09 février 2013

La dernière gorgée de bière

Je vais vous raconter une anecdote confidentielle. Ne la répétez surtout pas dans les blogs et les réseaux sociaux. Figurez-vous qu'hier soir, j'étais au bistro, le 1880. Ça ferme à 1h du matin. On ne rigole pas avec l'heure de fermeture. La police fait des rondes.

Je suis souvent dans les derniers à partir parce que, contrairement aux autres clients, je ne paye pas à chaque tournée mais uniquement à la fin. Il faut donc qu'une serveuse soit disponible pour encaisser mon oseille.

Hier, enfin ce matin, je pars à 0h59 ! Pas le temps d'aller pisser, tant pis. Je pars à pied... Ma mère habite dans une impasse à 1,4 km. Arrivé à l'entrée de l'impasse, l'envie était trop forte. Je fais 15 mètres et je pisse sur la grille de chez Allot pour la première fois de ma vie.

Soulagement !

Sauf que trois secondes après une voiture s'arrête à l'entrée de l'impasse. Personne ne s'arrête jamais là, il n'y a rien (la rue longe un terrain de foot). J'étais donc persuadé que c'était les gendarmes qui m'avaient repéré. J'ai eu un excellent réflexe, j'ai repris ma marche tout en pissant. La rue était mal éclairée ; ils ne pouvaient pas voir. Je jouais au mec qui titubait ce qui m'évitait de marcher dans l'urine.

D'ailleurs, ils sont repartis. Ils avaient vu un type rentrer dans l'impasse et s'étaient probablement arrêtés pour vérifier que je n'étais pas voleur. Ils ont vu un pochetron qui rentrait chez lui.

J'imagine néanmoins qu'ils ont repéré mon manège et qu'ils étaient pliés de rire mais, hier soir, j'étais persuadé avoir réussi mon coup.

La situation était ridicule. C'était la première fois que je pissais en marchant. Il fallait que j'arrête immédiatement. Échapper aux gendarmes est une chose mais... Imaginez qu'un voisin me voit par hasard. La rumeur dans le quartier : "la pauvre Mme Jégou, son fils pisse en marchant".

Je me suis donc arrêté à nouveau et tourné vers les "voisins suivants", des nouveaux dans le quartier, en espérant pisser contre le muret du jardin. Or, je n'avais jamais remarqué que leur muret est si bas. Je pissais donc par dessus, directement dans leur jardin. Ça m'a évidemment paru extrêmement grossier. Je me suis donc dépéché et j'ai plié la gaule, si je puis me permettre.

Visiblement trop vite, ça fera du boulot pour la machine à laver.

18 commentaires:

  1. Quand on doit y aller, on doit y aller...

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    1. Oui. Mais un pro du bistro comme mo, se faire avoir...

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  2. Une ptite mamie voit un monsieur qui se soulage par dessus la ptite haie de son jardin. Elle se met à la fenêtre et aussitôt, elle fait des gestes allusifs.
    Le monsieur est un peu chaud, il croit à un appel à faire des cochoncetés, après tout la bouche de la dame l'inspire.
    Il rentre donc dans la maison et la tite vieille lui demande d'ouvrir sa braguette.
    Tout content, il s'exécute: et sort son petit arrosoir.
    Aussitôt la vieille dame le prend dans ses mains : joie! faut dire qu'il en tient une bonne.

    Mais elle se met à lui taper son instrument violemment avec sa main droite en coinçant celui-ci dans l'autre main et lui dit:

    "Pourquoi tu pisses sur mes rosiers?"

    ok, je sors, mais suis en pause...
    Bon we!

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  3. La honte.

    La prochaine fois, prend tes précautions, pisse avant de partir

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    1. C'était fermé. Et ça fait 30 ans que je pars de ce bistro à 1 heure.

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  4. Ah j'en ai connu des comme ça... (mais j'étais pas assez net pour m'en soiuvenir clairement).
    Tu viens d'inventer une discipline (peut-être Olympique bientot car les JO d'hiver auront lieu en Russie...oui je sais les clichés...) :
    Pisser en crabe le plus loin possible, avec régularité,et sur la plus longue distance possible !

    ( "la pauvre Mme Jégou, son fils pisse en marchant". hahahahaha)

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  5. Je me souviens d'une histoire pas si vieille que ça qui se passe dans un parking souterrain qui s'est aussi mal fini pour ton pantalon !
    Le début de l'incontinence ?!

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    1. Oui. J'avais oublié cette histoire. On me l'a rappelée ensuite.

      A y réfléchir, je pense même que c'est le même jean. Mais l'autre fois, les dégâts étaient bien pires.

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    2. Ah ben ça y est, c'est reparti ! Breton va encore être synonyme de picole ! c'est du propre ! (pour ça que Didier Goux se rapproche de la région, à tous les coups !)

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  6. Heureusement que dans la jardin au mur bas, il n'y avait pas de chien sournois (et mordeur).
    Tu m'as bien fait rigoler, avec ton histoire!

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  7. Quand ça urge, il faut y aller mais l'avantage de la campagne c'est que c'est plus facile que dans les grandes villes.

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