10 septembre 2010

Au delà du plafond

La semaine dernière, je vous avais raconté mes déboires avec ma carte bancaire pendant mes vacances. Je vais vous les rappeler car vous ne faites attention à rien et vous avez oublié. Ou vous ne m’avez pas lu : c’est pire mais compréhensible…

Je résume : quand je loue des voitures, une « autorisation » est demandée à la banque pour le paiement mais aussi pour la caution. Comme j’ai loué deux voitures, le montant des cautions s’est élevé à 2000 euros. Les cautions n’ont pas été débitées mais ont été bloquées un mois. Avec les autres frais (séjour à Bruxelles, aller retour à Tours, assurance de l’appart et de la bagnole et location des voitures), le montant total étant mignon tout plein. A un moment, je vais pour régler un plein d’essence : la machine me dit « prout ». J’appelle le banquier qui me dit « Hé connard, t’as dépassé les 4100 euros auxquels tu as droit, va te faire foutre ». En plus poli mais dans le fond, ça revenait au même.

Dans la journée, j’avais réussi à obtenir ma conseillère financière préférée que j’espère bien revoir demain qui m’avait débloqué la situation en augmentant les plafonds temporairement. « Cher Monsieur, j’espère qu’ainsi vos vacances se dérouleront bien, en cas de problème ne vous inquiétez pas, vous m’appeler à ce numéro et au pire, je demanderai à l’agence du coin de vous remettre de liquide, passez de bonnes vacances, gros bisous ».

Hop. Les vacances se passent. La vie reprend. Le travail aussi, malheureusement.

Samedi dernier, je vais tirer 100 euros pour bouffer dans mon rade favori le samedi et le dimanche. La machine me dit « prout » à nouveau. Le dimanche, ça marchait, du coup j’en retire 200 en pensant à mes œuvre sociales (les Rmistes du coin qui me taxent toujours 20 ou 50 euros pour me rembourser dès que le pognon arrive sur leur compte).

Hier soir, j’avais rendez vous avec le gros Loïc – qu’il soit béni – à l’Amandine. Je m’en vais tirer de l’oseille histoire d’avoir de la marge, pour la route, aujourd’hui. La machine me dit prout. Ah ! Merde ! Ca commence à bien faire.

Je reviens à la Comète où j’avais rendez vous avec Florent, un jeune blogueur du Modem. Je ne pouvais pas louper ça, c’est le dernier.

En fin de soirée, je paye par carte. La machine me dit « prout ». Je recommence. Aie.

Me voilà mal ! Je devais partir en Bretagne le lendemain (aujourd’hui, donc) et devais donc envisager quelques frais.

Je rentre à la maison un peu soucieux. Je consulte mes comptes. Tout va bien. J’appelle ma banque mais à cette heure tardive, personne ne répondait. Vous allez penser « Ah ! Mais quel con ! Evidemment que la banque est fermée à cette heure ! » Vous avez tort, ce n’est pas si évident : la plupart des banques ont un service 24h/24 au cas où un client soit bloqué avec sa carte, justement ! Imaginez un type qui doive réserver un avion en urgence à San Francisco à 15h, avec le décalage horaire, il est 23 heures en France. Imaginez un chef d’entreprise qui doive payer son hôtel à Tokyo à 9 heures du matin. Paf ! 1 heure, chez nous. La tronche des deux si la carte ne passe pas et qu’il n’arrive pas à joindre sa banque…

Bref…

Ce matin, je me lève quelque peu stressé et à huit heures, j’appelle ma banque. Un monsieur très charmant décroche immédiatement, je lui explique mon problème, il regarde… Paf ! Mes plafonds temporaires mis en place suite à mon problème d’août avait été supprimés et remis au niveau minimum, ceux que j’avais eu en ouvrant mes comptes dans cette honorable institution, à l’été 1985, alors que je n’étais même pas encore salarié, autant dire zéro.

Fort compétent, le monsieur me débloque ça, jusqu’à fin novembre, le temps que je rencontre ma conseillère financière favorite. Je vais lui passer une avoinée discrète (les plafonds temporaires datant du 13 août, ils auraient du tenir un mois complet… J’ai des collègues informaticiens qui méritent des claques).

Me voila sauvé.

6 commentaires:

  1. Bon, sinon, si t'es vraiment dans le rouge, il y a un truc sur, un coup facile, à 100%, la Banque De Bretagne à Riantec.
    Je connais les heures et ai déjà soudoyé deux vieux sur leur banc, afin d'avoir l'air discrets tout en observant les va-et-vient...
    J'ai un tracteur aussi, mais ça c'est pour la fuite par la plage...

    RépondreSupprimer
  2. La banque de Bretagne ou le tracteur ?

    RépondreSupprimer
  3. Ta conseillère te fais des bisous toi ? T'as du bol. Cela dit, je ne suis pas jaloux parce que j'ai un conseiller.

    RépondreSupprimer
  4. Quand je pense qu'il faut appeler qq'un pour avoir le droit d'utiliser son argent, quand même, je déteste la "modernité". En même temps, dans un bistrot, toi en bas de laine, ça ferait bizarre !
    :-))

    RépondreSupprimer
  5. Yann,

    Non, juste une pipe.

    Poireau,

    Oui...

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !