30 octobre 2008

Tonnegrande débat avec Julien Dray

Au grand désespoir du Vieux Jacques qui s’est probablement retrouvé tout seul au comptoir de la Comète, Tonnegrande et moi étions de sortie, hier soir. Nous étions tout simplement à discuter avec Julien Dray dans les locaux de l’Assemblée Nationale.

Comme Juju est arrivé en retard, Romain, son attaché parlementaire, nous apporté quelques rafraichissements : des jus de fruits et du Coca Cola. Comme j’avais soif, j’ai accepté un jus d’orange et par le hasard des mains tendues, je me suis retrouvé avec un Coca. Que j’ai bu. Je l’avoue volontiers ! Je l’avoue en fait parce qu’une andouille voulant me piquer la première place m’a pris en photo et va la faire circuler sur le web.


Pratiquant la communication à l’Américaine, je préfère prendre les devants et faire repentance avant que la robe pleine de sperme photo circule. Amen. Hop.


L’entretien s’est bien passé. Certains sont relativement hostiles. D’autres plus fayots partisans. Ca a duré près de deux heures. Je n’ai pas dit une seule connerie. Je n’ai d’ailleurs rien dit : face à des militants socialos acharnés, il vaut mieux parfois fermer sa gueule. Tonnegrande a parlé. Il proposait de coucher avec Quitterie Delmas ou Marielle de Sarnez (j’ai du mal à comprendre ce garçon) pour favoriser une alliance du PS et du Modem. Juju a dit : « Heu ». Tonnegrande a vite compris que ce n’était pas le moment d’avoir des histoires avec DSK.

Il y avait aussi Vogelsong, Abadinte et Eric. Seul Tonnegrande n’est pas tombé dans la facilité et a refusé toute boisson non alcoolisée. Il en était rouge de colère.
En sortant, nous avions soifs. Il a malgré tout fallu attendre que Juju nous signe des autographes : il ne doit pas être Breton ou Guyanais. Il a mis une dédicace plus longue à Tonnegrande qu’à moi. Ce qui prouve qu’il détermine la longueur des machins en fonction de la longueur de la b de la grosseur du destinataire.


En loucedé, juste en partant, il nous a promis de favoriser la loi empêchant les filles qui font du vélo en jupe de mettre des culottes.


J’en étais à la soif. Malgré l’horrible faute de français que ça représente, nous avions deux alternatives : aller au bistro dans le coin ou aller au bistro à Bicêtre. Nous avons monté une réunion au sommet dans la cours de l’Assemblée. Tous les amendements sont passés. Cette concertation a montré que ni l’un ni l’autre n’avions le moindre radis sur nous, autant rentrer à Bicêtre. Nous avons décidé de prendre le taxi (deux changements pour rentrer à la maison, après 20 heures, bof). Sans oseille, ce n’est pas facile. Tonnegrande pensait trouver un taxi conduit par une femme et payer la course en nature. Je suis plus sage.


Nous nous sommes donc remis à la recherche d’un distributeur de billets. Ne trouvant rien, je suis rentré dans un commerce et j’ai demandé. Il y avait une BNP et une Société Générale à 100 mètres… Pendant ce temps, Tonnegrande avait posé la question à un passant qui voulait l’envoyer par une petite rue à droite à une BICS à 300 mètres. J’ai alors dit : « Non, il y a un distributeur à 100 mètres par là ». Le type nous a répondu : « Oui ! Vous pouvez aussi trouver une BICS par là, mais c’est un peu plus loin ».


Je résume la suite (on n’a pas que ça à faire, non plus). Bien qu’ayant du pognon, nous avons résisté à l’idée d’aller au bistro dans le quartier et sommes rentrés à Bicêtre où la Comète nous attendait avec impatience.


Cette histoire n’a aucun intérêt.


Mais, ce soir-là, j’ai passé deux heures dans une salle de réunion de l’Assemblée Nationale avec une personnalité politique de premier plan, peut-être le futur chef du principal parti d’opposition. Et le truc qui m’a le surpris, dans cette soirée, c’est ce type, à 20 heures, qui voulait absolument nous envoyer à la BICS.

10 commentaires:

  1. De la Concorde à Bicètre, sans passer par la case bistrot ?
    Eh bin !

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  2. Tonnegrande avait semblé retrouver son enthousiasme militant. Et si on avait dit à Julien Dray qu'il avait une page wikipédia à son nom...

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  3. au nom de Tonne ou au nom de Juju ?

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  4. Je suis très triste que Tonnégrande - mon nègre préféré, et de très loin - se soit laissé entrainer à perdre une soirée avec ce clowm de Dray.

    Mais bon.

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  5. Ahhh, je pensais que vous cherchiez des stylos !

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  6. Le plus simple eut été d'avoir accès à la buvette de l'Assemblée où l'on sert, parait-il, moultes boissons alcoolisées. Evidemment, c'est encore réservé à l'élite et les litres nous échappent, donc !
    :-))

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  7. Tu n'as pas posé ma question sur la démocratie interne, alors?

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  8. Il y a trop de commentaires pour que je puisse répondre à tout. Juste une !

    Le coucou,

    Non, mais il a répondu sur sa manière de voir.

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