07 mai 2013

Ours matinaux

Ce matin, je sors de la Comète et me dirige vers le métro. Un grand type s’approche de moi en cherchant quelque chose sur son smartphone (j’avais le mien à la main). Il me demande le nom de l’avenue. Comme nous étions à un carrefour, j’ai donné le nom des deux avenues, Eugène Thomas et Fontainebleau, en lui montrant les directions. Il acquiesce mais reste dubitatif. Voulant rendre service, je lui demande où il souhaite aller. Il me répond : « C’est bon, c’est Fontainebleau » avec un ton qui voulait dire : « Qu’est-ce que ça peut te foutre connard ? » sans un merci sans rien.

Je pensais être tombé sur l’ours du matin.

J’arrive à la Défense et marche vers le bureau. Un type me demande la tour Dexia. Je lui réponds « elle est juste là, on la voit ». Je voulais lui dire par où y aller (avec les travaux, c’est tout un bordel)… et je lui dis mais il était parti, sans un merci, sans rien… en poursuivant une conversation au téléphone. Il expliquait à son interlocuteur qu’il était à moitié perdu et se faisait guider par téléphone.

Deux ours…

5 commentaires:

  1. Les gens sont parfois bien ingrats !!! Du coup, quand on tombe sur une personne polie ou courtoise on est étonné et on se dit "le monde n'est pas foutu !!!" ... tu fais partie de cette catégorie Nico !
    Bises et bon après-midi !

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    1. J'essaie de rendre service !

      Bonne journée ! (je n'ai pas commenté ton billet à propos du sac à main, je ne savais pas quelle bêtise raconter)

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  2. Triste constat d'un monde où les gens n'existent plus que pour leur petit nombril perso.
    T'aurais dû les traiter de connards, et puis de fils de pute, et puis d'autres trucs plus originaux, même si je suppose que ces genres de sacs à merde ne le méritent même pas.

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    1. Ils ne le méritent pas. Enfin, si, le deuxième. Le premier était dans la lune, je suppose. Le deuxième est vraiment le genre de gros con qui piétine les gens.

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  3. Je suis peut-être un peu vieux jeu mais les "bonjour, s'il vous plait, merci et au revoir" sont des choses auxquelles je tiens. Bien souvent il m'arrive de grommeler dans ma barbe quand un zèbre oublie ces quelques élémentaires formules de politesse.
    Un de mes grands amusements du moment est de donner un bonjour appuyé à la soixantaine de jeunes gaziers qui sont venus renforcer nos équipes et qui comme un seul homme me passent sous le nez sans lever le regard du téléphone greffé à la main. Il est vrai aussi que je m'amuse d'un rien.

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