29 décembre 2008

Gros et froid

Je suis presque maso : j’aime bien reprendre le boulot après les vacances… et ça tombe ce matin ! Enfin… quand je dis « j’aime bien », c’est une façon de parler ! Disons qu’on arrive au boulot bien reposé, de bonne humeur et qu’on a oublié les soucis au quotidien, les clients qui gueulent et la production informatique qui plante un serveur en disant que c’est de votre faute…

Pour les vacances de Noël, c’est mieux : aujourd’hui les collègues reviennent de 4 ou 5 jours de fêtes, c’est presque l’euphorie. En outre, la moitié des gens étant absents la semaine dernière, il ne s’est rien passé ou presque ! L’autre moitié étant en vacances cette semaine, il ne se passera rien ou presque…

Il n’empêche ! Quand on reprend un lundi après Noël, il y a toujours un moment d’angoisse : c’est juste avant de remettre le pantalon de costar après une semaine en jean. « Arriverai-je à rentrer dedans ? » L’angoisse n’a pas duré ce matin. La réponse, à ma grande surprise, fut positive. C’est après, en marchant dans les couloirs du bureau que j’ai constaté que le pantalon avait du mal à se maintenir à un niveau normal…

Heureusement que je n’ai pas la visite médicale du travail début janvier.

Après avoir mis le pantalon, j’ai mis ce qu’il est coutume de mettre quand on va au travail. Je dois préciser qu’avant de mettre le pantalon, j’avais mis un caleçon. Ensuite, chemise, chaussettes, cravate, … J’ai bêtement constaté que ma veste n’était pas chez moi, ne pouvant pas, ainsi, d’une part vérifier si elle fermait convenablement et d’autre part achever ma vestimentation qui assure mon élégance coutumière.

Je l’avais oubliée dans la voiture quand j’ai déchargé, la voiture, en rentrant de vacances. Le con.
Ceci est une histoire à suspens. Je vous préviens.

Je mets mon manteau et répugnant à sortir dedans, je sors dehors. Ca caillait les miches. Un froid à vous donner envie de pisser tout en redoutant de passer trois heures à la trouver.

Je fonce au bistro. Café. Croissant. Pas de Parisien : un autre con le lisait. Normalement, le con qui lit le Parisien, le matin c’est moi. Il faudrait que j’achète un bistro pour moi tout seul. Pour lire le Parisien peinard.

Je sors du bistro et j’aperçois ma voiture qui m’attendait sagement comme le labrador attend son maitre quand il a envie de pisser. Je me dis « Tiens, mon poulet, et si tu mettais ta veste maintenant ? ». Il fallait en effet que je le fasse, mon badge d’accès au parking du boulot était dans la poche.

J’enlève le manteau, sur le trottoir.

Me voilà en chemisette par -4° ! Température homologuée par le thermomètre de la voiture. J’ai un téléphone qui prend des photos et une voiture qui prend la température. Le monde moderne. La température extérieure, je précise. Sinon, ça ne rentre pas.

Quatre degrés en dessous de zéro. A l’issue de cette expérience très scientifique : je vous confirme que ça caille.

5 commentaires:

  1. d'où la nécessité de faire de la prostitution un service public pour qu'on réchauffe le pauvre travailleur.

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  2. Mort de rire ! Je trouve ici ton célèbre esprit scientifique en toute chose. La voiture qui prend la température mérite une place d'honneur sur ton blog techno !!!
    :-))))

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  3. La voiture qui prend la température?
    Uh, c'est encore un outil de geek ça.
    Moi j'ai le thermomètre.
    Rectal.

    Et ça fait déjà très mal.
    Alors une voiture...

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  4. C'est un prototype de voiture futuriste je suppose? Avec un suppositoire à mettre avant le départ: température, alcootest, et frein d'urgence en serrant les fesses?

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  5. A mon avis, vous ne comprenez rien à la science !

    (merci à tous)

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