09 juillet 2012

Wie einst Lili Marleen

Ligne 10, vers 8 heures, ce matin. Le joueur d’accordéon monte dans la rame et commence à jouer Lili Marleen. Je ne sais pas si je suis le seul à reconnaître cet air, dans la voiture. Qui connaît Lili Marleen, aujourd’hui ?

Je me suis mis à fredonner la chanson, sachant que, comme beaucoup, je ne connais que quatre mots de la chanson : « Wie einst Lili Marleen. » Ca rend la ritournelle un peu lassante. Je descends du métro à la bonne station, regardant au tour de moi, incapable d’avancer, fredonnant, toujours : « Wie einst Lili Marleen. »

C’est alors que je me suis rappelé d’où je connaissais si bien Lili Marleen. Cette bande dessinée m’est revenu en tête, « La mort douce » de Sokal dans la série des enquêtes de l’inspecteur Conarado. « Wie einst Lili Marleen. » rythme la mort (c’est français ?) dans cet album noir, que j’ai lu des dizaines de fois, il y a probablement plus de 15 ans. Je ne sais plus où est cet album. Il a été pendant des années dans ma chambre, à Loudéac, mais je crois qu’il n’y est plus.

Peut-être une des plus belles bandes dessinées que j’ai jamais lues (moi qui suis resté assez traditionnaliste, genre Tintin et Astérix).

« Wie einst Lili Marleen. » Quand je suis sorti de mon espèce de torpeur, à regarder les affiches publicitaires, les gens pressés, comme si j'étais plongé dans l'univers de cette bande dessinée, … j’étais tout seul sur le quai. Je me suis décidé à bouger. Pendant les trois ou quatre minutes de marche, jusqu’au boulot, j’ai fredonné « Wie einst Lili Marleen. »

Et là, alors que j'ai terminé une partie de mon boulot, « Wie einst Lili Marleen. » me revient en tête. Etrange, non ?

C’est un peu noir…

8 commentaires:

  1. Je gamberge ...
    et t'imagine avec des bas résille noirs, de longs gants, un fume-cigarette, juché sur un tabouret de bar et cette voix rauque ...
    Bon, c'est pas tout ça, j'ai les patates à éplucher.

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    1. Je serais mignon, hein ! Et tu as raison de souligner cette voix rauque : même en fredonnant dans sa tête, on tente de l'imiter.

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  2. Eh bé ... t'étais sur ton nuage !
    J'adore les BD¨,ça me fait rire ou rêver comme une malade. Les gens qui les dessinent sont pour moi des êtres supérieurs : d'un trait de crayon et en trois mots, ils t'ouvrent tous les horizons... La classe !

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  3. J'avais presque oublié mais tout m'est revenu en mémoire en écoutant cet accordéon.

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  4. Plains toi: j'ai été hanté toute la journée par une chanson de Dorothée...

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