris : la lumière glissait sous la porte. Je pensais avoir oublié d’éteindre celle du couloir. Pas du tout il faisait jour. Deux options se présentaient à mon cerveau : soit la fin du monde était proche, soit j’avais mal lu l’heure. La deuxième réponse était la bonne (il était 7h30), ce qui, au final, m’arrangeait assez bien.

Je me suis donc levé, fait le con sur Internet, … et recouché à neuf heures. Nouveau réveil à 11h30. A nouveau Internet, … A midi, je me suis décidé à envoyer un SMS à Corinne pour dire que je ne descendais pas à l’apéro. J’ai immédiatement changé d’avis et, le temps de prendre une douche, me suis retrouvé à l’Aéro puis, pour déjeuner à la Comète.

15 heures : l’heure de la sieste avait sonné.

18h30 : réveil.

19h : le vieux Joël m’appelle : « Allo, tu viens ? » « Putain de bordel, je n’en sais rien si je viens, mais pas avant 19h45, je t’ai dit que ce n’était franchement pas la peine de m’appeler pour me demander si j’allais au bistro… »

Finalement, j’y suis allé avant 19h30, je crois. J’avais décidé de regarder DSK, à la télé, à partir du bistro. Il me fallait y être avant pour m’arranger pour dégager une partie des casse-couilles (je fais comme chez moi)…

Retour à la maison vers 10h. Coucher immédiat.

Réveil 7h10…

Joli coup, non ?


11 commentaires:

  1. *** Tu as donc passé un bon week-end Nico ! c'est chouette ! beaucoup de repos : c'est fait pour cela la fin de la semaine ! :o) et pas une goutte d'alcool ! alors ça alors c'est incroyable ! ... mais vrai ! ;o))))
    Bises et bonne après-midi ! :o) ***

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  2. Nicolas n'est pas chiant, je le confirme ! Il faut signer quelque part ? :)

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  3. Non non, un simple témoignage suffit...

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  4. Salut ! Je vois le tag, donc faut faire un témoignage sur le fait que Joël est chiant quand il a bu ?
    :p

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  5. Pas chiant, je le jure votre honneur.

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  6. Je confirme : pas chiant nicolas même le vieux joël qie j'ai croisé deux foiz

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  7. Tiens je ne t'ai pas dit qu'avant ton arrivée jeudi, j'ai croisé le Vieux Jacques au Comptoir. Mais je crois bien qu'il ne doit pas s'en souvenir, il était déjà bien mûr !
    Sinon, je confirme : je n'ai aucun souvenir de toi bourré, je meurs avant ! :-)))

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